(Agence Ecofin) - D’après les dernières données 2013 présentées par BSA, le principal porte-parole mondial de l'industrie du logiciel, l’utilisation de logiciels piratés ne recule pas beaucoup en Afrique du Sud. Le pays enregistre à lui seul le taux de 22% d’utilisations de ces produits contrefaits. Ce chiffre est considéré comme le plus élevé de la région Europe, Moyen-Orient, Afrique (EMEA). Les villes de Johannesburg, Cape Town et Pretoria sont présentées comme les zones où ces produits sont les plus utilisés.
Une étude menée par la BSA en partenariat avec l'INSEAD, montre que l'utilisation de logiciels sous licence appropriée produirait presque 1 milliard de rands (environs 98 millions de dollars) en valeur économique supplémentaire pour l'Afrique du Sud.
Pour Marius Haman, le président du comité de BSA Afrique du Sud, par ailleurs avocat spécialisé dans les affaires juridiques et corporatives chez Microsoft Moyen-Orient et Afrique, les entreprises ont encore besoin d'être éduquées sur les implications et les conséquences de l'utilisation de logiciels piratés ou sans licence.
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