Sport
AFROBASKET-RESULTAT Le Sénégal bat l’Angola (78-85)
- Le Sénégal a battu l’Angola (78-85, mi-temps 46-44), samedi à Antananarivo, à l’issue d’un match palpitant au cours duqeul les Lions se sont réveillés au deuxième quart temps pour ne plus jamais se laisser dominer.Le Sénégal occupe la première place de la poule B de l’Afrobasket en attendant son dernier match de poule contre le Tchad, lundi.Depuis 1997, le Sénégal n’a jamais battu l’Angola qui n’avait perdu que 3 matches en 80 sorties africaines.
100 Commentaires
Ndoyenne
En Août, 2011 (19:04 PM)Kmw
En Août, 2011 (19:04 PM)LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
LAAY WAX WAXEET, LAAY FEN FENAAT LAAY SACC, SACCAAT, ALTERNANCE Y'EN A MARRE
Sdos
En Août, 2011 (19:04 PM)Daguite
En Août, 2011 (19:04 PM)Bène Coach
En Août, 2011 (19:05 PM)Wahatiko
En Août, 2011 (19:05 PM)Dias
En Août, 2011 (19:05 PM)Rts1
En Août, 2011 (19:06 PM)Sweet
En Août, 2011 (19:07 PM)Crazy Lions
En Août, 2011 (19:07 PM)Krkrk
En Août, 2011 (19:07 PM)Alou
En Août, 2011 (19:08 PM)Diop$
En Août, 2011 (19:08 PM)Gaindes Ndiaye
En Août, 2011 (19:08 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (16:21 PM)Kmw
En Août, 2011 (19:09 PM)ABLAYE KACC, NDEENE DUUL ALTERNONCE Y'EN A MARRE
ABLAYE KACC, NDEENE DUUL ALTERNONCE Y'EN A MARRE
ABLAYE KACC, NDEENE DUUL ALTERNONCE Y'EN A MARRE
Chonchon
En Août, 2011 (19:10 PM)La Gazette
En Août, 2011 (19:13 PM)POURQUOI LA DEGRADATION PREMATUREE ?
Les infrastructures routières, au Sénégal, ont ceci en commun : elles se détériorent quelque temps après leur réalisation. Jusqu’à créer un malaise dans le milieu du Btp et au plus haut sommet de l’Etat, le maître d’ouvrage. Qu’est-ce qui explique ces errements ? Les réponses fournies à cet effet à La Gazette par des techniciens du Btp sont édifiantes
La scène s’est passée en 2002 sur la Route Nationale numéro 1 (RN1), à hauteur de Diouroup (20 kilomètres de Fatick). Le président Abdoulaye Wade, en tournée dans le Sine-Saloum, donne l’ordre au cortège de s’arrêter. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il sort de sa voiture, touche l’asphalte étalé sur la chaussée « garnie » de nids-de-poules et lance : « Désormais, je veux des routes dont la capacité de résistance est d’au moins 50 ans. Je demande à tous les démembrements de l’Etat du Sénégal à s’engager pour relever ce défi ». Le projet est ambitieux, mais fait sourire les « hommes de l’art » qui indiquent que « c’est utopique de penser à réaliser au Sénégal une route dont la durée de vie dépasse au plus 15 ans ». Abdoulaye Mbodji, directeur technique de l’entreprise Jean Lefebvre Sénégal (Jls) s’offusque d’emblée : « Quand le président Wade disait qu’il allait faire des routes dont la durée de vie est de 50 ans, on savait que c’était des blagues ». Car selon les techniciens du Btp, la durée de vie maximale d’une route ne dépasse pas 15 ans. L’ambition du président Wade est-elle alors une simple déclaration d’intention ou une folie de grandeur démesurée ? On peut le penser en raison du fait que des initiatives ont été prises depuis cette date, mais, le défi est, jusque-là, loin d’être relevé.
La plupart des routes qui ont vu le jour ces dernières années, se sont détériorées en l’espace de quelques années, pour ne pas dire, quelques mois. Les exemples de la route Fatick-Kaolack, de Kaolack-Mbirkilane, de Bargny-Fass Mbao (pour ne citer que celles-là) sont patents. Pourquoi les routes ne tiennent-elles donc pas longtemps au Sénégal ? Les réponses sont multiples et diverses, mais un fait reste constant : Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays africains, la construction de routes se fait sans normes. Elle se fait « avec des manquements allant de la conception des cahiers de charges à la maintenance (entretien) des infrastructures routières, en passant par l’exécution des travaux ». Il y a alors une grande possibilité de verser dans la médiocrité. Loin des critères d’excellence qui caractérisent un ouvrage fait « dans les règles de l’art ». Les infrastructures routières du Sénégal, ont fini de montrer des carences dues à des erreurs dans la conception répertoriées dans les dossiers des cahiers de charges, à des matériaux inadaptés, à une mauvaise exécution des travaux ou à un manque d’entretien des ouvrages…
ERREMENTS DANS LES TECHNIQUES UTILISEES
Dans la conception des cahiers de charges, on peut déceler deux séries de problèmes. Si l’Etat ou tout simplement le client a besoin de se faire construire une route, ce sont d’abord, les bureaux d’études qui soumissionnent. Dès qu’un bureau d’études gagne le marché, il élabore un cahier de charges basé sur les investigations menées sur le terrain. Si donc, il y a manquements à la conception, le jeu est faussé dès le départ. Or, le hic des bureaux d’études sénégalais est qu’ils se basent le plus souvent sur du « déjà fait ». « Nous travaillons en étroite collaboration avec les bureaux d’études, mais, il faut noter que les dossiers d’appels d’offres de la plupart de ces bureaux d’études sont faits sur la base de résultats réchauffés. Ils ne font que du « copier/coller » », regrette Abdoulaye Mbodji, directeur technique de l’entreprise Jean Lefebvre/Sénégal. Dans un langage moins codé, lorsque, dans une course, on fausse le départ, il est évident qu’on la perd d’avance. Si les techniciens des bureaux d’études ne prennent pas la peine de faire des études globales sérieuses de terrain pour déterminer les matériaux, les dimensionnements et les modules adéquats pour faire la conception des ouvrages, les conséquences ne peuvent qu’être néfastes quant à la qualité des ouvrages.
Sur le plan technique, les prescriptions entre différents acteurs de la construction routière sont toujours contradictoires. La voie est donc ouverte aux contre-performances ! Les différents acteurs « ne s’appuient jamais sur une connaissance locale et avérée des performances mécaniques des matériaux locaux », notamment les graveleux latéritiques. Les valeurs très dispersées données aux caractéristiques élastiques des matériaux, comme le module de déformation dans les rapports techniques des Dossiers d’Appel d’Offres (Dao), sont des éléments assez illustratifs. Sur les routes renforcées du Sénégal, la plupart des couches de base traitées au ciment subissent des déformations intenses ou atteignent une place de rupture prématurée. Il y a alors un problème avec les méthodes de dimensionnement utilisées au Sénégal. Cela démontre qu’en matière d’études routières, il n’y a pas de spécifications sérieuses appliquées comme normes auxquelles il doit être fait référence pour la latérite-ciment. Ces constations sont aussi valables dans les méthodologies d’approches des sols de plate-forme. Et à ce niveau, les techniques d’études des sols support sont aussi variées que les Bureaux d’études chargés d’effectuer les travaux routiers.
