Le fait de corser les peines encourues n'y fait rien. L'excision est toujours pratiquée à une vaste échelle dans la partie méridionale du Sénégal. Selon le quotidien Source A, les raisons avancées pour expliquer la persistance d'un tel fléau sont de plusieurs ordres : la religion, le legs des aïeuls et la culture. "Comme c'est interdit par la loi, on le fait dans la plus grande discrétion pour ne pas être sanctionnées", fait savoir au journal une dame habitant dans la commune de Djignacky, une localité située dans le département de Bignona.
Nd. Diatta, originaire de Koubanao, d'y aller de son laïus : "L'Occident veut nous séparer d'une pratique très ancienne de nos ancêtres. On ne peut pas se lever, du jour au lendemain, pour abandonner l'excision. Ce n'est pas possible. Ils font des campagnes de sensibilisation et rencontrent les exciseuses. Mais, au finish, ils n'auront pas le résultat escompté. Car ce sont ces mêmes personnes qui reviennent pour exciser les filles".
M.S, un Sénégalais vivant en France, en vacances à Ziguinchor, de témoigner : "Je ne voulais pas du tout que ma fille subisse cette violence. Mais, je suis obligé de le faire. Car ma mère était très fâchée contre moi. Elle m'a mis la pression pour que j'amène son homonyme afin qu'elle soit excisée. Je sais que c'est interdit par la loi et qu'on est passible de lourdes peines d'emprisonnement".
1 Commentaires
Alto
En Août, 2019 (12:28 PM)Cependant, dans lcertaines zones diola a forte influence de la culture mandingue, il y a effectiveme, une pratique recente de l'excision. Cela est du au fait que les diola de ces zones ont ete convertis a l'Islam par des mandigue et avec l'amalgame de certains qui croient que l'excision est une pratique islamique recommandee, elle (l'excision) est tres vite entree dans leurs moeurs.
Ceci pour dire que ces femmes qui accusent l'Occident de leur interdire une pratique ancestrale; se trompent et font dans l'amalgamme totale
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