Les autorités sénégalaises ont ouvert une enquête pour identifier les auteurs de l'attaque à l'origine de la mort de cinq personnes, vendredi à Kafountine (Sud), a annoncé samedi le ministre des Forces armées, Augustin Tine.''Une enquête est ouverte pour identifier les auteurs de cette attaque'', a dit M. Tine à des journalistes, en marge de la cérémonie d'ouverture une kermesse du diocèse de Thiès.
''Les braquages peuvent être menés par des bandits et malfaiteurs qui se réclament du MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance, rébellion). Mais, l’enquête déterminera les véritables auteurs de cet acte odieux'', a-t-il ajouté. Trois civils –dont deux femmes- et deux personnes parmi les assaillants ont trouvé la mort dans cette attaque armée perpétrée vendredi soir à Kafountine, dans la région de Ziguinchor. Les assaillants ont bénéficié de ''complicités locales très évidentes'' à Kafountine, a déclaré le commandant de la Zone militaire numéro 5, le colonel El Hadji Babacar Faye, lors d’un point de presse, samedi à Ziguinchor. Dans un communiqué, le gouvernement a fait part de sa ''détermination à assurer sans faiblesse la protection des citoyens''.
19 Commentaires
Diao
En Février, 2013 (15:37 PM)Ce ministre n'a pas les reflexes qu'il faut pour ce boulot.
Keks
En Février, 2013 (15:39 PM)"les Barbus"?
En Février, 2013 (15:43 PM)Sus aux vrais terroristes qui s'acharnent OUVERTEMENT sur les paisibles sénégalais.
Gorgui Wade
En Février, 2013 (15:49 PM)Laaay
En Février, 2013 (15:53 PM)!
En Février, 2013 (15:59 PM)Mo
En Février, 2013 (16:23 PM)Casa Senegalaise For Ever
En Février, 2013 (16:32 PM)Anonyme
En Février, 2013 (16:37 PM)Un Ancien Gendarme
En Février, 2013 (18:07 PM)Tout le monde sait maintenant que la rébellion casamançaise est partie d'un malaise social. Certains casamançais, notamment les diolas, ont senti un mépris de la part des responsables de l'administration sénégalaise qui s'occupaient plus de leurs propres intérêts (vergers, terrains, etc..) que de régler les problèmes des casamançais. Étant donné qu'il n'y avait aucun cadres casamançais dans l'appareil de l'Etat pour défendre leurs intérêts légitimes ou isolement de la Casamance, un groupuscules nationalistes (Diamacoune, Nkroumah Sané etc...) ont planifié une marche jusqu'à la Gouvernance de Ziguinchor.
Etant donné que les forces de sécurité, notamment la Gendarmerie et Police n'étaient pas préparé à cette crise, ils ont tiré sur les manifestants avant de procéder à des arrestations massifs. C'est exactement la même chose qui s'est passée durant les émeutes de Kédougou en 2008. Contrairement à Abdoulaye WADE qui a trouvé des moyens pour apaiser la situation en accordant une grâce présidentielle aux personnes emprisonnées ; Abdou DIOUF avait écouté les responsables militaires et policières qui voulaient utiliser la manière forte pour éradiquer ce malaise sociale, par une répression aveugle.
Abdoulaye WADE a eu de la baraka parce que la région de Kédougou n'a pas une forêt dense comme en Casamance. Sinon, les jeunes de cette région risquaient de créer un autre maquis dans notre pays.
Aujourd'hui la crise malienne doit édifier le Président Macky Sall, le Gouvernement et les autorités militaires sur la manière de régler le problème politique posé par la rebellion casamançaise. Au Mali, François Hollande demande à l'Etat malien de négocier avec les rebelles du Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA) qui posent les revendication légitimes du peuple Touareg. Comme les responsables politiques et militaires du MFDC, les responsables du MNLA demandent l'indépendance pour obtenir le maximum de points sur leur plate-forme revendicative.
J'ai discuté avec des responsables de ces deux mouvements qui m'ont tous dit être prêts à la table des négociations après les opérations militaires. Malheureusement, ni l’État Sénégalais, ni l’État malien n'ont compris que ces rebelles pourraient rapidement déposer leurs armes et reconnaître les institutions de leur pays respectifs, à la seule condition d'obtenir des négociations sans conditions où tout sera discuter sans partie pris.
