Bruno Metsu, ancien sélectionneur du Sénégal décédé dans la nuit de lundi à mardi en France, a laissé à la postérité cette phrase: ''Ce sont des joueurs qui jouent un match, ce sont des hommes qui le gagnent''.
Prononcée à plusieurs reprises notamment après l’élimination du Sénégal de la CAN 2012, cette phrase revêt encore son sens dans le contexte actuel de doute après le revers (1-3) subi par les Lions samedi dernier à Abidjan en barrage aller de la coupe du monde 2014.
Les spectateurs et les téléspectateurs ont remarqué que les Lions avaient baissé les bras après les 15 premières minutes du match alors que les Eléphants menaient par 2-0.
Le technicien français qui a dirigé comme dernier club Al Wasl des Emirats arabes en 2011 avant la découverte de sa maladie, ne comprendrait pas cette attitude à la veille d’une qualification à la Coupe du monde 2014.
Sur le banc des Lions où il a pris la succession de Peter Schnittger, Metsu avait réussi les meilleurs résultats du football sénégalais avec à la clé une finale de CAN (Mali) et un quart de finale de Coupe du monde en 2002 (Corée-Japon).
8 Commentaires
Msek
En Octobre, 2013 (15:44 PM)GIRESSE et A SENGHOR
Gainde Ndiaye
En Octobre, 2013 (15:47 PM)Diouf, capitaine son orgueil nous fera passer
Coundoul
Malickou Diakhaté Souleymane Diawara Bayal Sall Souaré
Stephane Badji Nguirane Ndao
El Hadji Diouf Sadio Mane
Henri Camara Demba Ba
Remplacants : Dame Ndoye Saivet, Issiar, kara Mbodji, Cissokho, Alfred Ndiaye : Jokkers
Regardez la CI a fait appel a tous ses anciens comme kolo touré pourquoi pas nous, car c un match de Mental , de nerfs, d'experience faut juste rajouter 2 ou 3 jeunes c tout, car suffit pas de savoir jouer au Foot, faut avoir un vecu pour tenir ou pour ne pas s'affoler sur ce genre de match
Eh bien c ce qui nous est arrivé avec cette equipe olympique bis et sachez que l'Afrique est plus dure, c pas parcequ'on a fait un bon tournoi olympique que cette equipe trop jeune pourra s'imposer de suite, il leur faudra au moins 4 ans pour y arriver
Telê Santana
En Octobre, 2013 (16:16 PM)« Il n'y a rien de miraculeux dans la victoire du Sénégal, a reconnu sportivement Roger Lemerre. En concentrant cinq joueurs en milieu de terrain, mon ami Metsu avait concocté un joli plan. On n'a pas su trouver de solution collective et individuelle ». Ouest France
Bruno Metsu, Que Dieu te Garde !!!
Azer
En Octobre, 2013 (18:51 PM)Philmontreal
En Octobre, 2013 (03:54 AM)En faisant une analyse de la situation, malgré les efforts colossaux fournis par tous les acteurs concernés (État, fédéraux, directions techniques…) force est de croire que notre équipe nationale occulte cette dimension essentielle : « la cohérence de groupe » qui est l’essence même du football. Pourquoi cette équipe est-elle encore fébrile? Qu’appréhende-t-elle au moment de se sublimer pour imprimer définitivement sa marque? Voilà quelques questions que doit sûrement aussi se poser A. Giresse.
Prenons juste l’aspect « bloc-équipe» tant évoqué par les observateurs et qui tarde à se développer au sein de ce groupe de performance. Pourquoi ce dernier n’arrive-t-il pas à asseoir un système de jeu que la plupart des équipes appliquent assez aisément lorsque la situation l’impose? Pensons au Ghana, au Cameroun, à la Côte d’Ivoire et au…. Sénégal 2002 de feu B. Metsu (match de référence France/Sénégal). Ont-ils des joueurs plus intelligents? Je ne pense pas. Et pour cause, nos talentueux jeunes joueurs, évoluant presque tous dans des clubs réputés rigoureux ont certainement ce réflexe professionnel assez aigu pour comprendre et appliquer rapidement quelconque directive venant surtout d’un entraîneur expérimenté. À moins d’un problème de…communication qui, si tel est le cas, il faut vite régler avant d’aller plus loin.
