Les organisations de la société civile membres de la Cosydep (Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’école publique) ont fait face à la presse, ce mercredi à Thiès pour faire le point sur le système éducatif et les blocages multiples qui freinent son envol. Une déclaration a été lue sur la situation de l'école sénégalaise, afin d'exhorter les acteurs, Etat et syndicats, à agir au profit de l'intérêt des apprenants.
Abdou Kane Mbodj, coordonnateur régional du Cosydep d'insister sur le respect du quantum horaire, moins de 700 heures sur les 900 requis, alors que dans certains pays, on arrive à 1200 heures par année, compare-t-il.
«Pour un système éducatif stable, apaisé, l’Etat doit respecter les engagements qu’il a pris, et les syndicats, faire preuve de concession. On constate qu’il y a une rupture de confiance entre l’Etat et les syndicats d’enseignants. Il faut que l’élève qui est la centralité même, soit rétabli dans ses droits, le droit à l’éducation. C’est ça la responsabilité de l’Etat», insiste coordonnateur du forum civil à Thiès, Abdoul Aziz Diop qui dénonce la rétention des notes comme moyen de pression dont usent les syndicats. «Les notes appartiennent aux parents, aux élèves et à l’administration. Malheureusement à Thiès, tous les conseils de classe n’ont pas été tenus, parce que les élèves n’ont pas reçu leurs notes du 1er semestre», a fustigé le coordonnateur du Forum civil.
Avec les représentants d'associations de parents d’élèves, tous, ont appelé à «un sursaut national pour sauver l’école sénégalaise».
3 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2016 (06:25 AM)soient ils enseignent ,soient on coupe la langue
Barth
En Mai, 2016 (07:29 AM)specialite: m.......... integral - m........... musculaire
contact: sept sept - trois. neuf. six - quatre. six - six. huit
Fadiagnes
En Mai, 2016 (12:12 PM)Participer à la Discussion