« Dans notre tradition, la fille accompagne, soutient toujours sa mère dans les travaux domestiques. Or, chez nous, le manque d’eau est un casse-tête », se désole Ibrahima Diatta, président du comité scientifique du congrès des populations de Bamacounda. Situé à dix kilomètres au sud de la commune de Sédhiou, dans la communauté rurale de Bambali, Bamacounda se torture dans la recherche du liquide précieux. Une activité qui mobilise plus les femmes et les jeunes filles. C’est pourquoi, soutient Ibrahima Diatta, le taux de scolarisation des filles est presque nul dans ce village. Aussi demande-t-il aux autorités locales et nationales de doter la localité de forages car les puits sont non seulement éloignés mais tarissent en saison sèche.
Selon toujours le porte-parole des populations en congrès pour diagnostiquer les problèmes du moment, Bamacounda manque presque du tout. « Il nous faut des infrastructures pour alléger les travaux des enfants, des salles de classes en dur pour éviter les conditions précaires d’études, de l’électricité pour assurer la sécurité et améliorer le cadre de vie et le bitumage de l’axe Sédhiou Bambali afin de désenclaver la zone », a dit Ibrahimla Diatta.
6 Commentaires
Ata Etame
En Octobre, 2013 (16:33 PM)Joe Bassène
En Octobre, 2013 (02:22 AM)Oscar Tino
En Octobre, 2013 (02:25 AM)Claudy
En Octobre, 2013 (02:27 AM)Fernandel
En Octobre, 2013 (02:30 AM)Mikedi
En Octobre, 2013 (14:44 PM)votre reaction est surprenante et n'est pas digne d'un intellectuel. les infrastructures que nous demandons sont à la base du développement du monde rural tout en répondant au critère équité que le gouvernement veut mettre en place entre le monde rural et les zone urbaine et également entre les filles et les garçons.
Nous avons financé et investi pour la construction des abris provisoires scolaires et chaque année nous partipons en fournitures scolaires de notre école.
aller demander si les enfants sont en otages. je crois qu'il vous diront le contraire.
Quand vous êtes insensibles à la casamance, nous qui venons de labas ne le saurons jamaiis. les revendications de la casamance ainsi que les demandes d'appuis ne sont jamais satisfaites pour de pareils projets. mais il suffit qu'une dame nordiste se présente pour que tout roule pour subventioner les tannebir.
je vous en pris ayez du respect pour le monde rural et particulièrement pour la casamance.
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