A mon avis, il n'y a pas de volonté politique ni de la part de l'Etat malien ou de l'Etat sénégalais. Comme au Mali, la France doit forcer la main aux autorités maliennes et sénégalaises pour les pousser à négocier avec le MNLA et la MFDC afin de résoudre définitivement ces crises d'origine sociale. Le Mali est en avance sur le Sénégal. Donc le Président Mack SALL devrait faire appel à l'ONU qui pourrait prendre rapidement une résolution qui permettrait la nomination d'émissaires chargés de faciliter les rapprochements avec l'aile dure du MFDC (Nkrumah et Salif Sadio) et le financement du processus de paix définitivement en Casamance. Cette solution, Moustapha NIASSE l'avait proposé à Abdoulaye WADE, sans succès.
Qu'est ce que l'Etat sénégalais attend pour mettre en pratique cette solution ?
Makalo
En Février, 2013 (18:32 PM)Jeba
En Février, 2013 (20:15 PM)@poste 11 = une marche pacifique avec des flêches empoisonnées, des fusils de chasse, en arrachant le drapeau à la gouvernace de ziguinchor. ah bon?
Avant cette marche, vous avez oublié les gendarmes suavgement assassinés à DIABIR, vous avez oublier le massacre ethnique contre les balantes MANODJ en juillet/aout 1982 précedant la marche du 26 décembre 1982.
c le mfdc qui avait opter pour la violence soyons clairs. les faits sont là. tous les villages frontaliers avce la guinée bissau ont étaient vidés de leur population balantes manodj.
on sait tous les diolas ne sont pas du mfdc et surtt tous les casamançais ne sont pas diolas.
COGITEZ
Un Ancien Gendarme
En Février, 2013 (20:19 PM)Ainsi, seulement, la Casamance connaitra la paix. Il n'y aura plus d'attaques rebelles : il s'agit simplement de factions du MFDC qui veulent être associées au processus de paix définitive.
Pour la paix en Casamance !!!
Cordialement
Jeba
En Février, 2013 (20:22 PM)Un Ancien Gendarme
En Février, 2013 (23:21 PM)La rebellion Casamançaise est un délit en soit que je condamne jusqu'à la dernière énergie. J'ai servi la gendarmerie en Casamance où j'ai mené des investigations très poussées sur les causes de la rébellion casamançaise avant de le soumettre aux autorités de la Gendarmerie Nationale. Donc, je ne peux être un porte parole des rebelles. J'ai simplement lu leurs écrits et suivi leurs positions sur la question casamançaise.
Ce problème devait être réglé depuis très longtemps. Car des rébellions de ce genre ont été résolues dans d'autres pays africains et pourquoi pas dans notre pays ?
Il faut oser se dire la vérité. Si les services de renseignements de la police et de la gendarmerie avaient bien joué leurs rôles d'alerte des hautes autorités de l'Etat, il n'y aurait pas cette marche dite pacifique ayant conduit à une tuerie de fils de ce pays. A titre d'exemple, la défaillance de notre système de renseignement a été la cause des manifestations des THIANTACOUNES qui ont provoquées la chute du ministre Mbaye NDIAYE. Et pourquoi pas celui d'Augustin Tine car la Gendarmerie Nationale a été aussi défaillante ?
Quant à affirmer qu'il y avait des flèches empoisonnées ou des fusils de chasse, c'est uniquement une enquête d'organismes extérieures au Sénégal qui pourraient le confirmer ou l'infirmer. Est ce que la Justice sénégalaise détient des pièces à convictions ? Pourquoi n'a -t-elle pas enquêter sur les cas de torture pour obtenir des aveux de personnes comme Nkrumah Sané et consorts ?
Le criminel le plus abject a droit à une procès équitable : c'est cela la démocratie et le respect des droits de l'Homme. Aussi, un bon enquêteur n'a pas besoin d'aveux pour rédiger son procès-verbal à adresser au parquet.
