Le même sang coule dans leurs veines. Ils ont la même passion pour le basket. Approximativement, le même parcours (Duc, Etats-Unis, Arabie Saoudite). Djibril et Khouraïchi Thiam tiennent le virus de la balle orange de leurs parents.
L’HERITAGE
Djibril : «Mon frère et moi avons commencé le sport par les arts martiaux. Et comme nos parents sont d’anciens basketteurs, impliqués dans l’encadrement du Duc et des équipes nationales, le glissement vers les parquets n’était qu’une question de temps. Après les arts martiaux, j’ai commencé le basket au Duc.»
Khouraïchi : «Nos deux parents pratiquaient le basket. Mon père a joué au DUC, au Rouen Université Club, en Equipe nationale. Il a été également champion de Normandie en karaté. Ma mère fut internationale de basket. Elle a été capitaine de l’Equipe nationale du Sénégal et championne d’Afrique. C’est normal que le basket soit un héritage pour nous.»
Djibril : «Nos parents nous ont coachés et soutenus dans tout ce que nous avons voulu entreprendre, parce que nous avons toujours bien travaillé à l’école. Pour la pratique du basket, ils avaient créé autour de nous un environnement propice. Ils nous mettaient dans de bonnes conditions. Equipements, ballons, chaussures, on avait tout pour pratiquer le basket. Il y avait toujours ce coaching à la maison. Nos parents suivent toujours nos matchs, pour ensuite faire le débriefing.»
Khouraïchi : «Nos parents nous ont couvés et nous couvent encore aussi naturellement que possible, sans être possessifs ni envahissants. Ayant été des sportifs de haut niveau, ils nous suivaient de près sans donner l’impression de nous surveiller. Mais ils devenaient intraitables dès qu’il s’agissait des études, qui ont toujours été leur priorité.»
LE PROFESSIONNALISME
Djibril : «J’ai débuté au Duc (Dakar Université Club). Mais après le Bac, j’ai eu la chance d’obtenir une bourse sports/études aux Etats-Unis. J’ai commencé à l’université de Baylor, puis à celle du Wyoming où j’ai gradué. Mais j’ai commencé ma carrière professionnelle au Qatar, dans un club qui s’appelle «Al Saad». Nous avons été champions et je fus Mvp lors de la finale. La saison suivante, j’ai joué en ABA où j’ai été finaliste et meilleur joueur du championnat. Cela m’a valu une invitation aux tournois d’été de la Nba (Nba Summer League), avec Indiana Pacers. L’année suivante (2013-2014), j’ai évolué au Japon dans l’équipe de Toyama Grouses et j’ai aussi été finaliste. En 2014-2015, j’ai été champion d’Arabie Saoudite avec le Club Ohod.»
Djibril : «J’ai été présélectionné pour la Coupe d’Afrique 2013, mais je n’ai finalement pas été retenu. Ça se comprend, parce que j’ai rejoint la tanière tardivement. Ayant attendu en vain un billet d’avion que devait m’envoyer la Fédération, j’ai acheté moi-même mon billet pour rallier Dakar.»
Khouraïchi : «C’est une question à laquelle je ne saurais apporter une réponse objective. Par contre, je reste disponible pour défendre les couleurs de mon pays. Je serai fier d’apporter ma contribution, qui pourra aider mon pays à se hisser à nouveau sur la plus haute marche du podium du basket africain et pourquoi pas mondial.»
LES DEBOIRES DE DJIBRIL AU MONDIAL
QUALITES ET DEFAUTS ?
Djibril : «Khouraïchi est un basketteur complet, technique et explosif dans son jeu. Il sait analyser et s’adapter à n’importe quelle situation de jeu, en défense comme en attaque. Sa taille et sa maîtrise technique lui permettent d’imposer son jeu à n’importe quel adversaire. C’est un arrière-ailier qui peut jouer grand, comme il peut faire office de meneur. Il est très dynamique et a un esprit de leader, un moral de gagneur. Cela le pousse à vouloir toujours donner le meilleur de lui-même. Ce qui est très rare de nos jours.»
Khouraïchi : «Djibril est très polyvalent : meneur de jeu ou pivot. Ce qui fait de lui un joueur complet contre qui il est très difficile de défendre. Sa taille et son physique lui permettent d’imposer son jeu à tout adversaire. C’est un joueur très intelligent, avec une forte personnalité, un esprit de leader et de gagneur. Adroit à l’intérieur comme à l’extérieur, il est très technique et très puissant dans la finition. Cela le met à l’aise dans toutes les situations de jeu. C’est un gros avantage pour toute équipe qui le compte dans son effectif. Malgré son air calme, il a une forte personnalité. C’est sa force car l’adversaire s’y laisse toujours prendre. Pour ses défauts, je laisse la critique aux techniciens « rire ».»
L’AVIS DES PARENTS
Djibril : «Nos parents regardent nos matches et nous envoient des critiques, en toute connaissance de cause. Notre père a enseigné à l’INSEPS et beaucoup de ses anciens élèves sont dans l’encadrement technique des fédérations nationales et dans les directions du ministère des Sports. Les conseils de notre mère nous permettent de nous améliorer. Tous deux ont eu à évoluer au plus haut niveau.»
Khouraïchi : «Après chaque saison, nous faisons un bilan général avec les parents, qui regardent nos matchs. Ils sont attentifs à tout et leurs critiques très techniques sur nos erreurs et lacunes. Lorsque nous sommes à la maison, les critiques s’accompagnent quelquefois de démonstrations, à la grande joie de tous. Ils savent apprécier nos progrès aussi. Ils sont notre premier public et nos premiers supporters. Ils nous aident à parfaire notre jeu pour tendre vers le meilleur.»
15 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2015 (22:27 PM)Doomu_africa
En Juin, 2015 (00:11 AM)Anonyme
En Juin, 2015 (00:51 AM)Mouskha
En Juin, 2015 (10:47 AM)Moustapha Siuleymane
En Juin, 2015 (11:12 AM)Anonyme
En Juin, 2015 (11:25 AM)Avec ou sans eux, il n y aura ni un plus, ni un moins pour l'équipe nationale. les champions c'est comme Gorgui Dieng. Lui, c'est une valeur sûre et un vrai international ; il n'a pas besoin qu'on lui fasse de la pub car sa notoriété se fait toute seule. Yè'ne sénégalais yii daniou bougue gnou kham lène coûte que coûte, daniou bougua siiw, bougueu niou lène dii toudeu.
Moustapha Souleymane
En Juin, 2015 (11:53 AM)Ils ont le basket dans le sang et comme le dit les lutteurs "Mon Pere est basketteur Ma Mere est basketteuse resument tous" Allez demander à Gorgui s"il connait ces gosses
Anonyme
En Juin, 2015 (12:22 PM)Ca ne sera que bénéfique pour le Sénégal !!!!
Anonyme
En Juin, 2015 (13:20 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (18:39 PM)Cheikh Sarr décide certes, mais Dieu dispose ! Ils n'apporteront rien d'extraordinaire ces 2 frères. Ce sont de simples mortels et pas des sur-humains. Ce n'est pas à cause d'eux que le Sénégal remportera la coupe faut arrêter. Ils parait qu'ils sont bien encadrés et élevés par des parents soi-disant exemplaires mais cela ne fait pas d'eux des êtres parfaits. donc arrêtez ces éloges surfaits please !!!
Témoignage
En Juin, 2015 (19:08 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (21:04 PM)The Game
En Juin, 2015 (23:15 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (15:37 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (15:45 PM)Participer à la Discussion