«Faire des éleveurs de véritables acteurs de l’émergence» : c’est ce qu’ambitionne le Comité d’initiative pour la mise en place du Réseau national des éleveurs du Sénégal (Renades) qui a tenu, dimanche, une réunion d’échanges et d’informations à la Chambre de commerce de Thiès.
350 000 familles actives dans le secteur de l’élevage
Au Sénégal, ce sont 350 000 familles qui s’activent dans l’élevage, un secteur qui contribue à 7,4% du Pib. Du manque d’infrastructures au difficile accès aux financements en passant par les problèmes de sécurisation du bétail, le comité d’initiative dit vouloir impliquer les éleveurs de toutes parts et envisage d’installer des antennes régionales dans les 14 régions et un point focal dans chaque collectivité. C’est ce qu’a soutenu Oumar Sow, le coordonnateur du Renades qui s’est par ailleurs exprimé sur le Programme d’autosuffisance en moutons de tabaski, lequel n’a pas profité aux éleveurs, selon lui.
Un besoin de 700 mille moutons pour la tabaski
Pour la tabaski, les besoins en mouton du Sénégal se chiffrent à 700 mille moutons, dont 71 mille pour le département de Dakar. Afin de garantir un cadre adéquat à l’exercice de leur activité, le réseau national des éleveurs du Sénégal a demandé à l’Etat de leur faciliter l’accès au crédit, l'accès aux financements. Ce qui passe par un encadrement et une organisation des éleveurs qui passent des associations à un réseau bien structuré. Selon les assurances de Oumar Sow, «Le réseau n’a pas été mis en place pour concurrencer les associations d’éleveurs, mais les appuyer dans leurs démarches et initiatives». Après Thiès, Saint-Louis et Kaolack seront les prochaines cibles du réseau. Revoir le point de presse du Renades
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