Confrontées à la propagation du virus Ebola en Afrique de l'Ouest, les autorités footballistiques continentales font face à un casse-tête. À l'approche des éliminatoires de la CAN-2015, plusieurs matches pourraient être délocalisés, voire annulés.
L’épidémie de la fièvre Ebola, qui ravage actuellement l'ouest du continent africain, impacte également le football. Début septembre se tiendront les éliminatoires de la CAN-2015 qui se doit se dérouler en janvier prochain, au Maroc. Mais face à la propagation du virus, qui a fait plus de 1 300 morts selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plusieurs pays ont déjà pris des dispositions, afin de ne pas faire du football un vecteur de transmission de la maladie.
À la fin du mois de juillet, la Fédération de football des Seychelles avait décidé de déclarer forfait pour le match qualificatif de sa sélection, prévu en Sierra Leone le 2 août, où au moins 374 individus sont décédés en raison de la fièvre.
Dans la foulée, le 4 août, la Fédération de Sierra Leone avait annoncé la suspension de toutes les rencontres prévues sur son territoire pour une durée minimum d'un mois.
La CAF impose une délocalisation des matchs
Mi-août, la Confédération africaine de football (CAF) a pris les devants, décidant d’interdire les matches programmés en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone jusqu’à nouvel ordre.
Dans une circulaire transmise à ses 54 fédérations membres, l’instance footballistique africaine s’explique : "La CAF maintiendra ses calendriers de matches sur l’ensemble du continent africain, à l’exception de trois pays, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, ces derniers ayant enregistré un nombre de cas important".
La Confédération, qui explique avoir pris cette décision de concert avec l’OMS, précise qu’elle a demandé "aux trois fédérations de délocaliser dans un pays neutre les matches de leurs équipes participant aux compétitions de la CAF, et ce, pour une période allant jusqu’à la mi-septembre 2014", période durant laquelle une nouvelle évaluation de la situation doit être menée.
La Guinée au Maroc
Si pour le Liberia, déjà éliminé dans la course à la qualification pour la CAN-2015, l’impact de cette décision est limité, la Guinée et la Sierra Leone sont depuis confrontés à un véritable casse-tête.
Le 19 août, après plusieurs jours de tractations avec son homologue marocaine, la fédération guinéenne est tout de même parvenue à trouver un stade pour son premier match de poule, face au Togo (Groupe F), le 5 septembre. Un accord qui permettra aux joueurs du sélectionneur français Michel Dussuyer de recevoir leurs adversaires togolais au stade Mohammed V de Casablanca.
La Sierra Leone dans l’impasse
En revanche, pour la Sierra Leone, qui devait se rendre en Côte d’Ivoire le 6 septembre (Groupe D), l’équation semble plus complexe. Le 20 août, le ministère des Sports ivoirien a annoncé que le pays avait décidé d'interdire toutes les compétitions sportives sur son territoire "jusqu'à nouvel ordre", laissant à la CAF le soin de trouver un pays d’accueil pour la rencontre.
À deux semaines du coup d’envoi des éliminatoires, la Fédération ivoirienne de Football et la CAF n’ont toujours pas statué sur la tenue de la rencontre. Pour l’heure, difficile de savoir si elle sera maintenue – les autorités ivoiriennes ayant tempéré leur annonce initiale ces dernières heures – ou si elle sera délocalisée, voire annulée.
En parallèle, plusieurs jours durant, des négociations se sont tenues avec le Ghana, pour que la ville d’Accra accueille les matchs des Leone Stars. Mais sans succès jusqu’à présent.
