«Le port autonome de Dakar n’est pas une société familiale, c’est une société nationale prise en otage par une famille dirigeante et ses généraux», ont soutenu les travailleurs membres du collectif des agents de sécurité du Port autonome de Dakar, hier lors d’un sit-in. Composé de 450 agents des différentes régions du Sénégal, le collectif, par la voix de leur porte-parole, Ansoumana Sonko, refuse toute précarisation de leurs emmplois, d'où leur demande de régulariation, avec insitance.
«Nous avons été recrutés et formés par le port sur des bases claires. A la fin de notre formation, nous avons été orientés vers une société intérimaire en qualité de prestataire de service, mais les autorités portuaires nous ont fait croire que cette situation ne dépassera pas trois mois», ont-ils indiqué dans les colonnes de La Tribune. «Nous sommes dans notre 36e mois dont trois mois d’essai à compter du 1er août 2013 au 7 novembre 2013 et de deux ans de contrat dont 1 an renouvelable», expliquent ces travailleurs.
Redoutant un licenciement, ils disent interpeller le chef de l’Etat sur leur situation. «Ce que nous demandons, c’est juste d’être réguliers et légaux», insistent-ils.
2 Commentaires
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