L’emploi de modules élevés diminue considérablement les épaisseurs de mise en œuvre et corrélativement les coûts d’exécution dans un projet. Leur surévaluation entraîne des épaisseurs de chaussée faible, donc un sous-dimensionnement des ouvrages. Le choix du module de la latérite améliorée au ciment et de sa résistance en flexion est déterminant dans l’application du dimensionnement rationnel aux structures routières. Ceci pose la nécessité de bien les définir au risque de ne pas atteindre les durées de service prévues. « Nous avons fait des études qui ont montré que les acteurs du Btp pèchent dans le choix des modules qui traduisent les capacités portantes des matériaux. Ils sont unanimes à dire que le module de la latérite est de 15000 bars alors que nos études ont montré que 10000 bars suffisent largement pour déterminer le module de ce matériau. Pis, au lieu d’envoyer des chefs de mission dans les chantiers, les maîtres d’ouvrage envoient le plus souvent des avocats qui ont tendance à ne défendre que le cahier de charges », accuse Abdoulaye Mbodji. En tout cas, une telle situation est fortement préjudiciable à la qualité de la route qui voit ainsi sa durée de vie réduite.
Le problème des matériaux est également devenu crucial au Sénégal. Il y a une forte raréfaction de matériaux. Pas assez de latérite et de basalte utilisés dans la construction de route. On retrouve ces matériaux à Ngoundiane Diack dans le département de Thiès ou dans le Kédougou, une zone complètement enclavée. Or, plus le tronçon de route à construire est loin de ces zones, les coûts de transport sont répercutés sur le coût de l’ouvrage. Mais, le problème le plus sérieux est celui de la latérite qui reste le matériau le plus utilisé au Sénégal. Non seulement la latérite devient rare, mais une latérite de qualité reste, de plus en plus, introuvable. Pis, une erreur monumentale sur le choix du Cbr (Californian Berius Ratio) de la latérite se glisse toujours dans tous les appels d’offres. Jusqu’aux années 90, il était convenu qu’ « une latérite à utiliser en fondation doit toujours avoir un Cbr de 60 ». Aujourd’hui, compte tenu de la raréfaction de ce matériau, les bureaux d’études ont tendance à rendre conventionnel un Cbr de 30 en fondation pour la même latérite. Or, c’est le Cbr qui détermine grossièrement la qualité ou la capacité de la latérite. « Plus le Cbr est grand, mieux est la latérite. Pour une bonne qualité des routes au Sénégal, il faut plutôt les faire avec un Cbr de 60 », informe le géotechnicien Abdou Lahat Ndiaye. Malheureusement, cette faute lourde commise par les techniciens est encore plus présente dans beaucoup de cahiers de charges.
Pis, au niveau de l’exécution des travaux, si une des trois entités en présence à savoir le maître d’ouvrage (l’Etat ou son représentant) qui pilote le bureau de contrôle, le bureau d’études et l’entreprise chargée d’exécuter les travaux tenue de respecter les injonctions du chef de mission, faillit à sa mission ou s’enlise dans une défaillance organisationnelle, les conséquences sont néfastes à la qualité de la route.
Même si les différentes entités que sont le bureau d’études, le bureau de contrôle et les entreprises encourent des sanctions en cas de manquement. Le bureau de contrôle et le maître d’ouvrage ont aussi la possibilité de faire arrêter les travaux déjà faits (chose rare) lorsque ceux-ci ne sont pas exécutés dans « les règles de l’art », c’est-à-dire suivant le cahier de charges.
PROCEDURES BIAISEES
Lorsque le maître d’ouvrage veut se faire construire une route, il est d’abord tenu de faire appel aux bureaux d’études. Le bureau d’études sélectionné va sur le terrain, fait ses investigations du point de vue géotechnique et géologique, de l’environnement et de la structure de la chaussée. C’est à la suite de ces travaux d’une équipe pluridisciplinaire mise en place pour les besoins, que le bureau d’études fait un cahier de charges et dit de quelle façon il veut que ce tronçon de route soit exécuté. Dans ce cahier de charges établi sur la base d’arguments techniques, il y a des critères de sélection auxquelles chaque entreprise soumissionnaire doit répondre, suivant le code des marchés publics du Sénégal qui détermine les critères de sélection des entreprises soumissionnaires. L’article 60 de ce code indique que « l’appel d’offres est la procédure par laquelle une autorité contractante attribue le marché, après appel à la concurrence, au candidat réunissant les conditions de qualification qui remet l’offre conforme évaluée la moins disante, sur la base de critères quantifiés en termes monétaires préalablement portés à la connaissance des candidats, sans négociation. L’appel d’offres peut être ouvert ou restreint. Il est dit ouvert lorsque tout candidat peut remettre une offre, et restreint lorsque seuls peuvent remettre une offre les candidats qui y ont été directement invités par l’Autorité Contractante…. »
Seulement, dans le milieu du Btp, il est facile de relever des couacs. Il y a souvent des compromissions dues à une dangereuse complicité entre les bureaux d’études, les bureaux de contrôle et les entreprises. L’absence de normes pour la construction de routes au Sénégal, laisse alors libre court à des dérives de toutes sortes. Au-delà de ces problèmes techniques, des aspects administratifs minent les dossiers d’appels d’offres. L’épineuse question de la corruption, de népotisme et de favoritisme dans la passation des marchés gangrène également le milieu du Btp. Même si les clauses contenues dans les cahiers de charges sont claires, les critères de sélection sont parfois volontairement exagérés pour éliminer la concurrence.
Alors que plus le nombre de soumissionnaires est grand, plus le maître d’ouvrage a une chance d’avoir de bons prix et de pouvoir apprécier la qualité des travaux. Comme tous ceux qui s’activent dans le Btp se connaissent, une entente tacite entre eux peut aussi être vite trouvée. Des entreprises aptes à soumissionner peuvent trouver une entente pour laisser une d’entre elles gagner un marché. Une entreprise peut aussi faire un black-out devant un marché pour laisser passer une autre moyennant un « dédommagement ». « Tout ceci aboutit à la mauvaise qualité des routes et ne joue pas en faveur de la fiabilité et de la bonne foi des entreprises choisies pour la réalisation des routes », se lamente Dominique Ndong, ingénieur polytechnicien. De ce point de vue, l’exagération des critères de sélection peut jouer sur la fiabilité des études techniques qui guident le cahier de charges.
Pis, le maître d’ouvrage a facilement la possibilité d’éliminer une entreprise en fixant les critères de sélection au-dessus de ses capacités. Si dans l’appel d’offres pour la réalisation d’un tronçon de route qui doit coûter 10 milliards, on exige des entreprises soumissionnaires un chiffre d’affaires de 20 milliards, cela sous-entend que toutes les entreprises sénégalaises sont quasiment éliminées d’avance. Ça a été le cas dans l’appel d’offres pour le marché de l’autoroute à péage. Il a fallu que l’entreprise Jean Lefebvre/Sénégal (Jls), pour contourner la mesure, fasse appel à des partenaires chinois pour se présenter au nom de « Talix Group ». A ces critères, du reste, restrictives, il faut ajouter les cahiers de prescription technique (Cpt) qui renferment des aspects visant à éliminer une ou des entreprise(s). L’illustration est faite dans l’appel d’offres pour la réalisation du tronçon de route Thiaroye/Fass Mbao. Il était indiqué, dans le cahier de charges que le tout venant (mélange de différents tas de matériaux utilisés dans le Btp) sera traité « au ciment et en centrale ». Là, c’est l’entreprise qui dispose d’une centrale qui a tendance à faire un meilleur prix parce que tout disponible chez elle. Par contre, celle qui ne dispose pas de cette capacité, risque de se confronter à un investissement plus élevé. Toutes ces considérations faussent la concurrence et influent sur la qualité des routes.