10 Commentaires
Damabakh
En Août, 2014 (15:29 PM)ET pourquoi pas susprendre la can jusqu'en 2018
Les Usa Ont Le Vaccin
En Août, 2014 (15:45 PM)Diop
En Août, 2014 (15:46 PM)Repondre
Diop
En Août, 2014 (15:55 PM)« Nous déplorons que depuis qu’il y a eu des arrestations, nous n’avons jamais été mis en [à] mesure d’assurer à nos clients le bénéfice d’un procès équitable. Nous n’avons jamais eu la mise à disposition de l’intégralité du dossier, des éléments de preuves. Figurez-vous : jusqu’à ce jour, nous avons demandé l’ouverture des comptes scellés, l’inventaire des éléments sur lesquels ils se sont fondés et considérés comme étant des éléments à charge. Au moment où je vous parle (ndlr hier 11/7/2013), jusqu’à ce jour, nous n’avons rien reçu. Il n’y a aucun élément précis qu’on reproche à mes clients, aucun acte matériel précis imputable à ces derniers, que [pour lesquels] les juges ont été en mesure de nous remettre ».
Maître Ciré Clédor Ly associè MOUSSA SARR avocat associer l affaire simone gbagbo ont perdu le proces .
Diop
En Août, 2014 (16:09 PM)Etant donné l’heure tardive, l’interrogatoire au fond n’a pu être mené à terme pour des raisons sécuritaires et fut reporté au lendemain 29 novembre 2011. Mais avant que celui-ci ne débuta, le procureur général près la Cour d’appel d’Abidjan informa les avocats de son intention d’enrôler séance tenante la demande de transfèrement du Président Laurent Gbagbo formulée par la Cour pénale internationale. Pris de court par cette nouvelle pour le moins inattendue, les Conseils n’ont pu bénéficier que d’une seule et unique heure pour se préparer et ce, contrairement à la Loi ivoirienne qui organise les droits de la défense et prévoit un délai suffisant de préparation des avocats avant leur comparution et plaidoirie devant la Chambre d’accusation, quel que soit le motif de la saisine.
Le mandat d’arrêt fut alors notifié sur le champ par le Procureur de la République près le Tribunal de 1ère Instance d’Abidjan, Monsieur Koffi Kouadio Simplice, lequel procéda immédiatement à la vérification d’identité et à «l’arrestation» du Président. Ce dernier fut informé des incriminations qui lui sont imputées ainsi que de ses droits prévus par l’article 55 du statut de Rome.
Il convient de souligner que l’arrestation d’un Président de la République ou d’un ancien président de la République, lequel est membre de droit du Conseil constitutionnel, ne peut se faire que sur autorisation de la Commission d’instruction près la Haute Cour de Justice, le Procureur de la République n’étant nullement habilité à opérer une telle démarche, aux termes de la Constitution ivoirienne du 23 août 2000 et de la Loi n° 2005-201 du 16 juin 2005 portant statut d’ancien Président de la République, d’ancien Chef ou Président d’institution nationale et d’anciens membres du gouvernement.
Naturellement, les cinq (05) avocats présents et confirmés par le Président Laurent Gbagbo n’eurent d’autre choix que de plaider, la Chambre d’accusation ayant catégoriquement refusé tout renvoi, n’accordant à la défense que quinze (15) minutes pour consulter le dossier avant les plaidoiries.
A l’examen, il est apparu que l’Accord de coopération entre la Cour pénale internationale et l’Etat de Côte d’Ivoire ne figurait pas dans le dossier. Les avocats n’avaient donc pas pu prendre connaissance dudit Accord, ce qui constitue une violation inadmissible des droits de la défense. La Chambre d’Accusation donnera finalement un avis favorable au transfèrement du Président à la Cour pénale internationale, rejetant à l’occasion et toujours sur le siège la demande de liberté provisoire présentée par les conseils du Président.
Toutes les recommandations prévues par le Statut de Rome et qui garantissent les droits de la défense étaient royalement ignorées. Après le retrait de la Chambre, le Procureur Général près la Cour d’Appel d’Abidjan, Monsieur Ibrahima Fofana, demanda au Président de décharger la notification de l’Avis qui venait d’être rendu sur le transfèrement. Les Avocats s’y opposèrent, exigeant de voir la décision, laquelle n’était naturellement pas disponible. C’est ainsi que le Président Laurent Gbagbo, dépité par cette mascarade judiciaire, trancha en ces termes : «Maîtres, laissez-moi signer…Tout cela est politique».
