Les viols, les mariages et grossesses précoces, les abandons scolaires connaissent chaque année une hausse fulgurante à Sédhiou. Suffisant pour que l’association dénommée "Le Gabou" retrousse les manches à travers un paquet d’activités de sensibilisation. Caravanes, foras, plaidoyers, causeries, prises en charge psycho-sociales et médicales des victimes: rien n’est laissé au hasard pour informer les communautés des conséquences négatives de ces fléaux.
« Les mariages et grossesses précoces sont un frein ostensible à la promotion du leadership féminin », a reconnu Moussa Dramé, président de l’association. En collaboration avec la fondation OSIWA, les membres de cette association ont organisé hier mardi toute la journée durant, un plateau d’échanges autour de ces fléaux qui menacent l’avenir des enfants et surtout des filles.
« Ces fléaux nous préoccupent au premier chef car il s’agit de questions qui interpellent la survie de l’enfant, de la fille, de la femme et partant de la société », a expliqué Mamadou Diouf, l’adjoint au préfet qui présidait la rencontre. Et de recommander : « A l’horizon où nous allons vers l’émergence du Sénégal, il y a des cas poignants qui font que nous devons tous, dans une dynamique unitaire, travailler à annuler ces fléaux du cadre d’éducation et de formation initiale qui est l’école ».
0 Commentaires
Participer à la Discussion