L'entraîneur de Besiktas Senol Günes a quitté vendredi l'hôpital où il était soigné après avoir été blessé à la tête la veille par un jet de projectile lors d'un derby stambouliote à Fenerbahçe, un incident qui a provoqué l'arrêt définitif de la rencontre, peu avant l'heure de jeu. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé Senol Günes pour prendre de ses nouvelles.
Günes, âgé de 65 ans, avait été blessé à la tête par ce que les médias turcs décrivent comme un briquet jeté depuis les tribunes de Fenerbahçe. Une trentaine de supporters, selon la presse, dont l'homme soupçonné d'avoir lancé l'objet, ont été interpellés. La plupart ont été relâchés, mais l'auteur présumé du jet de projectile était toujours en garde à vue vendredi, selon l'agence de presse Dogan. Günes, qui avait reçu en urgence dans les vestiaires cinq points de suture au crâne, est sorti vendredi matin de l'hôpital où il a passé la nuit en observation, a rapporté l'agence de presse Dogan, précisant que son état était "bon".
"La nuit où le football est mort" Les images impressionnantes de l'entraîneur au sol se tenant la tête ont suscité l'indignation en Turquie, où Günes est particulièrement respecté pour sa carrière et ses manières posées qui tranchent dans un pays où le football déchaîne les passions. "La nuit où le football est mort", titrait ainsi Hürriyet, journal le plus vendu en Turquie. "Notre football est aux urgences", déplorait le grand quotidien sportif Fanatik, avec une photo de Günes sur un brancard, le visage tordu de douleur.
1 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2018 (17:24 PM)Inadmissible le geste des supporters mais de là à embastiller 30 personnes ....il va bientôt déclarer que ces "terroristes" son mot favori, ont été envoyé par son ex-copain Guhlen....
Erdogan s'étonne de la violence, alors que c'est lui au départ qui la sème dans tout le pays avec ses exactions .
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