L’Homme était visiblement exténué, déçu et dégoûté de tout cela. La maxime selon laquelle «la plus éloquente des plaidoiries se brise immanquablement sur le récif d’un dossier partisan» venait d’être encore confirmée. Les Avocats n’auront finalement que quelques petites minutes pour parler au Président, les conditions sécuritaires donnant tous les prétextes pour arracher la proie à ses défenseurs impuissants et sans arme. Ils ne furent même pas informés de l’immédiateté du transfèrement, et c’est ainsi que celui qui présidait aux destinées d’une grande nation, la Côte d’Ivoire, avait été embarqué sans même avoir eu la possibilité de s’armer de sa paire de lunettes.
L’Homme était emporté dans le noir, le droit élémentaire d’écarquiller les yeux pour essayer de percer l’obscurité lui étant refusé. Nous sommes incontestablement à la croisée du droit national et du droit international, à l’intersection des illégalités et de l’Arbitraire."
Par Maître Ciré Clédor Ly, Avocat au barreau de Dakar, membre du collectif des avocats du président Gbagbo
Diop
En Août, 2014 (16:17 PM)Le ressortissant guinéen accusé d’avoir tenté de soutirer la mallette, le téléphone portable et d’autres objets de valeur et causé des blessures à l’ancien ministre Me Madické Niang et à son épouse a été condamné, lundi par la Cour d’assises de Kaolack (centre), aux travaux forcés à perpétuité.
Zeus
En Août, 2014 (16:29 PM)Me Madické Niang se trouvait avec son épouse, dans la chambre. Il avait résisté à son domestique et avait eu, au cours de la bagarre, des blessures confirmées par le certificat médical attestant de 45 jours d’incapacité temporaire de travail.
Désarçonné par les cris, les appels au secours de Mme Niang, l’accusé avait jeté l’arme et la mallette avant de sauter par la fenêtre.
Amadou Tidiane Kanté, qui détenait par devers lui une carte d’identité nationale sénégalaise en son nom, a été appréhendé quelques heures plus tard au marché Nguélao, dans la cantine d’un de ses proches.
C’est ainsi que le ministre des Mines d’alors a déposé une plainte au commissariat de Dieuppeul, expliquant que son domestique a fait irruption dans sa chambre. Il l’a tenu en respect avec un pistolet lui réclamant sa mallette, son téléphone portable et les bijoux de sa femme.
Toutefois, devenu ministre de la Justice au moment de la tenue de la Cour d’assises de Dakar du 16 novembre 2009, le plaignant Madické Niang avait accordé son pardon à son domestique et s’était désisté de la constitution de partie civile.
''Les faits sont très simples, l’accusé, un jeune nourri, blanchi, logé et payé par sa victime les a toujours reconnus'', a relevé l’avocat général, Cheikh Bamba Niang qui a souligné que les étrangers doivent respecter les normes établies dans les pays d’accueil.
M. Niang, qui a demandé la confirmation du jugement rendu par la Cour d’assises de Dakar, a dit que Amadou Tidiane Kanté ''a remis en cause un travail légal pour emprunter’ les sentiers sinueux de la délinquance''.
‘’Mon client a certes trébuché, tenté qu’il était par le diable comme ce fut le cas avec les enfants de Me Madické Niang qui ont fait la bamboula dans Dakar avec de l’argent pris chez leur papa’’, a souligné l’avocat défenseur, Me Bamar Faye qui a relevé une disproportionnalité entre les faits et la sanction.
''Même la partie civile lui a pardonné, par conséquent, faites fi de l’article 367 du code pénal et accordez-lui des larges circonstances atténuantes'', a plaidé Me Faye qui a souhaité l’infirmation du jugement de Dakar.
DEAL POUR ASSURANCE UN MONTAGE!
Sagouye Mbeuth
En Août, 2014 (16:30 PM)Diop
En Août, 2014 (16:35 PM)Repondre
Sagouye Mbeuth
En Août, 2014 (16:57 PM)Participer à la Discussion