Floue et très floue d’ailleurs ! C’est ce qui sied le plus à l’organisation de la prochaine coupe d’Afrique des nations de football après une nouvelle demande de report du Maroc suite à la propagation du virus à Ebola.
Face à cette situation, la confédération africaine reste intransigeante et entend organiser cette fête du football africain à la période indiquée (17 janvier – 8 février 2015). «Il est hors de question de reporter cette compétition», a déclaré en substance un membre du comité exécutif de l’organisation Constant Omari et qui doit rendre un verdict définitif ce mardi 11 novembre. Et des observateurs avertis se posent des questions.
La première est de savoir si une annulation est envisageable. A priori, cette option est écartée par la Caf. Du point de vue sportif, marketing et financier voir même de l’existence de la Caf, il a été toujours développé un argumentaire suffisant pour justifier que cette compétition n’ait jamais été reportée depuis 1957. Il en va de la survie même de la Confédération africaine de football. Quelles seraient les conséquences financières pour la CAF et les effets collatéraux sur ses partenaires commerciaux ou vis-à-vis du calendrier international ? Une situation que redoutent Hayatou et sa cour
La deuxième option pour organiser cette manifestation est de la délocaliser. Pour le moment seuls deux pays, jugés avoir des moyens, semblent être intéressés. Il s’agit du Nigeria et de l’Angola. Le pays des champions en titre paraît en pole position, à moins qu’il se pose des problèmes de sécurité avec la présence au Nord du groupe armé Boko Haram. Car dans ce pays, ce ne sont pas les infrastructures qui font défaut.
L’Angola semble également en lice, même si le souvenir de la CAN 2010 organisée sur ses terres ne plaide pas en sa faveur. Problèmes de transports, retards importants sur les lignes aériennes et la cherté de la vie…
Le troisième facteur favorable à l’organisation de cette Can, c’est sans doute une co-organisation. Jusque-là, seules deux éditions (2000 au Ghana et au Nigeria, et en 2012 avec le Gabon et la Guinée équatoriale) ont bénéficié d’une co-organisation. Seulement l’instance dirigeante du football africain ne semble pas partisane de cette solution, même si, en cas de nécessité, elle pourrait bien s’y plier. Plusieurs duos ont déjà émergé : Algérie/Tunisie, Gabon/Cameroun ou Gabon/Angola, le Gabon ne pouvant accueillir, tout seul, cette Can. Réponse ce mardi 11 novembre.
13 Commentaires
X)
En Novembre, 2014 (08:26 AM)Les marchés publics d’importance sont attribués soit par entente directe soit par appel d’appel dit consultation restreinte. Les vraies statistiques hélas ne sont pas publiés et peut-être pas publiables. Le Marché de la réhabilitation du Building de près d’une vingtaine de milliards octroyé à un marchand de carreaux en est un exemple typique. Comme le marché des inondations de 66 milliards. Comme d’ailleurs, en partie le marché de la salle de conférence de Diamniadio, une vieille idée du Président Wade totalement dénaturée.
Récemment, la presse a fait remarqué que déjà, en prenant pour base les dix derniers trimestres des régimes Wade et SALL, en se limitant aux ententes directes officielles, le régime de SALL avait dépassé de 52 milliards celui de Wade et nul doute que les choses vont aller crescendo.
Il n’y a pratiquement plus d’appel d’offres ouvert donc c’est le régime des ententes indirectes qui domine très largement les marchés publics. Tout le monde s’accord à dire que le taux marchés d’entente (directe et indirecte) est un indice certain de corruption.
Il est heureux que certains partenaires au développement n’aient pas donné leur accord sur une modification substantielle du code des marchés. Ils allaient dévorer le budget en un temps record. Le régime s’était plaint à satiété du code des marchés en insistant sur la longueur des délais et sur ses objectifs qui ne pourront être atteints. Au finish, ce sont des modifications mineures comme le relèvement de certains seuils qui ont été acceptés. Les conditions sur les ententes directes contenues dans le décret de 2011 sont par exemple totalement maintenues.
Tout le monde se rend compte peu à peu de la gestion si peu vertueuse du régime de Macky SALL.
Inquiet
En Novembre, 2014 (08:31 AM)Platinite
En Novembre, 2014 (08:35 AM)Marochein
En Novembre, 2014 (08:52 AM)Lucky Luke
En Novembre, 2014 (08:53 AM)Pharoah
En Novembre, 2014 (09:26 AM)Maroc_out
En Novembre, 2014 (09:28 AM)Fiscaliste
En Novembre, 2014 (09:39 AM)Ok Maroc
En Novembre, 2014 (09:39 AM)Z
En Novembre, 2014 (10:37 AM)Am
En Novembre, 2014 (10:50 AM)Job
En Novembre, 2014 (12:41 PM)Kk
En Novembre, 2014 (13:44 PM)Cette réponse indique clairement que la Fédération Royale Marocaine de Football réitère son refus d’organiser la compétition aux dates indiquées (17 janvier – 8 février 2015).
Par conséquent, ayant notifié le 03 Novembre dernier sa décision ferme et unanime de maintenir la compétition aux dates indiquées, le Comité Exécutif confirme que la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015 n’aura pas lieu au Maroc.
La Commission d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations Orange appliquera ultérieurement les dispositions règlementaires qui s’imposent, suite au non-respect par la Fédération Royale Marocaine de Football des clauses règlementaires et contractuelles, dont celles stipulées dans l’Accord Cadre signé entre la CAF et la Fédération Royale Marocaine de Football en avril 2014
Le Comité Exécutif a pris note de la réception, le 10 Novembre 2014, de quelques candidatures d’associations nationales confirmant leur souhait d’organiser la compétition 2015 aux dates arrêtées. Ces candidatures sont actuellement à l’étude, et le Comité Exécutif finalisera la sélection de l’association nationale retenue sous peu, et confirmera le lieu et la date du tirage au sort de la phase finale par la même occasion.
Le Comité Exécutif confirme donc le maintien des journées éliminatoires 5 et 6 qui auront lieu au courant du mois (14/15 novembre et 19 novembre), permettant la qualification des 15 équipes qui se joindront à la sélection nationale du pays hôte.
Aussi et suite au refus de la partie marocaine, le Comité Exécutif décide que l’équipe nationale du Maroc est automatiquement disqualifiée et ne pourra prendre part à la 30eme édition de la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015.
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