Le Procureur de Ziguinchor, Abdoulaye Aliou Sylla, a fait face à la presse ce jeudi, pour faire le point sur l'enquête ouverte depuis la tuerie de Boffa. Il a révélé que le cerveau de cette attaque qui a fait 14 morts, est un lieutenant d'une faction du Mouvement des forces démocratique de la Casamance (Mfdc).
"Il résulte de certaines déclarations que l'attaque du 6 janvier 2018 a été planifiée et exécutée par une personne dont nous tairons le nom, pour le compte de deux villages de la localité. La décision a été prise lors d'une réunion et l'opération a été menée par des personnes de la localité avec des renforts sous les ordres d'un lieutenant d'une faction (du Mfdc) qui s'est déplacée pour l'exécution de la tâche", a déclaré le magistrat.
Le Procureur explique qu'une partie des armes et munitions ayant servi à perpétrer l'ignoble attaque proviendraient des "bases d'un front" et le reste de la logistique était détenue par des personnes habitant la localité. Mais, la Section des recherches de la Gendarmerie, sous la Direction du Lieutenant-Colonel Issa Diack, qui a mis en branle tout son savoir-faire pour élucider cette atrocité, n'a pas tardé à trouver la trace des suspects.
Le Mfdc éclaboussé
"Après une identification des personnes supposées avoir pris une part active à la tuerie, par les moyens précités, la Section des recherches, appuyée par le Gign (Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale) et la Lgi (Légion de gendarmerie d'intervention) a mené avec succès une opération qui a permis l'interpellation d'une vingtaine de personnes. La suite de l'enquête a permis d'identifier et de garder à vue celui qui aurait planifié toute l'opération et de 15 autres personnes qui auraient avoir pris une part active dans les faits", a expliqué le procureur Sylla.
Les neuf autres personnes, qui furent interpellées, ont été libérées faute de charges suffisantes à ce stade de l'enquête.
14 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2018 (13:37 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (13:38 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (13:50 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (14:59 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (15:20 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (15:20 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (15:26 PM)MONSIEUR LE PRESIDENT A DIT QU'IL VEUT DES RESULTATS ALORS ON FERA TOUT POUR DONNER DES RESULTATS BON QUE LA PAIX S'INSTALLE DE BON DE CETTE REGION QUI FAIT PARTIE DU SENEGAL.
Pr A Ndiaye
En Janvier, 2018 (17:46 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (19:27 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (21:59 PM)Catch or kill anybody that can potentially commit a similar crime in the future. It is high time that we military finish with this rebellion.
Anonyme
En Janvier, 2018 (22:45 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (02:29 AM)Faut pas chercher loin. on déstabilise le pays pour mieux le dépouiller.
Ne soyez pas dupes. A qui profite cette instabilité ? Uniquement aux charognards cupides de nos richesses. Ils ont vu que la supposée menace terroriste n était pas efficace. Et que les divergences inter ethniques ne nous divisent pas. Maintenant ils passent a la vitesse supérieure en armant la Casamance.
Qui sème le vent, récolte la tempête. Que Dieu protège notre cher Sénégal contre ces charognes et que Dieu leur fasse goûter de sa Toute Puissance.
Ameen
Anonyme
En Janvier, 2018 (02:32 AM)Faut pas chercher loin. on déstabilise le pays pour mieux le dépouiller.
Ne soyez pas dupes. A qui profite cette instabilité ? Uniquement aux charognards cupides de nos richesses. Ils ont vu que la supposée menace terroriste n était pas efficace. Et que les divergences inter ethniques ne nous divisent pas. Maintenant ils passent a la vitesse supérieure en armant la Casamance.
Qui sème le vent, récolte la tempête. Que Dieu protège notre cher Sénégal contre ces charognes et que Dieu leur fasse goûter de sa Toute Puissance.
N'goné Latyr
En Janvier, 2018 (10:51 AM)Ces individus ne sont pas pour la logique de paix, mais plutôt pour la logique de guerre. L'état du Sénégal ne doit pas céder à cette humiliation de nos forces de sécurité, la devise de notre armée est "On nous tue, mais on ne nous déshonore pas". Il faut leur déclarer la guerre totale sans faire de prisonniers avec un droit de poursuite jusqu'en Guinée Bissau ou en Gambie. Il faut les massacrer sans aucune pitié, ni remord.
Merci,
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