Absa O. S. et Galoya B. deux ressortissants guinéens ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt, dans le cadre de l’affaire dite de la « vraie fausse alerte à la bombe à Radisson (Corniche Est-Dakar). Mis en cause, ils ont livré des explications étonnantes à la Division des investigations criminelles (Dic). C’est ce qu’a révélé le quotidien Libération dans son édition de ce lundi 5 octobre.
Le journal, revenant sur cette affaire qui a défrayé la chronique, d’informer que “si les autorités ont pris très au sérieux cette affaire, c’est qu’en réalité, il y a eu deux coups de fil. Dans un premier temps, l’individu a appelé sur le standard de l’hôtel pour y annoncer y avoir planqué une bombe. Ensuite, il est revenu à la charge pour jurer avoir déjà installé d’autres bombes dans des lieux publics, sans plus de précisions”.
Ayant ouvert une enquête, les enquêteurs ont a pu glaner des indices graves et concordants contre les deux mis en cause. En effet, la police avait reçu un coup de fil d’une tierce personne annonçant qu’elle connaissait l’identité de l’auteur du canular. C’est en travaillant sur le numéro, auteur de cet appel, que les enquêteurs ont interpellé Absa. O. S.
Cette dernière, cueillie, a déclaré que l’appareil ainsi que la puce lui ont été offerts par une personne qu’elle avait rencontrée au cours d’un voyage. Mieux, elle ajoute que cette personne lui a fait ce cadeau parce qu’elle lui a rendu un service. Seulement, en exploitant les SMS de la dame, les enquêteurs ont découvert, cependant, qu’elle avait envoyé un message à Galoya B. pour le menacer au cas où il ne lui verserait pas “» l’autre partie” » de l’argent. Arrêté, Galoya dit connaitre Absa, mais jure qu’il n’est pas mêlé à l’affaire. Quant à cette dernière, elle est revenue à la charge pour dire qu’elle avait laissé son téléphone avec d’autres personnes au bureau de son oncle à l’hôpital Principal de Dakar. Pour elle, c’est peut-être, en ce moment que quelqu’un a voulu lui jouer un mauvais tour.
Pourtant, informe toujours Libération, un témoin clé, proche de Absa, a confié aux enquêteurs que c’est bien elle qui a passé le fameux coup de fil, comme l’attestent d’ailleurs plusieurs éléments techniques. Face à ce témoignage accablant, Absa a encore changé de version. Elle a soutenu, en effet, que c’est Galoya, qu’elle disait ne pas connaitre, dans un premier temps, qui a appelé la police pour se venger d’elle. Car, explique-t-elle, Galoya voulait qu’ils sortent ensemble, ce qu’elle avait refusé parce qu’elle avait vécu une histoire d’amour avec son cousin.
5 Commentaires
Renseignements
En Octobre, 2015 (12:10 PM)Passant
En Octobre, 2015 (12:16 PM)Et puis, c'est quoi ces explications sans queue ni tête ? Et Qui ment dans tout ça ?
J'ai quand même du mal à croire que tout le bordel causé sur la Corniche par cette fausse alerte est le fait de ces 2 personnes apparemment paumés et déséquilibrées.
Car si tel est le cas, c'est donc très facile de foutre le bordel dans notre pays.
Puisqu'il suffisait tout simplement d'écouter l'enregistrement pour se rendre compte que c'est un canulard venant de déséquilibrés et que cela ne valait pas la peine de déranger les gens.
Pffff tout ça pour ça !!!!!
Maimounagueye31251@gmail.
En Octobre, 2015 (13:10 PM)Mgueye
En Octobre, 2015 (13:31 PM)Nous ne pouvons pas accepter d accueillir des étrangers qui ne respectent le senegal !
l Etat à le droit et l obligation de faire respecter nos lois et règlements mais aussi de même une compagne dissuasive à l 'encontre de tous les gens qui veulent que notre pays demeure dans la paix !
Anonyme
En Octobre, 2015 (13:52 PM)regulariser le quota des boutiquiers
rapatrier ce qui sont sans emploi
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