Pointée du doigt ces derniers temps, l'Administration pénitentiaire est sortie de son mutisme pour apporter des éclairages. Après avoir adopté une posture d'observatrice face à des propos virulents, elle a décidé de sortir de sa réserve. C'est à ce titre que l'officier Mbaye Sarr, Inspecteur régional de l'administration pénitentiaire de Ziguinchor, a saisi Seneweb pour s'expliquer.
"Je voudrais également préciser que l'Administration pénitentiaire ne fait aucun parti pris entre les détenus, qu'il soit célèbre ou pas. Son seul baromètre, c'est la loi. Ce qu'il faut plutôt dénoncer et même condamner c'est la spéculation gratuite de certaines personnes sur l'Administration pénitentiaire qui est composée d'hommes et de femmes compétents, au service exclusif de l'État et des citoyens usagers du service public. Elle est citée en exemple en Afrique et même au sein des Nations Unies. Ses membres ne nourrissent aucun complexe et ont une parfaite maitrise des instruments juridiques internationaux liés au respect des droits des détenus", a indiqué l'officier Mbaye Sarr, Inspecteur régional de l'Administration pénitentiaire de Ziguinchor.
Ce dernier, également président de l'Amicale des Inspecteurs a aussi rappelé que "l'administration pénitentiaire est régie par des lois et règlements qui imposent une certaine conduite aussi bien aux détenus qu'aux membres du personnel sous peine de sanction administrative et/ou pénale selon les cas".
Et concernant le personnel, il a signalé que "des mesures administratives sont régulièrement prises, même si l'opinion n'est jamais informée, en cas de manquement à une obligation professionnelle ou à la discipline. Et la dernière en date est le licenciement d'un surveillant de prison."
Du côté des détenus, poursuit l'inspecteur Mbaye Sarr, "une panoplie de sanctions est aussi prévue. C'est le cas notamment de la réprimande, de la suppression de promenade pendant 8 jours au plus, de la privation de toute correspondance pendant deux (02) semaines au plus. Il y a également la suppression de visite, la suppression de l'usage du pécule et enfin la mise en cellule. Et aucune de ces mesures n'est prise selon le bon vouloir des autorités pénitentiaires".
7 Commentaires
Melintane
En Mai, 2018 (20:55 PM)Melintane
En Mai, 2018 (20:55 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (22:40 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (23:13 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (09:00 AM)Maton Intègre
En Mai, 2018 (21:07 PM)Maton Intègre
En Mai, 2018 (21:08 PM)Participer à la Discussion