Le problème de la bonne foi et du respect des engagements des entreprises constitue aussi un obstacle. Pour preuve, certaines des entreprises auxquelles l’Aatr avait attribué les marchés ces dernières années, n’ont pas honoré leurs engagements. C’est le cas par exemple, du Groupe Disso S.A. Cette entreprise a été épinglée, par décision N°…/09/ARMP/CRD du 13 Janvier 2009, par le comité de règlement des différends de l’Armp, statuant en formation disciplinaire. Sur la saisine de l’Aatr, le Groupe Disso a été accusé d’avoir fourni, dans le cadre d’un appel d’offres, de fausses déclarations pour gagner le marché des travaux d’entretien courant des routes non revêtues du réseau classé de la région de Louga. Les faits ? A la suite de l’évaluation technique des offres du marché sus visé, l’AATR a constaté qu’un certain « Cheikh Wade est proposé au poste de géotechnicien par le Groupe DISSO S.A », alors que ce dernier travaille à temps plein à l’APIX (Agence chargée de la promotion de l’investissements et des grands travaux) et dit n’avoir pas autorisé le Groupe DISSO S.A. à utiliser son CV. Tout cela implique une différenciation qui fausse la concurrence et influe dans la durée de vie de la route.
Babou Birame FAYE
Nix
En Août, 2011 (19:16 PM)En Directe
En Août, 2011 (19:18 PM)le reste nous edifiera
Diaw12
En Août, 2011 (19:20 PM)F2re
En Août, 2011 (19:21 PM)Wax Waxeet
En Août, 2011 (19:25 PM)Tiers Mondiste
En Août, 2011 (19:26 PM)POURQUOI LA DEGRADATION PREMATUREE ?
Les infrastructures routières, au Sénégal, ont ceci en commun : elles se détériorent quelque temps après leur réalisation. Jusqu’à créer un malaise dans le milieu du Btp et au plus haut sommet de l’Etat, le maître d’ouvrage. Qu’est-ce qui explique ces errements ? Les réponses fournies à cet effet à La Gazette par des techniciens du Btp sont édifiantes
La scène s’est passée en 2002 sur la Route Nationale numéro 1 (RN1), à hauteur de Diouroup (20 kilomètres de Fatick). Le président Abdoulaye Wade, en tournée dans le Sine-Saloum, donne l’ordre au cortège de s’arrêter. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il sort de sa voiture, touche l’asphalte étalé sur la chaussée « garnie » de nids-de-poules et lance : « Désormais, je veux des routes dont la capacité de résistance est d’au moins 50 ans. Je demande à tous les démembrements de l’Etat du Sénégal à s’engager pour relever ce défi ». Le projet est ambitieux, mais fait sourire les « hommes de l’art » qui indiquent que « c’est utopique de penser à réaliser au Sénégal une route dont la durée de vie dépasse au plus 15 ans ». Abdoulaye Mbodji, directeur technique de l’entreprise Jean Lefebvre Sénégal (Jls) s’offusque d’emblée : « Quand le président Wade disait qu’il allait faire des routes dont la durée de vie est de 50 ans, on savait que c’était des blagues ». Car selon les techniciens du Btp, la durée de vie maximale d’une route ne dépasse pas 15 ans. L’ambition du président Wade est-elle alors une simple déclaration d’intention ou une folie de grandeur démesurée ? On peut le penser en raison du fait que des initiatives ont été prises depuis cette date, mais, le défi est, jusque-là, loin d’être relevé.
La plupart des routes qui ont vu le jour ces dernières années, se sont détériorées en l’espace de quelques années, pour ne pas dire, quelques mois. Les exemples de la route Fatick-Kaolack, de Kaolack-Mbirkilane, de Bargny-Fass Mbao (pour ne citer que celles-là) sont patents. Pourquoi les routes ne tiennent-elles donc pas longtemps au Sénégal ? Les réponses sont multiples et diverses, mais un fait reste constant : Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays africains, la construction de routes se fait sans normes. Elle se fait « avec des manquements allant de la conception des cahiers de charges à la maintenance (entretien) des infrastructures routières, en passant par l’exécution des travaux ». Il y a alors une grande possibilité de verser dans la médiocrité. Loin des critères d’excellence qui caractérisent un ouvrage fait « dans les règles de l’art ». Les infrastructures routières du Sénégal, ont fini de montrer des carences dues à des erreurs dans la conception répertoriées dans les dossiers des cahiers de charges, à des matériaux inadaptés, à une mauvaise exécution des travaux ou à un manque d’entretien des ouvrages…
ERREMENTS DANS LES TECHNIQUES UTILISEES
Dans la conception des cahiers de charges, on peut déceler deux séries de problèmes. Si l’Etat ou tout simplement le client a besoin de se faire construire une route, ce sont d’abord, les bureaux d’études qui soumissionnent. Dès qu’un bureau d’études gagne le marché, il élabore un cahier de charges basé sur les investigations menées sur le terrain. Si donc, il y a manquements à la conception, le jeu est faussé dès le départ. Or, le hic des bureaux d’études sénégalais est qu’ils se basent le plus souvent sur du « déjà fait ». « Nous travaillons en étroite collaboration avec les bureaux d’études, mais, il faut noter que les dossiers d’appels d’offres de la plupart de ces bureaux d’études sont faits sur la base de résultats réchauffés. Ils ne font que du « copier/coller » », regrette Abdoulaye Mbodji, directeur technique de l’entreprise Jean Lefebvre/Sénégal. Dans un langage moins codé, lorsque, dans une course, on fausse le départ, il est évident qu’on la perd d’avance. Si les techniciens des bureaux d’études ne prennent pas la peine de faire des études globales sérieuses de terrain pour déterminer les matériaux, les dimensionnements et les modules adéquats pour faire la conception des ouvrages, les conséquences ne peuvent qu’être néfastes quant à la qualité des ouvrages.
Sur le plan technique, les prescriptions entre différents acteurs de la construction routière sont toujours contradictoires. La voie est donc ouverte aux contre-performances ! Les différents acteurs « ne s’appuient jamais sur une connaissance locale et avérée des performances mécaniques des matériaux locaux », notamment les graveleux latéritiques. Les valeurs très dispersées données aux caractéristiques élastiques des matériaux, comme le module de déformation dans les rapports techniques des Dossiers d’Appel d’Offres (Dao), sont des éléments assez illustratifs. Sur les routes renforcées du Sénégal, la plupart des couches de base traitées au ciment subissent des déformations intenses ou atteignent une place de rupture prématurée. Il y a alors un problème avec les méthodes de dimensionnement utilisées au Sénégal. Cela démontre qu’en matière d’études routières, il n’y a pas de spécifications sérieuses appliquées comme normes auxquelles il doit être fait référence pour la latérite-ciment. Ces constations sont aussi valables dans les méthodologies d’approches des sols de plate-forme. Et à ce niveau, les techniques d’études des sols support sont aussi variées que les Bureaux d’études chargés d’effectuer les travaux routiers.
