Le projet de renouvellement des gros porteurs, au Sénégal, a mis l’eau à la bouche de certains acteurs. C’est le cas, entre autres, de «quelques hommes d’affaires ’’véreux’’ (qui) chercheraient à s’accaparer du projet. Ces hommes, tellement agités par ce projet, déroulent une communication dont le seul but est d’embrouiller la démarche logique qui doit caractériser cette opération et ainsi se positionner en courtiers pour obtenir de l’Etat du Sénégal une caution avec l’argent du contribuable sénégalais», a indiqué ce vendredi, l’opérateur économique, Birane Yaya Wane.
Dans un communiqué envoyé à Seneweb, il a appelé la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) et les coopératives privées à ne «même pas essayer de gérer ou de s’immiscer dans le renouvellement du parc des gros porteurs qui reste une affaire de l’Etat soucieux du déroulement de l’opération dans la transparence. En effet, la sélection et le financement des véhicules aiguisent l’appétit d’éternels courtiers appelés ‘’opérateurs économiques’’ qui se font entretenir avec des deniers publics».
«Nos gouvernants dans leur rôle régalien ont tout fait et tout essayé pour alléger la souffrance des populations. Mais rien à faire. Et souvent, ce sont des sommes colossales accordées en prêt pour assister des entreprises en difficulté afin qu’elles créent le maximum d’emplois, qui sont perdues pour ne pas dire jeter à la fenêtre, avec toutes les institutions d’accompagnement créées comme entre autres, le Fnpj, l’Anej, l’Ofejban et aujourd’hui le Fongip, le Fonsis».
«180 milliards au lieu de 90 milliards F Cfa voire moins pour la mise en œuvre du projet»
A titre d’exemple, il a cité, «les 2 milliards de prêts non recouvrés du Fonds national de promotion de la Jeunesse (Fnpj) à l’Unacois ou encore de ce président d’organisation patronale qui y a pris des centaines de millions que le liquidateur n’arrive toujours pas à recouvrer et qui pouvaient largement servir à payer et accompagner les ex-agents de ces structures dissoutes».
C’est pourquoi, M. Wane dit lancer «un appel pour qu’il y ait un link entre les liquidateurs de ces agences dissoutes et les structures nouvellement créées par le président Macky Sall afin que les créanciers qui sont de grands délinquants financiers à col blanc soient fichés et leurs noms affichés à l’échelle nationale. Il trouve que «le ministre chargé des Infrastructures, des Transports Terrestres et du désenclavement est assez outillé pour mener à terme cette opération et déterminer à quel moment, dans quelles conditions il peut impliquer le secteur privé dans son cadre institutionnel avec l’Union Nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias)».
«Il y a aussi à réfléchir sur la mise en œuvre d’un tel projet qui sera probablement financé à hauteur de 180 milliards F Cfa au lieu de 90 milliards voire moins qui pouvaient être proposés. L’idéal serait d’encourager le montage de ces camions au Sénégal sous la supervision de l’Apix qui, en collaboration avec le ministère chargé de la Formation professionnelle, va initier les techniciens sénégalais aux nouvelles technologies de la mécanique automobile», renseigne M. Wane qui note qu’ainsi «les camions coûteront moins cher et les marchés de l’emploi et des services seront dotés de main d’œuvre qualifiée. L’empressement et les théories avancées par certains opérateurs économiques normalement à la retraite, ne doivent pas orienter les décisions de l’Etat dans le mauvais sens».
5 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (13:47 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (14:25 PM)Mayar
En Octobre, 2015 (14:53 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (22:44 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (22:46 PM)Participer à la Discussion