Le Conseil national des conducteurs du Sénégal s'est réuni ce weekend à Touba, pour faire le diagnostic de leur secteur. Ainsi, les chauffeurs s'opposent au permis à points et manifestent le besoin d'être informés. Aussi, plaident-ils pour le renouvellement du parc automobile du transport, pour être un peu plus compétitifs. Le Cncs compte ainsi aider les professionnels de la route qui sont très souvent victimes d'accidents.
Serigne Fallou, membre du Conseil national des conducteurs du Sénégal manifeste son désaccord au micro de Zik Fm : "Nous rappelons au président de la République que nous ne sommes pas pour le permis à points. Il y a beaucoup de zones d'ombre qui entourent la loi 2002-30. Les conducteurs doivent bénéficier de formation pour un renforcement de capacités. Après Dakar Dem Dikk et Sénégal Dem Dikk, c'est bientôt au tour d'Afrique Dem Dikk. Des projets qui envoient sans nul doute les professionnels du secteur au chômage. Par ailleurs, les victimes de la route méritent plus d'assistance."
9 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2019 (18:28 PM)???
En Janvier, 2019 (18:36 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (18:53 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:40 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:50 PM)Les coupables sont démasqués !
Oui au permis à points. La sélection se fera naturellement. On ne peut pas être "warrkatu mbaam et se prétendre chauffeur.
Anonyme
En Janvier, 2019 (22:55 PM)Le Sénégal veut utiliser le permis à points alors qu'il n'a pas les réalités françaises.
Le Sénégal a comme problème la facilité de l'obtention du permis par des gens qui ne devraient même pas conduire une brouette. Quelqu'un qui a acheté son permis peut il respecter le code de la route ? Surtout si c'est quelqu'un qui n'est pas instruit ou doté d'une culture générale à même de lui permettre de comprendre signaux et logos.
Le permis à points ne fera que renforcer la corruption, et si on veut lutter contre les accidents, il faut imposer le passage par des auto écoles sérieuses, ensuite, imposer un mois d' auto école à tout chauffeur qui ferait une infraction au code.
Pour couronner le tout, faciliter l'accès à des voitures neuves, augmenter les salaires des policiers et gendarmes et leur montrer qu'ils doivent être des forces dissuasives sur la route. Or au Sénégal, ces forces se cachent dans les broussailles pour attraper des contrevenants.
Si le Sénégal avait 10 Amoul yakar dans chaque région, il y aurait moins de problèmes avec les 1000 fr de passe droit.
Ex Goor
En Janvier, 2019 (07:33 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (08:00 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (04:12 AM)Participer à la Discussion