L’emploi de modules élevés diminue considérablement les épaisseurs de mise en œuvre et corrélativement les coûts d’exécution dans un projet. Leur surévaluation entraîne des épaisseurs de chaussée faible, donc un sous-dimensionnement des ouvrages. Le choix du module de la latérite améliorée au ciment et de sa résistance en flexion est déterminant dans l’application du dimensionnement rationnel aux structures routières. Ceci pose la nécessité de bien les définir au risque de ne pas atteindre les durées de service prévues. « Nous avons fait des études qui ont montré que les acteurs du Btp pèchent dans le choix des modules qui traduisent les capacités portantes des matériaux. Ils sont unanimes à dire que le module de la latérite est de 15000 bars alors que nos études ont montré que 10000 bars suffisent largement pour déterminer le module de ce matériau. Pis, au lieu d’envoyer des chefs de mission dans les chantiers, les maîtres d’ouvrage envoient le plus souvent des avocats qui ont tendance à ne défendre que le cahier de charges », accuse Abdoulaye Mbodji. En tout cas, une telle situation est fortement préjudiciable à la qualité de la route qui voit ainsi sa durée de vie réduite.
Le problème des matériaux est également devenu crucial au Sénégal. Il y a une forte raréfaction de matériaux. Pas assez de latérite et de basalte utilisés dans la construction de route. On retrouve ces matériaux à Ngoundiane Diack dans le département de Thiès ou dans le Kédougou, une zone complètement enclavée. Or, plus le tronçon de route à construire est loin de ces zones, les coûts de transport sont répercutés sur le coût de l’ouvrage. Mais, le problème le plus sérieux est celui de la latérite qui reste le matériau le plus utilisé au Sénégal. Non seulement la latérite devient rare, mais une latérite de qualité reste, de plus en plus, introuvable. Pis, une erreur monumentale sur le choix du Cbr (Californian Berius Ratio) de la latérite se glisse toujours dans tous les appels d’offres. Jusqu’aux années 90, il était convenu qu’ « une latérite à utiliser en fondation doit toujours avoir un Cbr de 60 ». Aujourd’hui, compte tenu de la raréfaction de ce matériau, les bureaux d’études ont tendance à rendre conventionnel un Cbr de 30 en fondation pour la même latérite. Or, c’est le Cbr qui détermine grossièrement la qualité ou la capacité de la latérite. « Plus le Cbr est grand, mieux est la latérite. Pour une bonne qualité des routes au Sénégal, il faut plutôt les faire avec un Cbr de 60 », informe le géotechnicien Abdou Lahat Ndiaye. Malheureusement, cette faute lourde commise par les techniciens est encore plus présente dans beaucoup de cahiers de charges.
Pis, au niveau de l’exécution des travaux, si une des trois entités en présence à savoir le maître d’ouvrage (l’Etat ou son représentant) qui pilote le bureau de contrôle, le bureau d’études et l’entreprise chargée d’exécuter les travaux tenue de respecter les injonctions du chef de mission, faillit à sa mission ou s’enlise dans une défaillance organisationnelle, les conséquences sont néfastes à la qualité de la route.
Même si les différentes entités que sont le bureau d’études, le bureau de contrôle et les entreprises encourent des sanctions en cas de manquement. Le bureau de contrôle et le maître d’ouvrage ont aussi la possibilité de faire arrêter les travaux déjà faits (chose rare) lorsque ceux-ci ne sont pas exécutés dans « les règles de l’art », c’est-à-dire suivant le cahier de charges.
PROCEDURES BIAISEES
Lorsque le maître d’ouvrage veut se faire construire une route, il est d’abord tenu de faire appel aux bureaux d’études. Le bureau d’études sélectionné va sur le terrain, fait ses investigations du point de vue géotechnique et géologique, de l’environnement et de la structure de la chaussée. C’est à la suite de ces travaux d’une équipe pluridisciplinaire mise en place pour les besoins, que le bureau d’études fait un cahier de charges et dit de quelle façon il veut que ce tronçon de route soit exécuté. Dans ce cahier de charges établi sur la base d’arguments techniques, il y a des critères de sélection auxquelles chaque entreprise soumissionnaire doit répondre, suivant le code des marchés publics du Sénégal qui détermine les critères de sélection des entreprises soumissionnaires. L’article 60 de ce code indique que « l’appel d’offres est la procédure par laquelle une autorité contractante attribue le marché, après appel à la concurrence, au candidat réunissant les conditions de qualification qui remet l’offre conforme évaluée la moins disante, sur la base de critères quantifiés en termes monétaires préalablement portés à la connaissance des candidats, sans négociation. L’appel d’offres peut être ouvert ou restreint. Il est dit ouvert lorsque tout candidat peut remettre une offre, et restreint lorsque seuls peuvent remettre une offre les candidats qui y ont été directement invités par l’Autorité Contractante…. »
Seulement, dans le milieu du Btp, il est facile de relever des couacs. Il y a souvent des compromissions dues à une dangereuse complicité entre les bureaux d’études, les bureaux de contrôle et les entreprises. L’absence de normes pour la construction de routes au Sénégal, laisse alors libre court à des dérives de toutes sortes. Au-delà de ces problèmes techniques, des aspects administratifs minent les dossiers d’appels d’offres. L’épineuse question de la corruption, de népotisme et de favoritisme dans la passation des marchés gangrène également le milieu du Btp. Même si les clauses contenues dans les cahiers de charges sont claires, les critères de sélection sont parfois volontairement exagérés pour éliminer la concurrence.
Alors que plus le nombre de soumissionnaires est grand, plus le maître d’ouvrage a une chance d’avoir de bons prix et de pouvoir apprécier la qualité des travaux. Comme tous ceux qui s’activent dans le Btp se connaissent, une entente tacite entre eux peut aussi être vite trouvée. Des entreprises aptes à soumissionner peuvent trouver une entente pour laisser une d’entre elles gagner un marché. Une entreprise peut aussi faire un black-out devant un marché pour laisser passer une autre moyennant un « dédommagement ». « Tout ceci aboutit à la mauvaise qualité des routes et ne joue pas en faveur de la fiabilité et de la bonne foi des entreprises choisies pour la réalisation des routes », se lamente Dominique Ndong, ingénieur polytechnicien. De ce point de vue, l’exagération des critères de sélection peut jouer sur la fiabilité des études techniques qui guident le cahier de charges.
