Ainsi donc voici venu le temps des catacombes pour la presse sénégalaise ? Utopie ne peut être plus absurde. La presse est accusée de tous les péchés d’Israël. « Qu’elle rende gorge ! » s’époumonent les militants fanatisés. « Qu’elle paye rubis sur l’ongle ! » feule la tutelle, chargée de porter l’estocade. « À l’échafaud ! » vomissent les haters les plus venimeux. De Bara Diouf à nos jours, ce tsunami de haine passionnelle et pestilentielle est sans précédent. Se pose alors, la question simple en journalisme.