Marouane Fellaini, le super héros de José Mourinho

Un but dans les dernières minutes d'une rencontre pour sauver Manchester United, comme il l'a fait mardi en Ligue des Champions? C'est devenu une bonne habitude pour Marouane Fellaini. Et soudain Big Mo' a enfilé sa cap pour libérer Manchester United et qualifier les Red Devils pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Et on a vu à la réaction, toujours aussi exhubérante, de son coach que ce but, inscrit dans les arrêts de jeu contre les Young Boys, a fait du bien à tout un club.

Une bonne habitude pour Marouane Fellaini qui en est déjà à son 22e but pour Man U, et la plupart d'entre eux ont été décisifs: neuf buts d'ouverture, quatre buts de la victoire, trois égalisations et deux autres buts qui ont permis à Manchester United de prendre les devants dans une rencontre, calcule Het Laatste Nieuws. Preuve que, quand José Mourinho ne sait plus comment se sortir d'un mauvais pas, il fait appel à son géant. Et c'est le Special One en personne qui le dit. "Quand vous avez un problème et que personne ne semble pouvoir aider... alors c'est que c'est le moment de faire appel à Marouane Fellaini."

"Pas Maradona, mais..." Et pourtant... Dieu seul sait à quel point le Diable Rouge a subi les moqueries des supporters des Red Devils depuis son arrivée à Old Trafford, mais il finira bien par mettre tout le monde d'accord. "Je pense qu'il mérite définitivement le respect", insiste encore Mourinho. "Tout le monde le connaît et connaît ses qualités. C'est clair que ce n'est pas Maradona, mais tout le monde sait désormais ce qu'il est capable d'apporter dans une équipe.

En ce moment, surtout cette saison et la saison dernière, il fait ce que nos attaquants ne font pas: marquer des buts importants à des moments importants. Je le connais très bien et le respect qu'il reçoit maintenant, il le mérite." Et ce ne sont certainement pas les suiveurs et les supporters des Diables Rouges qui vont contredire le Special One:

les buts qu'il a inscrits contre le Japon en Russie ou contre l'Algérie au Brésil ont constitué des tournants importants dans les deux dernières Coupes du monde des Diables Rouges. Et il était à chaque fois sorti du banc pour sauver la nation. Un hasard? Sans doute pas...