Pis, le maître d’ouvrage a facilement la possibilité d’éliminer une entreprise en fixant les critères de sélection au-dessus de ses capacités. Si dans l’appel d’offres pour la réalisation d’un tronçon de route qui doit coûter 10 milliards, on exige des entreprises soumissionnaires un chiffre d’affaires de 20 milliards, cela sous-entend que toutes les entreprises sénégalaises sont quasiment éliminées d’avance. Ça a été le cas dans l’appel d’offres pour le marché de l’autoroute à péage. Il a fallu que l’entreprise Jean Lefebvre/Sénégal (Jls), pour contourner la mesure, fasse appel à des partenaires chinois pour se présenter au nom de « Talix Group ». A ces critères, du reste, restrictives, il faut ajouter les cahiers de prescription technique (Cpt) qui renferment des aspects visant à éliminer une ou des entreprise(s). L’illustration est faite dans l’appel d’offres pour la réalisation du tronçon de route Thiaroye/Fass Mbao. Il était indiqué, dans le cahier de charges que le tout venant (mélange de différents tas de matériaux utilisés dans le Btp) sera traité « au ciment et en centrale ». Là, c’est l’entreprise qui dispose d’une centrale qui a tendance à faire un meilleur prix parce que tout disponible chez elle. Par contre, celle qui ne dispose pas de cette capacité, risque de se confronter à un investissement plus élevé. Toutes ces considérations faussent la concurrence et influent sur la qualité des routes.
Le problème de la bonne foi et du respect des engagements des entreprises constitue aussi un obstacle. Pour preuve, certaines des entreprises auxquelles l’Aatr avait attribué les marchés ces dernières années, n’ont pas honoré leurs engagements. C’est le cas par exemple, du Groupe Disso S.A. Cette entreprise a été épinglée, par décision N°…/09/ARMP/CRD du 13 Janvier 2009, par le comité de règlement des différends de l’Armp, statuant en formation disciplinaire. Sur la saisine de l’Aatr, le Groupe Disso a été accusé d’avoir fourni, dans le cadre d’un appel d’offres, de fausses déclarations pour gagner le marché des travaux d’entretien courant des routes non revêtues du réseau classé de la région de Louga. Les faits ? A la suite de l’évaluation technique des offres du marché sus visé, l’AATR a constaté qu’un certain « Cheikh Wade est proposé au poste de géotechnicien par le Groupe DISSO S.A », alors que ce dernier travaille à temps plein à l’APIX (Agence chargée de la promotion de l’investissements et des grands travaux) et dit n’avoir pas autorisé le Groupe DISSO S.A. à utiliser son CV. Tout cela implique une différenciation qui fausse la concurrence et influe dans la durée de vie de la route.
Babou Birame FAYE
Sup
En Août, 2011 (19:26 PM)Coach Aris
En Août, 2011 (19:27 PM)Bay
En Août, 2011 (19:28 PM)Alzo
En Août, 2011 (19:30 PM)Ca Kanam
En Août, 2011 (19:30 PM)Bonne continuation et bonne chance
Jules César Le Grand Diatta
En Août, 2011 (19:30 PM)Tiersmondiste
En Août, 2011 (19:36 PM)POURQUOI LA DEGRADATION PREMATUREE ?
Les infrastructures routières, au Sénégal, ont ceci en commun : elles se détériorent quelque temps après leur réalisation. Jusqu’à créer un malaise dans le milieu du Btp et au plus haut sommet de l’Etat, le maître d’ouvrage. Qu’est-ce qui explique ces errements ? Les réponses fournies à cet effet à La Gazette par des techniciens du Btp sont édifiantes
La scène s’est passée en 2002 sur la Route Nationale numéro 1 (RN1), à hauteur de Diouroup (20 kilomètres de Fatick). Le président Abdoulaye Wade, en tournée dans le Sine-Saloum, donne l’ordre au cortège de s’arrêter. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il sort de sa voiture, touche l’asphalte étalé sur la chaussée « garnie » de nids-de-poules et lance : « Désormais, je veux des routes dont la capacité de résistance est d’au moins 50 ans. Je demande à tous les démembrements de l’Etat du Sénégal à s’engager pour relever ce défi ». Le projet est ambitieux, mais fait sourire les « hommes de l’art » qui indiquent que « c’est utopique de penser à réaliser au Sénégal une route dont la durée de vie dépasse au plus 15 ans ». Abdoulaye Mbodji, directeur technique de l’entreprise Jean Lefebvre Sénégal (Jls) s’offusque d’emblée : « Quand le président Wade disait qu’il allait faire des routes dont la durée de vie est de 50 ans, on savait que c’était des blagues ». Car selon les techniciens du Btp, la durée de vie maximale d’une route ne dépasse pas 15 ans. L’ambition du président Wade est-elle alors une simple déclaration d’intention ou une folie de grandeur démesurée ? On peut le penser en raison du fait que des initiatives ont été prises depuis cette date, mais, le défi est, jusque-là, loin d’être relevé.
La plupart des routes qui ont vu le jour ces dernières années, se sont détériorées en l’espace de quelques années, pour ne pas dire, quelques mois. Les exemples de la route Fatick-Kaolack, de Kaolack-Mbirkilane, de Bargny-Fass Mbao (pour ne citer que celles-là) sont patents. Pourquoi les routes ne tiennent-elles donc pas longtemps au Sénégal ? Les réponses sont multiples et diverses, mais un fait reste constant : Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays africains, la construction de routes se fait sans normes. Elle se fait « avec des manquements allant de la conception des cahiers de charges à la maintenance (entretien) des infrastructures routières, en passant par l’exécution des travaux ». Il y a alors une grande possibilité de verser dans la médiocrité. Loin des critères d’excellence qui caractérisent un ouvrage fait « dans les règles de l’art ». Les infrastructures routières du Sénégal, ont fini de montrer des carences dues à des erreurs dans la conception répertoriées dans les dossiers des cahiers de charges, à des matériaux inadaptés, à une mauvaise exécution des travaux ou à un manque d’entretien des ouvrages…
ERREMENTS DANS LES TECHNIQUES UTILISEES
Dans la conception des cahiers de charges, on peut déceler deux séries de problèmes. Si l’Etat ou tout simplement le client a besoin de se faire construire une route, ce sont d’abord, les bureaux d’études qui soumissionnent. Dès qu’un bureau d’études gagne le marché, il élabore un cahier de charges basé sur les investigations menées sur le terrain. Si donc, il y a manquements à la conception, le jeu est faussé dès le départ. Or, le hic des bureaux d’études sénégalais est qu’ils se basent le plus souvent sur du « déjà fait ». « Nous travaillons en étroite collaboration avec les bureaux d’études, mais, il faut noter que les dossiers d’appels d’offres de la plupart de ces bureaux d’études sont faits sur la base de résultats réchauffés. Ils ne font que du « copier/coller » », regrette Abdoulaye Mbodji, directeur technique de l’entreprise Jean Lefebvre/Sénégal. Dans un langage moins codé, lorsque, dans une course, on fausse le départ, il est évident qu’on la perd d’avance. Si les techniciens des bureaux d’études ne prennent pas la peine de faire des études globales sérieuses de terrain pour déterminer les matériaux, les dimensionnements et les modules adéquats pour faire la conception des ouvrages, les conséquences ne peuvent qu’être néfastes quant à la qualité des ouvrages.
