A l’occasion d’une conférence de presse organisée ce vendredi 11 décembre 2015, les animateurs de la rencontre ont précisé que «le projet de transformation à l’ordre du jour pour la Sonatel est donc celui de la mutualisation de l’activité d’exploitation de l’ensemble du cœur des réseaux et des plateformes de services».
Mme Fatou Sène Diagne, directrice exploitation réseau de la Sonatel a vanté les mérites de ce projet de transformation : «Ce sont des compétences africaines, des ingénieurs très bien formés qui ont décidé de se regrouper autour de ce réseau de transformation. Cela va permettre d’élever la qualité de nos services aux standards internationaux. Nous ne sommes pas les premiers à le faire. Aujourd’hui, c’est une tendance mondiale. Avec ce réseau nous jetons les bases d’une mutualisation. Avec ce projet, nous pourrons pérenniser les activités de nos services au bénéfice de nos salariés», a indiqué Mme Diagne.
Selon elle, «ce projet, dans sa consistance, permettra à 9 pays africains que sont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, la République Centrafricaine, le Cameroun, le Niger et la Rdc (République démocratique du Congo), de mutualiser l’exploitation des réseaux et des services.
Selon elle, «ce projet, dans sa consistance, permettra à 9 pays africains que sont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, la République Centrafricaine, le Cameroun, le Niger et la Rdc (République démocratique du Congo), de mutualiser l’exploitation des réseaux et des services.
Cela permet aussi de fédérer nos compétences. Les 9 pays se retrouvent et créent des centres d’exploitation au niveau du Sénégal».
Directeur du projet de transformation, Ndiogou Dieng a lui aussi tenu à rassurer les salariés. «Contrairement aux craintes nourries par certains agents de la Sonatel, ce projet va engendrer la création d’emplois. Pour preuve, il se posera avec ce projet le besoin d’avoir plusieurs interprètes, ce qui fait que des recrutements de personnels devront se faire.
Directeur du projet de transformation, Ndiogou Dieng a lui aussi tenu à rassurer les salariés. «Contrairement aux craintes nourries par certains agents de la Sonatel, ce projet va engendrer la création d’emplois. Pour preuve, il se posera avec ce projet le besoin d’avoir plusieurs interprètes, ce qui fait que des recrutements de personnels devront se faire.
D’ailleurs, 02 sites d’exploitation vont être créés. L’un au Sénégal et l’autre en Côte d’Ivoire. Le Head office sera à Dakar».
Mamadou Lamine Thiam, Directeur des ressources humaines (Drh) de la Sonatel : «la Sonatel a tenu à sécuriser les emplois, contrairement à ce qui se dit. On ne coupe pas le cordon ombilical. Y va qui veut. On n’est pas dans une logique de déflater des gens. Il n’y a aucune conséquence fâcheuse pour ceux ou celles qui ne voudront pas y aller. Nous sommes les derniers à aller vers les grands groupes. Et sur les 1 800 salariés de la Sonatel bénéficiant d’un Contrat à durée indéterminé (Cdi), seuls 34 agents sont éligibles. Et ceux qui iront vont s’entourer de toutes les garanties. C’est comme un détachement. Les salariés verront juste leur contrat suspendu pendant la durée de l’opération Bot».
Mamadou Lamine Thiam, Directeur des ressources humaines (Drh) de la Sonatel : «la Sonatel a tenu à sécuriser les emplois, contrairement à ce qui se dit. On ne coupe pas le cordon ombilical. Y va qui veut. On n’est pas dans une logique de déflater des gens. Il n’y a aucune conséquence fâcheuse pour ceux ou celles qui ne voudront pas y aller. Nous sommes les derniers à aller vers les grands groupes. Et sur les 1 800 salariés de la Sonatel bénéficiant d’un Contrat à durée indéterminé (Cdi), seuls 34 agents sont éligibles. Et ceux qui iront vont s’entourer de toutes les garanties. C’est comme un détachement. Les salariés verront juste leur contrat suspendu pendant la durée de l’opération Bot».
16 Commentaires
Mouride
En Décembre, 2015 (09:54 AM)Nous n'avons pas besoins des emplois de 6 à 24 mois pour nos freres senegalais mais des CDI pour ces braves patriotes diplomés.
Boléne defendre ces toubabs khalatoléne ben yone sen baméle wayé demléne rek toubab amoul kharite yen nieup dinguéne torokhes
Anonyme
En Décembre, 2015 (10:17 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (10:32 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (10:44 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (10:47 AM)Osez
En Décembre, 2015 (11:37 AM)Ceci , ATOS il en est ou avec son projet de s'installer au galsen ?
