Oumar Guèye pour des infrastructures aéroportuaires viables

Le développement durable du transport aérien dans l’espace CEDEAO devra s’accompagner de la mise en place d’infrastructures aéroportuaires viables respectant toutes les normes de sécurité et de sûreté, a soutenu, mardi, à Dakar, le ministre sénégalais du Tourisme et des Transports aériens, Oumar Guèye.

''Pour atteindre les objectifs d’intégration dans tous les domaines d’activité économique de la CEDEAO, le développement durable du transport aérien devra s’accompagner de la mise en place d’infrastructures aéroportuaires viables respectant toutes les normes de sécurité et de sûreté’’, a-t-il.

Oumar Guèye, qui prenait part à la réunion délocalisée de la Commission mixte du Parlement de la CEDEAO, a relevé ‘’la grande diversité de défis à auxquels fait face le secteur (et) qui sont liés aux nouvelles tendances économiques, à la concurrence des compagnies non africaines qui évoluent dans de grandes alliances.’’

‘’Dans nos pays où l’insuffisance des routes, de l’infrastructure portuaire et du rail limitent souvent les mouvements rapides et efficaces des biens à forte valeur dédiés à l’exportation, le transport aérien a à la fois un potentiel de croissance et un rôle dans le développement économique du continent’’, a estimé M. Guèye.

Cependant, a-t-il poursuivi, malgré les efforts fournis pour libéraliser le marché, ''la réalité n’a pas répondu à toutes les attentes et les services aériens en Afrique, particulièrement en Afrique de l’Ouest et du Centre ne sont pas aussi performant et accessible aux populations’’. Le transport aérien représente 40% de la valeur des échanges mondiaux, a t-il relevé.

Rappelant les efforts du gouvernement sénégalais pour améliorer l’efficacité du transport aérien, le ministre a annoncé que l’Etat ''a décidé de façon résolue de mettre en place une politique permettant d’ouvrir le ciel et d’assurer un meilleur niveau de desserte sur le plan interne et international''.

‘’D’importants efforts ont été menés pour améliorer l’efficacité du transport aérien au Sénégal. Cette amélioration commence par l’augmentation des niveaux de desserte et la mise en place de politique permettant l’accessibilité de ce vecteur pour la majeure partie des populations, dans le respect des normes de sécurité et de sûreté’’, a expliqué Oumar Guèye.

Selon lui, le Sénégal qui reçoit près de deux millions de passagers par an est présentement desservi de façon régulière par une trentaine de compagnies aériennes originaires des pays africains, européens, américains et du Moyen Orient.

SDI/OID/AD