Les équipes nationales - garçons et filles - de taekwondo du Sénégal sont transportées et hébergées dans des "conditions difficiles", à 24 heures du coup d’envoi de la Coupe du monde francophone de cette discipline, a-t-on appris jeudi auprès de leur encadrement.
Les deux équipes sont confrontées à des "problèmes", qui affectent "le transport, l’hébergement, le paiement des primes, et même la restauration" de leurs membres, selon leur entraîneur, Seynabou Diouf.
Elles vont participer à la Coupe du monde francophone de taekwondo, qui aura lieu vendredi et samedi, à Dakar, en marge du 15e sommet de la Francophonie prévu samedi et dimanche, dans la capitale sénégalaise.
Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, est le parrain de la compétition.
"Nous n’avons pas les équipements nécessaires pour nous entraîner, et nos primes ne sont pas encore payées", a expliqué Seynabou Diouf, dans un entretien avec l’APS, en marge d'une séance d'entraînement.
Huit garçons et autant de filles vont représenter le Sénégal à la Coupe du monde francophone de taekwondo, qui va se dérouler au stade Marius Ndiaye.
"A l’aller comme au retour, nous marchons de notre hôtel au centre d’entrainement, deux endroits distants d'un kilomètre au moins. C’est inadmissible lorsqu’on prépare une Coupe du monde", s’est inquiétée Seynabou Diouf.
"On n’a même pas d’eau. C’est le médecin des équipes qui en achète pour nous", a-t-elle révélé.
En même temps qu’elle entraîne les filles, Seynabou Diouf assure la relève de l’entraîneur des garçons, qui est absent.
Balla Dièye, le capitaine de l’équipe masculine de taekwondo, rentré d’Allemagne mardi, dit avoir payé son billet d’avion, pour regagner le Sénégal, avec ses propres moyens. "On ne m’a pas remboursé les frais du billet jusqu’à présent", dit-il.
"L’équipe s’entraîne depuis plusieurs mois. Personne d’entre nous n’a reçu paiement d’une prime ou d’une indemnité. Nous avons des problèmes, pour notre hébergement et notre restauration", se désole Balla Dièye.
Il craint que ces difficultés influent sur les performances des équipes sénégalaises.
"Un athlète qui ne se nourrit pas [correctement] pendant 24 heures, cela déteint forcément sur ses performances", affirme-t-il, souhaitant que les autorités sénégalaises viennent en aide à leurs représentants à la compétition.
Dix-huit équipes de pays francophones seront représentées à Dakar.
2 Commentaires
Bass
En Novembre, 2014 (18:53 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (11:04 AM)Participer à la Discussion