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Serigne Mor Mbaye, psychologue clinicien : « Un Etat qui protège les personnes n’existe pas encore au Sénégal»

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Serigne Mor Mbaye, psychologue clinicien : « Un Etat qui protège les personnes n’existe pas encore au Sénégal»
«Il y a une nébuleuse quelque peu incantatoire voire escroc qui manipule l’ordre et le désordre mais, qui n’est pas dans une direction de fonder un projet de société». C’est ce qu’a déclaré Professeur Serigne Mor Mbaye, psychologue clinicien, qui estime que la mission première d’un Etat est de protéger les personnes.   

Mieux, il ajoute : «je pense que cet Etat qui a le monopole du devoir de protéger les personnes n’existe pas encore au Sénégal. Je n’y crois pas». Pour lui, le pays, au lieu d’émerger, recule. Le problème fondamental, selon le psychologue, est que l’Etat ne met pas l’accent sur les ressources humaines, pour faire émerger le pays. «Pour développer un pays, il faut mettre l’accent sur les ressources humaines, notamment dans leur santé mentale et leur équilibre psychique».


Professeur Serigne Mor Mbaye s’exprimait en marge de l’atelier de sensibilisation sur l’impact du traitement journalistique des faits de violences sexuelles sur le bien-être des victimes et de leurs familles, qui s’est ouvert ce jeudi 22 octobre, au Centre national de ressources éducationnelles (Cnre), à Dakar.



7 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (01:06 AM)
    Je me demande si ce psychologue n'est pas un psychopathe névrotique. Un Etat ne protège pas les 'personnes' ou les 'individus' sauf quand ce sont des Elus de la socièté. UN DES ROLES DE L ETAT EST PROTEGER LA SOCIETE DANS SON INTEGRALITE ET NON DES PERSONNES OU DES INDIVIDUS. Il y a nuance. Dans une socièté, la personne ou l'individu n'est RIEN. LES INTERETS DE LA SOCIETE SONT AU DESSUS DES INTERETS DES PARTICULIERS OU DES INDIVIDUS OU DES 'PERSONNES';
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  2. Auteur

    Surtout Le Droit Des Enfants

    En Octobre, 2015 (07:26 AM)
    Il faut dire protéger les droits des personnes , droit inscrit dans la constitution sénégalaise. Si L'etat ne protége pas nos enfants, les talibés surtout, qui est une honte pour le pays, comment demander de protéger les adultes . Amoul sens. Dans le fond vous avez raison professeur.
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    Auteur

    Atypico

    En Octobre, 2015 (11:00 AM)
    Ce sychologue est peut être névrosé , mais s'il l'est il ne peu pas être en même temps psychopathe ce qui est une toute autre façon d'être et de se comporter. Sinon l'état est l'état au serice de la classe dominante économiquement et politiquement et il ne prend en compte la protection du reste de la société et des individus les plus faibles qui la composent que lorsque il estime que cela peut gêner ou mettre en cause le confort et les intérêts des puissants et des gros profiteurs du système. Donc au Sénégal, ce qui prime c'est la défense des intérêts imméditas, mesquins de la classe politique et de la caste des marabouts. D'où un ays où on roule en quatre qautre pendant que les goses et les adultes mendient par milliers dans les rues , que les malades pauvres meurent faute de pouvoir se payer les traitements médicamenteux, que les handicapés mentaux sont traités comme des animaux etc....Mais puisque "dieu le veut !"
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (11:08 AM)
    L’institut Panafricain des Arts Divinatoires IPAD lance une formation

    pour devenir voyant professionnel.

    Cette formation ouverte à tous, prépare et accompagne les personnes qui

    dans un but professionnel souhaite réaliser des consultations de voyance.

    Cette formation propose pendant 10 jours une approche complète du métier

    de voyant en étudiant spécifiquement la numérologie ainsi que le

    fonctionnement de la capacité de voyance.

    Démarrage du stage prévu le 26 octobre 2015

    Les places sont limitées renseignements au 33 823 54 72
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    Auteur

    Dieu, Quel Dieu

    En Octobre, 2015 (11:50 AM)
    Alors Dieu veut que les enfants , les handicapés, les pauvres soient maltraités?

    Qui est ce Dieu , son nom svp?
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    Auteur

    Ong Cegid

    En Octobre, 2015 (14:18 PM)
    Chers internautes,



    Le CEGID souhaite apporter des précisions suite à la publication de cet article.



    Il a été produit dans le contexte d’un atelier de sensibilisation organisé par l’ONG CEGID (Centre de Guidance Infantile et Familiale) en partenariat avec l’Ambassade de Suisse.



    L’atelier portait sur la thématique suivante : l’impact du traitement journalistique des faits de violences sexuelles sur le bien-être des victimes et de leurs familles.



    Les propos repris dans cet article sont issus d’une longue interview du Pr. Serigne Mor MBAYE ayant abordé, en marge, des sujets plus larges.



    Titré ainsi, il dénature le contenu essentiel de l’interview et le message qu’il souhaitait faire passer et qui portait principalement sur le traitement médiatique des faits de violences et de la posture que devraient avoir les journalistes lors de la publication de leur article (déclasser les violences sexuelles des faits divers, neutralité des journalistes, respect de la présomption d’innocence de l’auteur, respect de la victime et de ses souffrances, non utilisation de termes érotisés et provocateurs etc). Le Pr. MBAYE a également mis l’accent lors de son interview sur l’impact psychologique grave que les publications scénarisées et non respectueuses des individus ont sur les victimes et leurs familles ainsi que sur les auteurs. La majorité des familles et des enfants victimes reçus au CEGID sont lourdement affectés par les articles de presse (envie suicidaire, déménagement du quartier etc).Il a également insisté sur le fait que l’Etat était responsable des conséquences graves de ce type de publication sur le bien-être des victimes.



    En outre, une rectification importante doit être apportée : le Ministre de la justice n’a pas pris part à cette rencontre. L’équipe du CEGID a seulement partagé avec les journalistes les chiffres donnés par le Ministre en 2014 sur le nombre de cas de viol recensé au Sénégal dans les institutions judiciaires.



    Cordialement



    L’équipe du CEGID

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    Auteur

    Ong Cegid

    En Octobre, 2015 (14:21 PM)
    Désolé, ce commentaire aurait du être publié sous un autre article publié par seneweb. Cordialement
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