Sur le plan technique, les prescriptions entre différents acteurs de la construction routière sont toujours contradictoires. La voie est donc ouverte aux contre-performances ! Les différents acteurs « ne s’appuient jamais sur une connaissance locale et avérée des performances mécaniques des matériaux locaux », notamment les graveleux latéritiques. Les valeurs très dispersées données aux caractéristiques élastiques des matériaux, comme le module de déformation dans les rapports techniques des Dossiers d’Appel d’Offres (Dao), sont des éléments assez illustratifs. Sur les routes renforcées du Sénégal, la plupart des couches de base traitées au ciment subissent des déformations intenses ou atteignent une place de rupture prématurée. Il y a alors un problème avec les méthodes de dimensionnement utilisées au Sénégal. Cela démontre qu’en matière d’études routières, il n’y a pas de spécifications sérieuses appliquées comme normes auxquelles il doit être fait référence pour la latérite-ciment. Ces constations sont aussi valables dans les méthodologies d’approches des sols de plate-forme. Et à ce niveau, les techniques d’études des sols support sont aussi variées que les Bureaux d’études chargés d’effectuer les travaux routiers.
L’emploi de modules élevés diminue considérablement les épaisseurs de mise en œuvre et corrélativement les coûts d’exécution dans un projet. Leur surévaluation entraîne des épaisseurs de chaussée faible, donc un sous-dimensionnement des ouvrages. Le choix du module de la latérite améliorée au ciment et de sa résistance en flexion est déterminant dans l’application du dimensionnement rationnel aux structures routières. Ceci pose la nécessité de bien les définir au risque de ne pas atteindre les durées de service prévues. « Nous avons fait des études qui ont montré que les acteurs du Btp pèchent dans le choix des modules qui traduisent les capacités portantes des matériaux. Ils sont unanimes à dire que le module de la latérite est de 15000 bars alors que nos études ont montré que 10000 bars suffisent largement pour déterminer le module de ce matériau. Pis, au lieu d’envoyer des chefs de mission dans les chantiers, les maîtres d’ouvrage envoient le plus souvent des avocats qui ont tendance à ne défendre que le cahier de charges », accuse Abdoulaye Mbodji. En tout cas, une telle situation est fortement préjudiciable à la qualité de la route qui voit ainsi sa durée de vie réduite.
Le problème des matériaux est également devenu crucial au Sénégal. Il y a une forte raréfaction de matériaux. Pas assez de latérite et de basalte utilisés dans la construction de route. On retrouve ces matériaux à Ngoundiane Diack dans le département de Thiès ou dans le Kédougou, une zone complètement enclavée. Or, plus le tronçon de route à construire est loin de ces zones, les coûts de transport sont répercutés sur le coût de l’ouvrage. Mais, le problème le plus sérieux est celui de la latérite qui reste le matériau le plus utilisé au Sénégal. Non seulement la latérite devient rare, mais une latérite de qualité reste, de plus en plus, introuvable. Pis, une erreur monumentale sur le choix du Cbr (Californian Berius Ratio) de la latérite se glisse toujours dans tous les appels d’offres. Jusqu’aux années 90, il était convenu qu’ « une latérite à utiliser en fondation doit toujours avoir un Cbr de 60 ». Aujourd’hui, compte tenu de la raréfaction de ce matériau, les bureaux d’études ont tendance à rendre conventionnel un Cbr de 30 en fondation pour la même latérite. Or, c’est le Cbr qui détermine grossièrement la qualité ou la capacité de la latérite. « Plus le Cbr est grand, mieux est la latérite. Pour une bonne qualité des routes au Sénégal, il faut plutôt les faire avec un Cbr de 60 », informe le géotechnicien Abdou Lahat Ndiaye. Malheureusement, cette faute lourde commise par les techniciens est encore plus présente dans beaucoup de cahiers de charges.
Pis, au niveau de l’exécution des travaux, si une des trois entités en présence à savoir le maître d’ouvrage (l’Etat ou son représentant) qui pilote le bureau de contrôle, le bureau d’études et l’entreprise chargée d’exécuter les travaux tenue de respecter les injonctions du chef de mission, faillit à sa mission ou s’enlise dans une défaillance organisationnelle, les conséquences sont néfastes à la qualité de la route.
Même si les différentes entités que sont le bureau d’études, le bureau de contrôle et les entreprises encourent des sanctions en cas de manquement. Le bureau de contrôle et le maître d’ouvrage ont aussi la possibilité de faire arrêter les travaux déjà faits (chose rare) lorsque ceux-ci ne sont pas exécutés dans « les règles de l’art », c’est-à-dire suivant le cahier de charges.
PROCEDURES BIAISEES
Lorsque le maître d’ouvrage veut se faire construire une route, il est d’abord tenu de faire appel aux bureaux d’études. Le bureau d’études sélectionné va sur le terrain, fait ses investigations du point de vue géotechnique et géologique, de l’environnement et de la structure de la chaussée. C’est à la suite de ces travaux d’une équipe pluridisciplinaire mise en place pour les besoins, que le bureau d’études fait un cahier de charges et dit de quelle façon il veut que ce tronçon de route soit exécuté. Dans ce cahier de charges établi sur la base d’arguments techniques, il y a des critères de sélection auxquelles chaque entreprise soumissionnaire doit répondre, suivant le code des marchés publics du Sénégal qui détermine les critères de sélection des entreprises soumissionnaires. L’article 60 de ce code indique que « l’appel d’offres est la procédure par laquelle une autorité contractante attribue le marché, après appel à la concurrence, au candidat réunissant les conditions de qualification qui remet l’offre conforme évaluée la moins disante, sur la base de critères quantifiés en termes monétaires préalablement portés à la connaissance des candidats, sans négociation. L’appel d’offres peut être ouvert ou restreint. Il est dit ouvert lorsque tout candidat peut remettre une offre, et restreint lorsque seuls peuvent remettre une offre les candidats qui y ont été directement invités par l’Autorité Contractante…. »
Seulement, dans le milieu du Btp, il est facile de relever des couacs. Il y a souvent des compromissions dues à une dangereuse complicité entre les bureaux d’études, les bureaux de contrôle et les entreprises. L’absence de normes pour la construction de routes au Sénégal, laisse alors libre court à des dérives de toutes sortes. Au-delà de ces problèmes techniques, des aspects administratifs minent les dossiers d’appels d’offres. L’épineuse question de la corruption, de népotisme et de favoritisme dans la passation des marchés gangrène également le milieu du Btp. Même si les clauses contenues dans les cahiers de charges sont claires, les critères de sélection sont parfois volontairement exagérés pour éliminer la concurrence.
Alors que plus le nombre de soumissionnaires est grand, plus le maître d’ouvrage a une chance d’avoir de bons prix et de pouvoir apprécier la qualité des travaux. Comme tous ceux qui s’activent dans le Btp se connaissent, une entente tacite entre eux peut aussi être vite trouvée. Des entreprises aptes à soumissionner peuvent trouver une entente pour laisser une d’entre elles gagner un marché. Une entreprise peut aussi faire un black-out devant un marché pour laisser passer une autre moyennant un « dédommagement ». « Tout ceci aboutit à la mauvaise qualité des routes et ne joue pas en faveur de la fiabilité et de la bonne foi des entreprises choisies pour la réalisation des routes », se lamente Dominique Ndong, ingénieur polytechnicien. De ce point de vue, l’exagération des critères de sélection peut jouer sur la fiabilité des études techniques qui guident le cahier de charges.
