Jeudi 18 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Top Banner
Sport

Mamadou Koumé évoque "la Françafrique du football"

Single Post
Mamadou Koumé évoque "la Françafrique du football"
L’influence des hommes politiques français sur leurs homologues africains en politique a son équivalent dans le domaine du football, a laissé entendre le président de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS) du Sénégal, Mamadou Koumé, mardi, à Dakar, en parlant de "la Françafrique du football".

"On parle beaucoup de la Françafrique politique, mais il y a aussi la Françafrique du football. Ça existe. Quand une dizaine d'entraîneurs français viennent entraîner 16 équipes africaines, c’est parce qu’il y a un travail qui est fait" dans l’ombre par la France, a soutenu le journaliste. 

"Le Quai d’Orsay (Ndlr : le ministère français des Affaires étrangères), la Direction technique nationale" de la Fédération française de football et certains médias, dont "Canal+ et Radio France International" contribuent à la forte présence des techniciens français dans le football africain, selon ce journaliste sportif. 

Il existe, selon Mamadou Koumé, "une Françafrique du football", dont les serviteurs "ont volé au secours de Giresse", l’entraîneur français qui a démissionné du poste de sélectionneur du Sénégal en pleine Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, en janvier-février 2015, à Malabo (Guinée-Equatoriale). 

Il présentait une communication à partir de la question de savoir si les journalistes sportifs sénégalais ont failli ou pas, dans l’exercice de leur métier, dans la manière d’interviewer Alain Giresse après sa démission, à la suite de l’élimination des Lions du Sénégal de la CAN. 

Mamadou Koumé intervenait au lancement de la série des "cas d’école", que le Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie (CORED), "le tribunal des pairs" des médias au Sénégal, entend dérouler pour discuter des règles de déontologie du métier de journaliste. 

"Les journalistes sportifs sénégalais n’ont pas failli à leur mission, même si on peut reprocher à certains d’avoir suivi Giresse sur son terrain", lors de l'incident de Malabo, a souligné le président de l’ANPS. 

Il dit avoir déploré l’attitude de certains journalistes à l’égard d’Alain Giresse, lors de la conférence de presse d’après-match de ce dernier.

Une querelle a éclaté entre le sélectionneur des Lions du Sénégal et certains journalistes sénégalais, Alain Giresse s’étant plaint de la manière dont certaines questions lui ont été posées. 

"Ce n’est pas comme cela que j’ai appris à poser des questions", a dit Mamadou Koumé, rappelant que le journaliste doit s’adresser à ses interlocuteurs en faisant preuve de "respect" à leur égard. "Nous ne sommes pas responsables de l’attitude des organes de presse. Mais chaque fois qu’il y a des manquements, nous pouvons leur dire que ça ne va pas", a ajouté le président de l’ANPS. 

"Je pense que la lutte, le football et le basketball sont des disciplines tellement importantes dans ce pays que, forcément, les fédérations doivent mieux s’organiser pour l’information des journalistes", a ajouté Mamadou Koumé, ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS). 

Cheikh Tidiane Fall, journaliste sportif, ancien responsable de la communication de la Fédération sénégalaise de football (FSF), a souligné la "nécessité d’avoir des structures qui servent d’interface entre les professionnels des médias et le monde sportif", pour éviter les malentendus comme celui de Malabo. 

Diatou Cissé, l’ex-secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), a adhéré à cette proposition. Selon elle, il doit y avoir une structure chargée de faciliter les relations entre les fédérations sportives, les journalistes sportifs et les entraîneurs.

Kader Diop, membre du CORED et ancien journaliste à l’Agence France-Presse (AFP), a, en parlant de l’incident de Malabo, évoqué le devoir des journalistes d’être critiques envers leur interlocuteurs, "sans être insolents" avec eux.


3 Commentaires

  1. Auteur

    Pas De Soldats Au Yemen

    En Mai, 2015 (04:01 AM)
    Rejoignez cette page pour dire non a l'envoi de nos soldats au Yemen:





    facebook.com/pages/non-%c3%a0-lenvoi-de-nos-soldats-au-yemen/1588969438046034



     :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: 
    Top Banner
  2. Auteur

    Le Diola

    En Mai, 2015 (07:42 AM)
    Macky Sall en envoyant des soldats sénégalais au Yemen ne fait que confirmer et perpétuer l'image que les arabes et les français font du ''nègre'' : un être faible, sans perspective, obnubilé par la jouissance immédiate. Un spécialiste du Yemen a parlé de ce pays comme le futur ''Vietnam de l'Arabie Saoudite''. Les Conseillers du PR devraient chercher cet article, le lire et s'en inspirer pour faire faire au président de l'APR du ''wakh wakheet''.

    Hier déjà, une attaque à partir du Yemen dans le territoire saoudien a déjà fait des morts. Cela ne fait que commencer. Le problème religieux qui oppose les Yéministes entre eux et dans leur pays est plus ancien que le wahhabisme en Arabie Saoudite. Si Macky Sall et ceux qui l'entourent avaient un peu de culture politique et surtout de connaissances approfondies des relations internationales et géostratégiques du Moyen Orient, ils n'auraient jamais envisagé une seule seconde l'idée de faire partir des militaires sénégalais dans une région où le pays n'a aucun intérêt.

    Sans compter le fait que le Sénégal devient de facto une cible pour les djihadistes du monde entier. Après les Brigades Rouges en Allemagne de l'Ouest dans les années 90, c'est le ''terrorisme arabe'' qui occupe la scène internationale depuis l'invasion de l'Afghanistan par les troupes soviétiques en décembre 1979. Cela fait 35 ans que les descendants des moudjahidines créent de la terreur et sèment la mort dans le monde. La fin du 20e siècle a été sanglante et histoire continue.

    La Présidence de la République a-t-elle fait une analyse de cette histoire mouvementée de notre époque avant de prendre une décision aussi lourde de conséquences ?

    Peut-être oui, peut-être non.

    Enfin, cette décision met le pays en danger et sous la menace permanente de mesures de rétorsion. Le danger est directement aux portes du pays. Suivez mon regard en direction d'au moins deux des quatre points cardinaux.
    {comment_ads}
    Auteur

    Congolese

    En Mai, 2015 (15:47 PM)
    En tout cas les arabes ne valent pas la peine qu'on sacrifie nos frères. La majorité des arabes sont racistes. S'il fallait aider nos frères nigérians, maliens, camerounais ou nigériens, je pourrais comprendre.



     :taala_sylla:  :taala_sylla:  :taala_sylla: 
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email