Mais Hawa sera démenti séance tenante. « D’une part par le rapport du médecin, cité par la défense et le substitut du procureur. Lequel rapport précise qu’il n’y a eu aucune trace de violence. D’autre part, par le sieur Badara Mbengue. Cité en témoin, le jeune homme s’est sûrement demandé s’il s’agissait bien de la même affaire, lorsque la fille est revenue sur sa version des faits ».
Le jour des faits, elle décide d’aller rendre une visite de courtoise à son ami à Gandon (commune rurale située à une vingtaine de kilomètre de Saint-Louis). « Je ne l’ai même pas invitée là-bas, c’est elle qui m’en a fait la proposition », précise le prévenu. Moustapha Seck se retire alors dans sa chambre avec son hôte, qu’il mettra à l’aise sur sont lit. « Je lui ai proposé un flirt, parce que depuis un an qu’on est ensemble, elle ne m’avait jamais caressé, encore moins embrassé ». Il est vrai que j’ai atteint mon orgasme, parce que vous savez les femmes quand elles vous font certains choses, il est difficile de résister, mais je jure qu’il n’y a pas eu de conjonction sexuelle », se défend M. Seck, les gestes nerveux.
D’une voix audible, il précise que son handicap physique ne lui permet pas de violer une femme. Puis d’une manière précipitée, il lâche ses béquilles et se jette à terre. «Vous voyez, je ne peux même pas me déplacer sans les béquilles. Si je tentais de la violer, elle aurait pu quitter le lit et s’échapper. Le prévenu dit avoir été accusé à tort par sa copine, qui cherche à lui créer des problèmes, parce que tout simplement il n’a pas pu honorer une promesse. « Elle m’a demandé de lui offrir 27 500 Cfa pour se payer je ne sais pas quoi. Je lui ai promis de remettre 20 000 Cfa le lendemain.
La nuit, elle m’a appelé pour me dire que j’avais intérêt à lui verser l’argent, sinon…». Ayant répondu à toutes les questions des juges, M. Seck vendeur de friperies et charretier à ses heures, est parvenu à convaincre le ministère public de son innocence.
Ledit quotidien renseigne que dans sa plaidoirie, la défense s’est engouffrée dans la brèche ouverte par le substitut du procureur, qui a requis la relaxe pour le prévenu, dans la mesure où le certificat médical, qui ne relève aucune trace de violence, fait état d’une défloration ancienne. La victime, qui s’est désistée de sa plainte au cours de la procédure, n’a demandé aucune réparation du préjudice subi. L’affaire a été mise en délibéré au 4 février.
2 Commentaires
Deuguit
En Janvier, 2016 (15:22 PM)ragal lén yalla
ALLAH SWT dit dans le CORAN: ET QUICONQUE SE DETOURNE DE MES ENSEIGNEMENTS MENERA CERTES UNE VIE PLEINE DE GÊNE
Anonyme
En Janvier, 2016 (16:26 PM)Participer à la Discussion