Pis, le maître d’ouvrage a facilement la possibilité d’éliminer une entreprise en fixant les critères de sélection au-dessus de ses capacités. Si dans l’appel d’offres pour la réalisation d’un tronçon de route qui doit coûter 10 milliards, on exige des entreprises soumissionnaires un chiffre d’affaires de 20 milliards, cela sous-entend que toutes les entreprises sénégalaises sont quasiment éliminées d’avance. Ça a été le cas dans l’appel d’offres pour le marché de l’autoroute à péage. Il a fallu que l’entreprise Jean Lefebvre/Sénégal (Jls), pour contourner la mesure, fasse appel à des partenaires chinois pour se présenter au nom de « Talix Group ». A ces critères, du reste, restrictives, il faut ajouter les cahiers de prescription technique (Cpt) qui renferment des aspects visant à éliminer une ou des entreprise(s). L’illustration est faite dans l’appel d’offres pour la réalisation du tronçon de route Thiaroye/Fass Mbao. Il était indiqué, dans le cahier de charges que le tout venant (mélange de différents tas de matériaux utilisés dans le Btp) sera traité « au ciment et en centrale ». Là, c’est l’entreprise qui dispose d’une centrale qui a tendance à faire un meilleur prix parce que tout disponible chez elle. Par contre, celle qui ne dispose pas de cette capacité, risque de se confronter à un investissement plus élevé. Toutes ces considérations faussent la concurrence et influent sur la qualité des routes.
Le problème de la bonne foi et du respect des engagements des entreprises constitue aussi un obstacle. Pour preuve, certaines des entreprises auxquelles l’Aatr avait attribué les marchés ces dernières années, n’ont pas honoré leurs engagements. C’est le cas par exemple, du Groupe Disso S.A. Cette entreprise a été épinglée, par décision N°…/09/ARMP/CRD du 13 Janvier 2009, par le comité de règlement des différends de l’Armp, statuant en formation disciplinaire. Sur la saisine de l’Aatr, le Groupe Disso a été accusé d’avoir fourni, dans le cadre d’un appel d’offres, de fausses déclarations pour gagner le marché des travaux d’entretien courant des routes non revêtues du réseau classé de la région de Louga. Les faits ? A la suite de l’évaluation technique des offres du marché sus visé, l’AATR a constaté qu’un certain « Cheikh Wade est proposé au poste de géotechnicien par le Groupe DISSO S.A », alors que ce dernier travaille à temps plein à l’APIX (Agence chargée de la promotion de l’investissements et des grands travaux) et dit n’avoir pas autorisé le Groupe DISSO S.A. à utiliser son CV. Tout cela implique une différenciation qui fausse la concurrence et influe dans la durée de vie de la route.
Babou Birame FAYE
De Grivaï Pamia "centrafrique"
En Août, 2011 (19:37 PM)Mais bravo aux lions pour ce grand match en se souvenant de la match de préparation contre la Centrafrique à Lille.
Wey Fipu
En Août, 2011 (19:37 PM)Koumen
En Août, 2011 (19:39 PM)Lyns
En Août, 2011 (19:41 PM)Babs
En Août, 2011 (19:46 PM)Abou
En Août, 2011 (19:46 PM)Jean
En Août, 2011 (19:48 PM)Dogue
En Août, 2011 (19:48 PM)EN BAS LA RTS
Noz
En Août, 2011 (19:48 PM)Boy Dakar
En Août, 2011 (19:50 PM)Ngqry
En Août, 2011 (19:56 PM)La RTS a une mission de service public et en ne montrant pas ce tournoi; démissionne de sa mission.
le ministére de tutéle doit rendre des explications au peuple.
Bravo aux lions; un jour ce pays sera différent
Bballer
En Août, 2011 (19:57 PM)Diw
En Août, 2011 (20:01 PM)Babs
En Août, 2011 (20:07 PM)Badar
En Août, 2011 (20:08 PM)You Paris
En Août, 2011 (20:10 PM)Azou
En Août, 2011 (20:10 PM)Senejam
En Août, 2011 (20:13 PM)Boy Pekin
En Août, 2011 (20:16 PM)Astel Houraye Sy
En Août, 2011 (20:18 PM)Juan Carlos
En Août, 2011 (20:24 PM)Serigne 23
En Août, 2011 (20:44 PM)Ndiaganiao
En Août, 2011 (20:51 PM)wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Président wade le Sénégal est content de toi, vous avez changé le visage du pays, vous avez développé les secteur de la santé, éducation, agriculture tec
Ndiaganiao est avec toi président 75% premier au premier vive wade alliés
Patisco
En Août, 2011 (20:52 PM)Vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ax
En Août, 2011 (20:56 PM)Ousmane Gaye
En Août, 2011 (21:18 PM)Sidérée
En Août, 2011 (21:19 PM)je ne pense pas que c'est un probléme de moyen parce que de l'argent à investir dans la lutte, le football et la politique y'en a
Mais investir dans une discipline qui ne vous interesse pas personnellement, pas question !!!
Quel égoïsme de votre part !!!!!!
PUTAIN !!!!!
Ms Tek Deal
En Août, 2011 (21:40 PM)Joe
En Août, 2011 (21:41 PM)Hamaza
En Août, 2011 (22:21 PM)Meule
En Août, 2011 (22:30 PM)La rts nous toujours offert les coupes d'afrique de foot et de basket.Je ne sais pas ce qui s'est passé pour qu'ils ne montrent pas les matchs mais c'est injuste de les accabler à elle seule et épargner les autres.
La concurrence sert à laisser souvent aux autres de montrer des choses.
Mtr
En Août, 2011 (22:40 PM)BONNE CONTINUATION
ET SI ON ?
Moom
En Août, 2011 (22:46 PM)Mouhaba
En Août, 2011 (22:47 PM)Coachyou
En Août, 2011 (22:49 PM)Djivo
En Août, 2011 (23:23 PM)Rts
En Août, 2011 (23:26 PM)GNOUNE WAKHREK
Waru
En Août, 2011 (23:46 PM),
Jzb
En Août, 2011 (00:11 AM)Paulguicounta
En Août, 2011 (00:41 AM)Yooo
En Août, 2011 (01:46 AM)wade dafa were alor svp gnoune nagne lene ko were way mome ak domame
Sadic
En Août, 2011 (02:23 AM)Obam
En Août, 2011 (02:27 AM)Pfff
En Août, 2011 (02:31 AM)Seneruss
En Août, 2011 (04:27 AM)Mandela Sow
En Août, 2011 (04:35 AM)Unpassant
En Août, 2011 (05:35 AM)Basketlover
En Août, 2011 (09:26 AM)Et Wade, je n'en parle même pas, wait and see...
Aux Basket Lovers !
En Août, 2011 (10:07 AM)Wakh Deug
En Août, 2011 (10:19 AM)Aby
En Août, 2011 (11:41 AM)Dilo
En Août, 2011 (12:04 PM)Zouka
En Août, 2011 (12:39 PM)FELICITATIONS
Bonne continuation
Patisco
En Août, 2011 (13:23 PM)C’est la confiance en soi qui fait un bon lutteur
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek 75% au premier tour
Ndiaganiao
En Août, 2011 (13:25 PM)Pour aider quelqu'un, il faut beaucoup de confiance en soi, c'est-à-dire avoir foi dans le monde
On ne peut vivre sans foi ni confiance en soi-même.
