«Nous n’aurions jamais organisé cette Can U23 si le championnat d’Afrique des moins de 20 ans ne s’était pas bien déroulé ici y a de cela 6 mois. Il s'agit pour nous de relever un challenge qui est double», a déclaré hier, au stade Lss, Me Augustin Senghor, en marge d’une conférence de presse visant à préparer la Can U23 qui se tiendra du 26 novembre au 12 décembre en terre sénégalaise.A quatre jours du démarrage du tournoi, la fédération sénégalaise de football se dit prête à relever les défis. «Qu’on se repose sur les acquis d’un passé récent avec cette organisation du CHAN U20 2015, ici à Dakar.
Aujourd’hui, Il s’agit pour nous de relever un challenge qui est double. Tout d'abord, réussir la passe de deux dans le cadre de l’organisation pour montrer que la réussite du tournoi des U20 n’était point le fruit du hasard. Mais aussi, confirmer qu’il y a de l’expertise sénégalaise. Il y a une qualité dans le football sénégalais qui nous permet de prétendre organiser des grandes manifestations et à nos yeux, l’un des éléments d’appréciation d’un pays de football, c’est aussi sa capacité à recevoir et organiser des grandes compétitions de cette nature. Avec en filigrane l’idée que si nous réussissons la passe de deux, on pourra se dire pourquoi pas une grande CAN parce qu’il y a là un manque à combler pour le Sénégal. Depuis 1992, nous avons plus organisé la Coupe d'Afrique des nations»,a soutenu M Senghor.
«Nous avions fait un budget prévisionnel de 840 millions. Après arbitrage et réajustement, nous nous retrouvons avec un budget de 740 millions incluant les aspects de participation de notre équipe, la prise en charge des primes et celle de toute l’organisation. L’organisation d’une Coupe d’Afrique, en U23 ou en U20, coûte très cher», a ajouté Augustin Senghor.Parlant toutefois de la situation du stade, le président de la fédé se désole de l’état des lieux. «Pour ce qui concerne l’environnement du stade, à quatre jours du démarrage des compétitions, on ne peut déguerpir personne. Je le déplore, mais je constate que c’est une situation qui demeure depuis des années. On aurait préféré présenter un autre visage des alentours du stade,mais c’est une réalité bien sénégalaise» , a-t-il conclu.
Auteur: Mamadou Salif DIENG-SenewebNews | Publié le: mercredi 25 novembre 2015
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