Le directeur du patrimoine culturel, Hamady Bocoum, a plaidé jeudi pour une application rigoureuse du Plan de sauvegarde et de mise (PSMV) en valeur de l’Ile de Saint-Louis, afin d’éviter un déclassement de cette ville sur la liste du patrimoine mondial et son inscription sur celle du patrimoine en péril.
M. Bocoum présidait une rencontre de ‘’réactualisation’’ du PSMV au terme de laquelle les acteurs du patrimoine ont manifesté leur souhait de se doter d’un plan d’actions étalé sur cinq ans pour rétablir la situation.
‘’Beaucoup de dérives sont en cours dans cette ville, et nous devons nous ressaisir pour éviter son déclassement ou son exclusion pure et simple de cette liste’’, a dit le directeur du patrimoine culturel.
Pourtant, dans cette ville existent tous les outils nécessaires pour sauvegarder le patrimoine, mais la réglementation peine à être appliquée, indique l’homme de culture qui plaide pour un changement de la donne.
La situation n’est pas désespérée, mais elle est inquiétante, a-t-il ajouté, en plaidant pour l’implication de tous les acteurs du patrimoine et aussi pour une application correcte du PSMV dont la ville s’est dotée depuis 2008.
Il y a un problème de gouvernance, et tout cela devra être réglé, a dit M. Bocoum, ouvrant une brèche sur les perspectives alléchantes qui s’ouvrent à la ville de Saint-Louis.
Une ville qui affiche des opportunités énormes avec la présence de différents, sites comme le parc des oiseaux de Djoudj, un environnement favorable, un statut de ville amphibie et la présence d’une université, etc.
''Il est impératif que le comité de sauvegarde soit une réalité et non une fiction'', a déclaré le directeur du patrimoine culturel, déplorant la léthargie de cette instance
En collaboration avec l’UNESCO, un programme sera mis en place pour restaurer le statut de cette ville, a annoncé M. Bocoum, soucieux de garder la cohérence architecturale de l’île en harmonie avec le faubourg de Sor.
AMD/ASG
4 Commentaires
Reveillons Nous Serigne Yi Ay
En Octobre, 2014 (19:20 PM)La première campagne du Sénégal en juillet 2008 fut la plus dure de toutes les campagnes. D’abord nous n’avions aucun organisateur sur place, nous avons du courir dans tous les sens pour nous organiser.Ensuite pendant un mois, je n’ai pas pu prêcher dans aucune mosquée, tellement elles sont gardées comme des propriétés privées. C’est les derniers dix jours que les étudiants de l’AEEMS nous ont rejoints et qu’il y a eu de l’activité
j’ai vu le prophète (s) et il m’a montré sa tristesse : il est triste des péchés de sa communauté mais la situation économique, politique et autre n’est pas son souci car cela même est le résultat des œuvres des gens. Et dans les péchés de sa communauté, le plus grave est le chirk. Et dans le chirk, le plus grave est les « guides spirituels » qui égarent les gens en leur présentant le chirk déguisé en religion et égarent ainsi des populations. En voyant cette souffrance du prophète, salla Allahou alayhi wa sallam, il est venu dans mon cœur la détermination de les anéantir tous par la volonté d’Allah. Comme vous pouvez voir dans « avertissement aux marabouts II » (document téléchargeable sur le site internet à cette adresse : ) nous avons encore découvert de nombreux aspects de cet égarement déguisé en religion et parfois très bien dissimulé et insoupçonné et nous avons publié un CD de témoignages des djinns sur ce sujet que je vous invite à consulter sur le site, à télécharger, graver et diffuser. (le site est réguliérement mis à jour, n'hésitez pas à le consulter régulièrement pour récupérer les enregistrements)
Nous nous sommes donc attelés à visiter tous les chefs religieux pour obtenir leur soutien et leur participation quand ce sont des défenseurs de la sounna, pour capter leurs djinns et détruire leur pouvoir mystique quand ce sont les marabouts, pour proposer une collaboration aux raqis et pour réduire le désaccord dans les rares cas ou des imams avaient des désaccords avec nous. La blancheur de ma peau m’a permis de rencontrer sans trop de protocoles la plupart de ces califes et nous entendons toujours la même phrase : « Si vous êtes arrivés jusqu’ici c’est que tous vos problèmes sont déjà réglés par la baraka du calife ». Il y a toujours les tombes des fondateurs, des successeurs et autres membres de la famille. Comment est-ce que personne ne s’étonne que la religion, la sainteté et le leadership spirituel soient héréditaires comme une propriété familiale ? Je n’ai jamais vu ça dans une tariqa soufie ou dans aucun groupe musulman. Mais les mosquées sont éblouissantes et les mausolées des objets d’art, bien entendu en pôle position celle de Touba où je suis allé deux fois. Quand nous avons fait le captage à l’intérieur de la grande mosquée de Touba le jour du Magal qui réunit deux millions de personnes nous avons été entourés par une vingtaine de responsables qui nous ont dit que c’est interdit car si on vient ici tous nos problèmes sont réglés par la baraka de Serigne Touba et on n’a pas besoin de faire autre chose. Il en est résulté qu’on s’est retrouvé au centre à recevoir toutes les deux heures des vagues des djinns envoyés par des marabouts furieux voulant se venger, jusqu’à ce que les djinns ont commencé à venir d’horizons de plus en plus lointains car ils n’en avaient plus à disposition. Nous espérons donc que le démantèlement mystique soit allé le plus loin possible et que les changements dans le monde réel suivront dans les mois qui viennent.
Malick Diallo
En Octobre, 2014 (08:21 AM)Sois Precis
En Octobre, 2014 (11:51 AM)Ndar
En Octobre, 2014 (12:09 PM)Participer à la Discussion