La phase de poules de la CAN 2019 est terminée, place désormais aux huitièmes de finale. Retour sur le top 3 des équipes qui ont déçu durant le premier tour.
Annoncés outsiders, voire favoris, ils ont déçu. L'Afrique du Sud, la République démocratique du Congo et la Tunisie n'ont pas convaincu lors de ce premier tour de la CAN 2019. Et si les trois nations sont toutefois qualifiées pour les huitièmes de finale, il faudra que chacune d'entre elles haussent son niveau de jeu. Sans quoi, l'aventure égyptienne pourrait tourner court. Tour d'horizon.
l'Afrique du Sud en manque de régularité
Certes, les Bafana Bafana n'ont pas hérité du tirage le plus clément en Egypte. Placée dans le groupe D, l'Afrique du Sud s'est notamment coltinée deux poids lourds continentaux : le Maroc et la Côte d'Ivoire. Mais doté d'une génération prometteuse, le pays-hôte du Mondial 2010 se savait aussi attendu au tournant. Problème, les hommes de Stuart Daxter ont affiché leur plus gros défaut. : le manque de régularité. Une carence qui avait déjà failli coûter la place des champions d'Afrique 1996 dans ce tournoi lors des éliminatoires. Absente de l'édition 2017, l'Afrique du Sud est donc entrée en lice face à la Côte d'Ivoire par une défaite (0-1).
Les Bafana Bafana se sont ensuite repris, en dominant logiquement la Namibie (1-0). Une défaite, une victoire ... et une nouvelle désillusion pour les partenaires du Strasbourgeois Mothiba. Cette fois-ci, face au Maroc (0-1). Un parcours qui illustre parfaitement l'absence de régularité des Sud-Africains. Avec trois petits points au compteur, ils doivent leur qualification pour les huitièmes de finale à un statut de meilleurs troisièmes du tournoi. Plutôt solides défensivement (2 buts encaissés) mais faibles offensivement (1 seul petit but), les Sud-Af' devront désormais élever leur niveau pour réaliser l'exploit face au pays-hôte égyptien durant le tour suivant, samedi, à 21h.
La RDC et le doux rêve d'un remake
Elle aussi ne doit son salut qu'à son statut de meilleure troisième. A l'instar de l'Afrique du Sud, la République démocratique du Congo n'a compilé que trois petits points lors de son premier tour, et ce, malgré une poule abordable. Hormis le pays-hôte égyptien, épouvantail du groupe A, les Léopards ont fait face au Zimbabwe et à l'Ouganda. Surprise d'entrée par le dernier nommé (0-2), les coéquipiers de Cédric Bakambu ont touché le fond lors du second match contre les Pharaons (0-2). Au bord du gouffre, la RDC a sauvé sa peau en étrillant le Zimbabwe (4-0).
Insuffisant cependant. Dotés d'un effectif compétitif, les Léopards nourrissent de grandes ambitions. Leur dernier sacre dans la compétition remonte à 1974. Un succès acquit en ... Egypte. Mais pour imiter leurs glorieux aînés, les hommes de Florent Ibenge vont devoir montrer autre chose. Et ce, dès dimanche. La RDC s'apprête effectivement à défier la surprise du tournoi, Madagascar, en huitième de finale. Les doubles champions d'Afrique sont prévenus. Novices dans la compétition, les Malgaches n'auront strictement rien à perdre à Alexandrie. En tout cas beaucoup moins que leur adversaire.
La Tunisie n'y arrive pas
Sûrement la sélection la plus décevante jusqu'ici. Présente en Russie lors du Mondial 2018, la Tunisie n'a pour l'instant pas assumée son statut de favorite. Les Aigles de Carthage, placés dans le groupe E, s'offrent les huitièmes de finale de manière assez ... miraculeuse. Trois petits points auront suffit aux hommes d'Alain Giresse pour finir à la deuxième place du groupe E, afin d'entrevoir les huitièmes. Tour à tour, l'Angola (1-1), le Mali (1-1) et la Mauritanie (0-0) sont parvenus à museler les champions 2004.
Peu en vue offensivement, les Maghrébins possèdent pourtant de quoi faire trembler le Continent Noir, avec notamment Msakni, Sliti, Khazri ou encore Badri. Lundi, les Aigles de Carthage s'apprêtent à affronter le Ghana dans une rencontre au couteau. Les Tunisiens seront donc obligés d'élever leur niveau de jeu pour prolonger l'aventure en Egypte. Et retrouver, enfin, le dernier de la compétition continentale. Chose que les partenaires d'Aymen Ben Mohamed n'ont plus réussi depuis leur sacre en 2004. Une éternité, en somme.
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