La bêtise a encore frappé en Serie A. Jeudi après-midi, alors que l’AC Milan affrontait Pro Patria en match amical, la rencontre a dégénéré lorsque les supporters de l’équipe de Serie C2 se sont mis à scander des chants racistes à l’encontre de Kevin Prince Boateng, après 25 minutes de jeu. Le milieu de terrain ghanéen a alors enlevé son maillot et s’est dirigé vers le vestiaire, accompagné de ses coéquipiers. La rencontre n’a pas repris et une enquête devrait être ouverte par la Ligue italienne.
Le racisme semble avoir de beaux jours devant lui dans le championnat italien, et ce n’est sans doute pas la rencontre entre Pro Patria et l’AC Milan qui va démentir ce triste constat. Jeudi après-midi, la club lombard se déplaçait sur la pelouse de l’équipe de Serie C2 pour un match amical. L’occasion pour certaines énergumènes de se faire remarquer e scandant des chants racistes à l’encontre de Kevin Prince Boateng. Les grands classiques de la compilation racistes sont chantés, insultes et cris de singes volent à tout va.Mais trop c’est trop pour le milieu de terrain ghanéen, qui perd ses nerfs, arrête le jeu et tente d’atteindre ces pseudos supporters en leur expédiant la balle d’une puissante reprise de volée.
Touché par ce qui vient de se produire, Boateng regagne les vestiaires, accompagné de ses coéquipiers et du staff milanais, la rencontre ne reprendra pas. "Nous sommes déçus et tristes. Il faut arrêter ces actes déplacés. Nous sommes désolés pour tous les supporters qui sont venus aujourd’hui pour assister à une belle journée de football. Nous reviendrons et nous sommes désolés pour le club et les joueurs de Pro Patria. Mais nous ne pouvions pas prendre d’autre décision. J’espère que ce sera un signal important", a fait savoir Massimiliano Allegri, l’entraîneur de l’AC Milan.
Une scène qui n’est hélas pas un cas isolé dans le championnat italien, gangrené par un racisme ambiant envers les joueurs d’origine africaine. Avant Boateng, Samuel Eto’o ou Mario Balotelli avaient eu à faire face à pareille situation, mais ni l’international camerounais ni l’attaquant italien n’avait quitté le terrain pour faire interrompre la partie. Avec l’initiative du Ghanéen, qui n’a pas accepté de poursuivre le match, après seulement 25 minutes de jeu, accompagné de tous ses coéquipiers, un signal fort a été envoyé aux instances transalpines, qui vont devoir réellement tout mettre en oeuvre pour que ce genre de scènes ne se reproduisent plus.
19 Commentaires
Ngor
En Janvier, 2013 (19:17 PM)Spaghttii
En Janvier, 2013 (19:21 PM)Jac
En Janvier, 2013 (19:30 PM)Ada
En Janvier, 2013 (19:30 PM)Che
En Janvier, 2013 (20:01 PM)BRAVO
Puncheur
En Janvier, 2013 (21:08 PM)Tiscali
En Janvier, 2013 (21:21 PM)Ass
En Janvier, 2013 (22:07 PM)J en sais qlq chose
Suis taximan a barcelone
C est gents disant les moeur de l europe sont
D une degree de racisme incroyable
Mais c est cause de nos compatriote qui cive chez eux qui se fait pas respecter
En faisant toujour la mm chose vante ambulant de la chauvette
Moi224
En Janvier, 2013 (22:35 PM)Le Sénégalais
En Janvier, 2013 (23:38 PM)tout le monde. Bêtes et méchants il le sont réellement.
Galsen1
En Janvier, 2013 (01:33 AM)FOU KHALIS BI DIARRE
BANDES DE VOLEUR
CHERCHER LES COUPABLES
ON PAIE LES PEAUX CASSEES AUJOURD'HUI PAS DE STADE....
Dame
En Janvier, 2013 (01:40 AM)Domisénégal
En Janvier, 2013 (10:16 AM)Mouhamed Messi
En Janvier, 2013 (10:56 AM)Diop
En Janvier, 2013 (13:57 PM)Milanos
En Janvier, 2013 (14:50 PM)Linx
En Janvier, 2013 (02:12 AM)Rightright
En Janvier, 2013 (14:31 PM)Lick1239
En Janvier, 2013 (13:32 PM)En août 1988, le secrétaire particulier de Jean-Paul II, l'évêque zaïrois Emery Kabongo, est sauvagement agressé, officiellement par des inconnus, à Castel Gandolfo, la résidence d'été du souverain pontife pourtant si bien gardée.
Aujourd'hui, les prêtres africains, en poste ou de passage au Saint-Siège, se disent discriminés. Plusieurs ont même été bannis, pour avoir prolongé leur séjour italien, au-delà de la limite autorisée. Ils sont désormais mendiants et sans papiers.
Quant aux religieuses africaines, que les congrégations romaines font venir, pour palier la crise des vocations, elles constituent une main d'oeuvre corvéable à merci.
Désemparées, beaucoup d'entre elles échouent dans la prostitution !
Ce livre, fruit d'une minutieuse enquête, dévoile les ombres et contradictions d'une institution, qui n'arrive toujours pas à se débarrasser de ses propres préjugés sur les Noirs, qu'elle considérait jadis à l'image, non pas de Dieu, mais du diable !
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