Mais comment les Parisiens ont-ils bien pu perdre ce match, alors qu’ils ont joué en supériorité numérique pendant plus d’une heure, et qu’ils ont même joué à 11 contre 9 pendant 30 minutes ? Vous l’aurez compris, l’arbitrage aura été au centre pendant 90 minutes. L’entraîneur rennais, Frédéric Antonetti, avait déjà mis la pression sur l’arbitrage par medias interposés en milieu de semaine.
Quoi qu’il en soit, les Rennais ont démarré la rencontre sur les chapeaux de roue, pressant très haut les Parisiens et comptant sur la vitesse et la technique de Pitroipa et Alessandrini. Pris à la gorge, les joueurs de Carlo Ancelotti ne parviennent pas à mettre leur jeu en place et, sur une relance compliquée de Papus Camara, titularisé arrière-droit en raison de la blessure de Jallet et la suspension de Van der Wiel, Romain Alessandrini déclenche une volée croisée subite qui rase la pelouse et trompe un Sirigu pris de vitesse. Menés au score, les joueurs de la capitale vont néanmoins se réveiller comme par magie, et presser des Rennais pas mécontents de laisser leurs adversaires faire le jeu.
Oui mais voilà, quand Paris a le ballon, Paris peut être dangereux. Après une première banderille, où Lavezzi sert Nenê qui trouve le poteau, Pastore trouve le Brésilien d’une passe aux 35 mètres dans le dos de la défense. Nenê, peu utilisé cette saison, montre qu’il n’a rien perdu de sa technique, et égalise d’un lob tout en toucher qui vient mourir sous la transversale.
Sans attaquant de métier, les Parisiens misent eux aussi sur la technique de Lavezzi et la vitesse de Ménez. D’ailleurs, sur un nouveau ballon en profondeur, l’attaquant parisien est fauché par Benoît Costil, qui sort tout crampons dehors. Le choc est impressionnant mais, même si le gardien rennais touche le ballon, il fauche bel et bien Ménez et récolte un carton rouge logique. Erding sort pour Cheikh Ndiaye, qui va sortir le match de sa vie.
Les Parisiens reprendront leur marche en avant mais, sur un coup franc aux abords de la surface, Julien Féret surprend tout le monde en contournant le mur et en surprenant Sirigu pour la seconde fois, alors que le portier transalpin n’a pas eu grand chose à réaliser. Stupeur au Parc, qui encaisse un but en supériorité numérique.
Le reste du match sera du même accabit. Avec une possession de balle aux deux tiers, les Parisiens se procureront de nombreuses occasions, ce d’autant plus qu’en début de seconde période, Jean II Makoun est lui aussi expulsé, pour un deuxième jeune. Les Parisiens toucheront du bois deux fois, par Hoarau et Pastore, obtiendront près de 20 corners, mais la défense des Rennais sera héroïque.
Avec un peu plus de chance, moins d’héroïsme chez les Rennais, et surtout une bien meilleure maîtrise collective, les Parisiens se seraient évités de répondre à bien des questions. Au lieu de cela, voici un troisième match consécutif sans victoire, en plein mois de novembre, mois de toutes les crises pour le club de la capitale. La saison est encore bien longue, et les dégâts limités. Mais ceux qui sont persuadés d’une Ibra-dépendance ne manqueront pas de poser de nouveau la question.
7 Commentaires
Un
En Novembre, 2012 (20:49 PM)Jetrix
En Novembre, 2012 (20:50 PM)Barca
En Novembre, 2012 (20:51 PM)Le Footeux
En Novembre, 2012 (20:52 PM)Le Footeux
En Novembre, 2012 (20:56 PM)Supermariobros
En Novembre, 2012 (22:25 PM)il faudra encore le voir a l'oeuvre la semaine prochaine lors de RENNES-EVIAN
Mais ces gardien mérite d'etre dans la selection senegalaise !! BIG UP a cheikh tidiane ndiaye
Laaay
En Novembre, 2012 (23:13 PM)Participer à la Discussion