Monde tout tes fans sont content de ta confiance et de ta décision de soutenir wade en 2012
Vive wade et alliés 75% au premier tour
Agriculteur
En Août, 2011 (13:29 PM)Information
En Août, 2011 (13:48 PM)Quoi?
En Août, 2011 (13:50 PM)Fekke Dembu Senegal
En Août, 2011 (17:15 PM)Quel type de rapports le directeur général de la Sonatel entretient –il avec le président de la République, Me Abdoulaye Wade ? Si nous nous intéressons à ce sujet pour le moins banal, c’est parce que depuis les échanges jugés aigre-doux lors du conseil présidentiel consacré à la Sonatel entre les deux hommes, certains observateurs ne cessent de pérorer sur leur « passé commun ». Ainsi, d’aucuns ont même déclaré qu’entre le défunt père de Cheikh Tidiane Mbaye, le juge Kéba Mbaye en l’occurrence, entretenait des relations d’amitié tellement solides avec Me Abdoulaye Wade qu’en son absence du Sénégal pour des raisons professionnelles durant de longues années, l’avocat opposant n’a eu de cesse de « passer à la maison familiale pour s’enquérir de la situation des enfants » dont évidemment le directeur général de la Sonatel. Le juge Kéba Mbaye a longtemps servi au tribunal international de la Haye. Si Me Wade et lui se sont se sont connus depuis l’Ecole William Ponty de Sébikotane qui a formé beaucoup de cadres africains, certains proches de la famille de Kéba Mbaye avec qui nous avons discuté, estiment qu’« on force trop sur la dose en parlant des anciennes relations d’amitié entre les hommes ». De sources dignes de confiance, - et absolument sûres – « à part lors des funérailles du jugé Kéba Mbaye, Me Abdoulaye Wade n’a jamais mis les pieds dans la demeure familiale du défunt ». Autrement dit, la volonté prêtée au Chef de l’Etat, de vouloir se substituer au père naturel pour couver les enfants au nom de l’amitié édénique qu’il le lierait au président Kéba Mbaye de son vivant, n’existe que dans « l’imagination de ceux qui véhiculent une telle assertion dénudée de tout fondement ». Si le pouvoir compte alors sur cette corde sensible pour faire fléchir le boss de la Sonatel ou lui rabattre le caquet, il y a des rasions de croire que c’est peine perdue. On nous décrit un homme décidé à en découdre avec le soutien total des travailleurs et syndicalistes de la maison. A en croire un de nos interlocuteurs, Cheikh Tidiane Mbaye, n’apprécie pas, alors pas du tout, toute cette confusion entretenue autour de cette affaire de taxation des appels entrants surtout quand des individus veulent le faire passer pour un homme au service des intérêts français au détriment de sa patrie. Suivez notre regard !
Joliba
En Août, 2011 (17:20 PM)DIAW disait hier sur la rfm
que si l'on ne perd pas
par 20 buts d'écart,c'est
déja bien.Du coup j'étais
découragé,comme lui s'y
connait.Je crois qu'il ne
faut jamais s'avouer
vaincu d'avance dans une
compétition même devant
la dream team
americaine.chaque équipe
a sa chance si minime soit
elle et elle doit la jouer à
fond.L'Angola est favorite
ok,mais le SENEGAL est la
pour le titre doyen...donc
tout est possible à
condition d'y croire
Fekke Dembu Senegal
En Août, 2011 (17:41 PM)Quel type de rapports le directeur général de la Sonatel entretient –il avec le président de la République, Me Abdoulaye Wade ? Si nous nous intéressons à ce sujet pour le moins banal, c’est parce que depuis les échanges jugés aigre-doux lors du conseil présidentiel consacré à la Sonatel entre les deux hommes, certains observateurs ne cessent de pérorer sur leur « passé commun ». Ainsi, d’aucuns ont même déclaré qu’entre le défunt père de Cheikh Tidiane Mbaye, le juge Kéba Mbaye en l’occurrence, entretenait des relations d’amitié tellement solides avec Me Abdoulaye Wade qu’en son absence du Sénégal pour des raisons professionnelles durant de longues années, l’avocat opposant n’a eu de cesse de « passer à la maison familiale pour s’enquérir de la situation des enfants » dont évidemment le directeur général de la Sonatel. Le juge Kéba Mbaye a longtemps servi au tribunal international de la Haye. Si Me Wade et lui se sont se sont connus depuis l’Ecole William Ponty de Sébikotane qui a formé beaucoup de cadres africains, certains proches de la famille de Kéba Mbaye avec qui nous avons discuté, estiment qu’« on force trop sur la dose en parlant des anciennes relations d’amitié entre les hommes ». De sources dignes de confiance, - et absolument sûres – « à part lors des funérailles du jugé Kéba Mbaye, Me Abdoulaye Wade n’a jamais mis les pieds dans la demeure familiale du défunt ». Autrement dit, la volonté prêtée au Chef de l’Etat, de vouloir se substituer au père naturel pour couver les enfants au nom de l’amitié édénique qu’il le lierait au président Kéba Mbaye de son vivant, n’existe que dans « l’imagination de ceux qui véhiculent une telle assertion dénudée de tout fondement ». Si le pouvoir compte alors sur cette corde sensible pour faire fléchir le boss de la Sonatel ou lui rabattre le caquet, il y a des rasions de croire que c’est peine perdue. On nous décrit un homme décidé à en découdre avec le soutien total des travailleurs et syndicalistes de la maison. A en croire un de nos interlocuteurs, Cheikh Tidiane Mbaye, n’apprécie pas, alors pas du tout, toute cette confusion entretenue autour de cette affaire de taxation des appels entrants surtout quand des individus veulent le faire passer pour un homme au service des intérêts français au détriment de sa patrie. Suivez notre regard !
El Gringo
En Août, 2011 (17:53 PM)Topito
En Août, 2011 (18:34 PM)Macky Di Ngua Doul Diwoko
En Juillet, 2022 (12:49 PM)Patisco
En Août, 2011 (20:49 PM)vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ngagne__
En Août, 2011 (21:17 PM)Sénégalais
En Août, 2011 (23:04 PM)Wawelene
En Août, 2011 (02:47 AM)Rien
En Août, 2011 (07:35 AM)Tabs
En Août, 2011 (13:34 PM)C'est vraiment honteux qu'un pays comme le SENEGAL ne puisse pas pas diffuser les matchs de l'afrobasket alors que le SENEGAL y participe et que le basket nous ait valu autant de satisfactions (5 coupes d'AFRIQUE pour les hommes en attendant de remporter celui-ci inch'ALLAH).
C'est énervant de constater que nos dirigeants ne se sont même pas prononcer sur la non diffusion des matchs à travers la RTS qui a le devoir et l'obligation de nous le retransmettre car les employés sont rémunèrés par l'argent du contribuable: notre argent.
Mais hélas, ils préfèrent nous montrer les combats de lutte à longueur de journée comme si au SENEGAL il n'y avait que des lutteurs, ou faire la publicité d'un match des lions du foot qui aura en Septembre.
C'est de l'imcompétence et je n'ai les mots pour qualifier cette situation.
Bilel
En Août, 2011 (00:32 AM)Participer à la Discussion