Malgré sa lourde responsabilité dans l'élimination de son équipe en quarts de finale de Ligue des champions, l'entraîneur parisien conserve néanmoins la confiance de son président.
Il concentre toutes les critiques. Après l'humiliante élimination en quarts de finale, Laurent Blanc endosse le rôle de principal responsable du fiasco.
En cause notamment : sa tactique incompréhensible avec son 3-5-2, sans doute davantage bâti pour ne pas perdre que pour gagner. Mais le constat va au-delà. Pour la troisième année consécutive, le coach parisien, qui a prolongé en février jusqu'en 2018, échoue aux portes des demies. Mais selon nos informations, Blanc n'a rien à craindre pour le moment. Il a grillé une cartouche aux yeux de la direction parisienne, mais elle n'efface pas tout ce qu'il a apporté au club depuis trois ans : un style, une grande qualification contre Chelsea en 2015 et l'adhésion des cadres à l'exception d'Edinson Cavani. Dans la foulée de l'élimination, Nasser Al-Khelaïfi a renouvelé son soutien à son entraîneur.
« Il n'y aura pas de réflexion particulière sur l'avenir de Laurent Blanc. On a confiance en lui. On va plutôt réfléchir à la manière d'améliorer l'équipe », disait-il. De la communication bien sûr, mais pas seulement. Cette phrase reflète la pensée actuelle des hautes sphères du club. Le principal chantier concerne en fait et en priorité le renouvellement de l'effectif la saison prochaine (lire page suivante) et ensuite l'organigramme du club. Tout entre dans l'analyse des décideurs parisiens. Le rôle de Blanc bien sûr mais aussi celui d'Olivier Létang, le directeur sportif adjoint. Le club réfléchit à l'idée de dénicher un nouveau Leonardo qui ne serait pas... Leonardo.
Hors de question de terminer en roue libre
Une autorité morale et sportive, un homme du football ayant une aura et un carnet d'adresses, enclin à dire à Laurent Blanc qu'un 3-5-2 ne peut pas être la bonne formule pour éliminer Manchester City. Le profil est connu mais trouver la bonne personne reste une gageure. Les noms de Valdano, Maldini, Figo ont un jour circulé sans que ces pistes ne soient réellement creusées. Le PSG a une saison à finir, deux coupes nationales à aller chercher. La capacité de Blanc à remobiliser ses troupes en vue de ces rendez-vous comptera évidemment dans le bilan final établi en mai. Hors de question de voir l'équipe terminer en roue libre. Le crédit de Blanc serait à nouveau entamé en cas de perte d'une des deux coupes, comme pour n'importe quel autre entraîneur. Si le technicien est donc parti pour rester, il demeure une inconnue : le ressenti de Doha, où l'avenir du club se joue aussi.
2 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (08:40 AM)Verite001
En Avril, 2016 (10:12 AM)Participer à la Discussion