Si le MFDC s'est armé, c'est parce que les forces de défense et de sécurité ont voulu exterminer ses éléments dès les premiers heures : étouffer l'affaire dans l'oeuf. Malheureusement, certains sont d'anciens militaires qui ne se sont pas laissés faire. A la suite, nos forces de défense et de sécurité ont perdu beaucoup d'hommes pour rien. C'est la faute aux autorités de la gendarmerie et de la police qui n'ont pas utiliser les relations sociales (couches saines de la population casamançaise) pour apaiser la situation.
Les Forces Armées sénégalaises (Terre, Air et Mer) ont hérité de ce dossier "patate chaude" crée par la Gendarmerie et la Police. Si ces deux corps étaient engagés en Casamance comme les Forces Armées sénégalaises, le problème serait résolu depuis très longtemps. En effet, aucun chef gendarme ou policier ne souhaite mourir dans le maquis casamançais.
Quand aux évènements de Diabir, le seul rescapé est un adjudant chef de Gendarmerie qui a fait un témoignage édifiant sur la faille du dispositif sécuritaire mis en place par la gendarmerie. Le Capitaine Dabo est en partie responsable de cette tuerie du fait de son manque de tact pour gérer les manifestants. Au lieu d'aller assiégés des gens faisant leur deuil, il devrait convoquer les responsables à la compagnie de gendarmerie pour discuter avec eux afin d'apaiser les tensions. C'est ce que faisait les anciens gendarmes.
Tous les anciens gendarmes ayant servi à Ziguinchor savent que le Capitaine Gadio était autoritaire : le rescapé de la gendarmerie devrait dire pourquoi il a failli être radié avant les évènements de Diabir ?
Au Sénégal, on se focalise beaucoup sur la question du drapeau nationale sans tenir compte des particularités régionales. J'ai voyagé dans beaucoup de pays dans le monde occidental. Dans beaucoup de communes, par exemple en France, on met souvent le drapeau de la région + le drapeau national + le drapeau de l'Europe. Le MFDC est une réalité à ne pas écraser par le CANON. L'armée sénégalaise ne pourra jamais le faire car lorsqu'elle tue un rebelle, il doit s'attendre à voir des membres de sa famille rejoindre la maquis pour le venger : c'est un cercle vicieux pour la Nation sénégalaise.
Aujourd'hui de grands pas ont été franchis mais aucune autorité sénégalaise n'a encore tenu compte de la forte identité des casamançais. C'est pas une question de diola, il s'agit d'une façon de vivre et de croire de la part des casamançais qui est différente des autres régions du Sénégal.
Sous ce rapport, cette exception culturelle et cultuelle ne devrait-il pas bénéficier d'un projet politique différent des autres régions du Sénégal ? C'est en substance le combat des membres du MFDC qui sont toujours prêts à aller à la table des négociations, sans à priori. Les représentants de ce mouvement le disent tous les jours dans les journaux ou les réseaux sociaux.
Pourquoi devrions nous avoir peur de discuter de l'indépendance de la Casamance ?
A mon avis, en proposant un projet politique clair et cohérent au MFDC, aux bonnes volontés et à toutes les composantes de la Casamance naturelle, le régime de Macky SALL atteindra la paix définitive dans le sud de notre pays. Ainsi, seulement, nos forces de défense et de sécurité pourront afin mener des activités normales.
Cordialement
Sow1
En Février, 2013 (23:26 PM)Rafale
En Février, 2013 (00:43 AM)Dacostadarien
En Février, 2013 (02:22 AM)Un Ancien Gendarme
En Février, 2013 (08:57 AM)Le fait pour toi de te sentir plus guinéen de bissau ou guinéen de conakry démontre que cette crise est un malaise social. Dans les écoles de gendarmerie ont n'enseigne pas l'histoire des ethnies ou du Sénégal. Tout au plus on y enseigne les institutions sénégalaises. La connaissance de l'histoire des ethnies ou des régions est un prérequis de l'enseignement général ou universitaire au Sénégal. Cela tous les gendarmes l'ont déjà avant leur recrutement dans ce corps. Des extrémistes comme toi ne sont pas majoritaires dans le MFDC. Dès que le processus de paix définitive sera engagé, tes frères rebelles te ramèneront à la raison. Car ce que tu appel réalité n'existe que dans ta tête puisque les Forces Armées sénégalaises occupent toute la Casamance.
Participer à la Discussion