Le football étant avant tout un sport d’équipe, nous oublions qu’il faut d’abord privilégier un système collectif où le profil du joueur lui permet de s’exprimer de façon efficace, constante et harmonieuse. Ici, il ne s’agit pas de compter uniquement sur la science individuelle du joueur (idem pour l’entraîneur.)
Pendant les courts séjours en équipe nationale, la dynamique est tout simplement autre. En effet, les écarts entre les compétitions de la CAF sont tels qu’ils ne permettent pas (surtout aux nouveaux) de bénéficier d’une assez longue période d’adaptation pour faire face aux réalités des joutes africaines. Les joueurs étant souvent dans leur « bulle » de clubs, ils oublient momentanément (peut-être un peu trop à notre goût) les enjeux à longs termes des compétitions internationales.
Par conséquent, dans la foulée de la préparation du match retour contre l’équipe ivoirienne, il faut obligatoirement asseoir une cohérence tactique de groupe adaptée à la particularité de la situation d’aujourd’hui : le rappel constant du « Dem Ba Diekh Tak! » prôné en partie par Feu Bruno et sa troupe de 2002.
Les joueurs doivent développer une telle complicité dans le jeu que l’entraîneur n’aura, de temps à autre, qu’un rôle de guide ou de motivateur de troupes. Comme disait l’autre, le dernier relais est lancé. Le passage du témoin entre les deux talentueuses générations doit être harmonieux, significatif et efficace.
"La sagesse" de Alain Giresse et "l’esprit de Bruno Metsu" doivent contribuer à bâtir cette passerelle intelligente et gagnante qui reliera nécessairement l’expérience engagée des anciens cadres à la fraîcheur combative des jeunes lions. Ceci est un signe! Ne le perdons pas de vue.
Philmontreal
En Octobre, 2013 (04:01 AM)Le football étant avant tout un sport d’équipe, nous oublions qu’il faut d’abord privilégier un système collectif où le profil du joueur lui permet de s’exprimer de façon efficace, constante et harmonieuse. Ici, il ne s’agit pas de compter uniquement sur la science individuelle du joueur (idem pour l’entraîneur.)
Pendant les courts séjours en équipe nationale, la dynamique est tout simplement autre. En effet, les écarts entre les compétitions de la CAF sont tels qu’ils ne permettent pas (surtout aux nouveaux) de bénéficier d’une assez longue période d’adaptation pour faire face aux réalités des joutes africaines. Les joueurs étant souvent dans leur « bulle » de clubs, ils oublient momentanément (peut-être un peu trop à notre goût) les enjeux à longs termes des compétitions internationales.
Par conséquent, dans la foulée de la préparation du match retour contre l’équipe ivoirienne, il faut obligatoirement asseoir une cohérence tactique de groupe adaptée à la particularité de la situation d’aujourd’hui : le rappel constant du « Dem Ba Diekh Tak! » prôné en partie par Feu Bruno et sa troupe de 2002.
Les joueurs doivent développer une telle complicité dans le jeu que l’entraîneur n’aura, de temps à autre, qu’un rôle de guide ou de motivateur de troupes. Comme disait l’autre, le dernier relais est lancé. Le passage du témoin entre les deux talentueuses générations doit être harmonieux, significatif et efficace.
La sagesse de Alain Giresse et l’esprit de Bruno Metsu doivent contribuer à bâtir cette passerelle intelligente et gagnante qui reliera nécessairement l’expérience engagée des anciens cadres à la fraîcheur combative des jeunes lions. Ceci est un signe! Ne le perdons pas de vue.
Philmontreal
En Octobre, 2013 (04:38 AM)La sagesse de Alain Giresse et l’esprit de Bruno Metsu doivent contribuer à bâtir cette passerelle intelligente et gagnante qui reliera nécessairement l’expérience engagée des anciens cadres à la fraîcheur combative des jeunes lions. Ceci est un signe! Ne le perdons pas de vue. Excusez de la longueur du post.
Erman
En Octobre, 2013 (22:26 PM)Participer à la Discussion