Anonyme
En Décembre, 2015 (12:33 PM)Wadjou Bakh
En Décembre, 2015 (13:30 PM)Sécurité Nationale
En Décembre, 2015 (17:01 PM)«ce projet, dans sa consistance, permettra à 9 pays africains que sont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, la République Centrafricaine, le Cameroun, le Niger et la Rdc (République démocratique du Congo), de mutualiser l’exploitation des réseaux et des services.
Anonymas
En Décembre, 2015 (17:15 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (00:48 AM)La licence de France Télécom arrive à expiration donc si elle parvient à installer le GNOC c'est à dire contrôler le coeur de réseau elle sera incontournable dans l'attribution de la licence y'aura pas d'autres prétendants et je vous laisse deviner aisément le manque à gagner pour le Sénégal. Si le dois illustrer ce projet de la honte pour nous fils de l'Afrique je le comparera à une voiture dont on'a enlevé le moteur avant d'être mis au enchère. Ce qu'il faut savoir ce projet n'a pas été conçu par des Sénégalais encore moins par des Africaines mais qui bizarrement et défendu contre vent et marée par des gens dont je mets en doute leur appartenance au Sénégal car il 'e sont pas plus valeureux que nos ancêtres qui capturaient leur propre frère pour ensuite les livraient au blanc ;les époques et les contextes changent mais l'histoire de l'Afrique comme un sphinx trouve toujours le moyen de se répété.
Anonyme 1
En Décembre, 2015 (01:00 AM)La licence de France Télécom arrive à expiration donc si elle parvient à installer le GNOC c'est à dire contrôler le coeur de réseau elle sera incontournable dans l'attribution de la licence y'aura pas d'autres prétendants et je vous laisse deviner aisément le manque à gagner pour le Sénégal. Si je dois illustrer ce projet de la honte pour nous fils de l'Afrique je le comparerai à une voiture dont on'a enlevé le moteur avant d'être mis au enchère. Ce qu'il faut savoir ce projet n'a pas été conçu par des Sénégalais encore moins par des Africaines mais qui bizarrement et défendu contre vent et marée par des gens dont je mets en doute leur appartenance au Sénégal car il ne sont pas plus valeureux que nos ancêtres qui capturaient leur propre frère pour ensuite les livraient au blanc ;les époques et les contextes changent mais l'histoire de l'Afrique comme un sphinx trouve toujours le moyen de se répété.
Anonyme_tmp
En Décembre, 2015 (12:54 PM)Julio75
En Décembre, 2015 (20:10 PM)Car chaque pays a ses réalités techniques qui différent de l'autre. Même si ces différentes filiales au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Mali etc appartiennent toute au même groupe, chaque entité est indépendante de par ses infrastructures mais aussi de part les lois et législations du pays elle se trouve.
Mme Diagne nous parle de "tendance mondiale" mais elle ne nous donne aucun exemple de ce type dans le monde..
En Europe, le groupe Orange est présent en France, en Belgique et dans d'autres pays européens en Europe de l'Ouest mais chaque filiale de chaque pays est autonome et gére son réseau indépendamment des autres même s'il y'a une coopération technique entre elles.Aussi chaque filiale Orange de chaque pays a son propre GNOC.
Il n'y a pas actuellement dans le monde un GNOC commun à plusieurs pays. Car non seulement il y'a des contraintes techniques mais surtout pour des raisons de sécurité, aucune entreprise n'accepte de faire partager ses données stratégiques.
Et puis, quel sera le contrat de ces employés ? Est ce que les ivoiriens, les maliens détachés au Sénégal accepteront de changer leur contrat d'origine en un contrat sénégalais ?
Bref, il est plus logique de construire un GNOC national entre plusieurs opérateurs d'un même pays comme par exemple entre Tigo, Expresso et Orange Sénégal.
Les experts du groupe Orange peuvent coopérer, échanger etc, mais parler d'un GNOC commun entre plusieurs opérateurs de pays différents, non non, cela ne marchera pas à cause des contraintes techniques, de sécurité et de protection des données, de législations etc. Les clients Orange sénégalais n'aimeraient pas que leurs données personnelles se retrouvent entre les mains des maliens ou des ivoiriens et vice vers ça.
Pour des raisons de sécurité nationale, le Sénégal et en particulier L'ARTP doit dire NIET et s'opposer à un tel projet.
Anonyme
En Décembre, 2015 (02:16 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (07:41 AM)Participer à la Discussion