Février 2017, sur un des sentiers qui mène à la brousse sur la Petite côte, une ambiance morose. Pour une période fraiche, le temps est chahuté par une forte chaleur. On est loin pourtant du désert de l’Atacama (1) au Pérou, mais ici, tout est à terre et les espaces de vie, de verdure pour dire, sont quasi existants. Dans ce décor de fou, même la rivière Mballing a vu ses aires d’eau se réduire comme neige au soleil au fil des ans. A partir de Warang, en prenant les voies de l’est qui mènent dans certains villages, à Mboulème, Gagna et Mbourokh, la Petite côte ressemble à une terre de verdure. Mais, paradoxe, à l’intérieur des villages, la misère et la pauvreté n’ont pas de nom.
il y a 8 ans
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