Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dogo Seck, et le représentant résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), Ruichi Kato, ont procédé, hier, à la signature du procès-verbal des discussions marquant le démarrage du Projet d’appui à la production durable du riz pluvial dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine.
Par ce geste, la Jica entend appuyer le Sénégal pour promouvoir une production durable du riz pluvial dans les régions citées. Car, comme l’explique M. Kato, « malgré son potentiel énorme, la riziculture pluviale, qui est longtemps restée en léthargie, souffre d’un déficit structurel lié à la faiblesse des financements ». D’un montant d’environ 2 milliards de FCfa, et d’une durée de quatre ans (2014-2018), ce projet aura pour principale cible les femmes qui sont les « actrices majeures » de la chaine de valeur de la riziculture pluviale. Concrètement, le programme va soutenir la production de semences de qualité, l’amélioration des techniques culturales, la gestion agricole et les infrastructures rizicoles. Selon le représentant résident de la Jica, le projet s’inscrit dans la continuité des activités de soutien que la Jica apporte à la riziculture depuis le lancement, en 2008, de l’initiative Card (Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique) dont l’objectif est de doubler la production de riz en Afrique subsaharienne à l’horizon 2018. « Après l’expérience réussie du Projet d’appui à la production du riz dans la vallée du fleuve Sénégal (2010-2014), la Jica entend, à présent, relever le défi de l’autosuffisance des zones de riziculture pluviale et contribuer à l’atteinte des objectifs du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar) », conclut Ruichi Kato.
Pour Dogo Seck, ce projet va contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire.
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