Une mission de la Cour des comptes et de l’Inspection générale des finances (Igf), c’est ce que réclame la Coalition «And Défarat Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad)». Par cette demande, la structure qui a animé une conférence de presse, ce jeudi, entend pousser les autorités étatiques à faire la lumière sur la gestion de Mamadou Lamine Niang et de son équipe à la Cciad entachée, selon elle, de dysfonctionnements et de incongruités qui affaiblissent dangereusement leur structure.
Une demande qui s’explique selon Birane Yaya Wane, opérateur économique, par ailleurs, animateur de la rencontre, par le fait qu’une décision de la justice a mis «un terme aux fonctions du président de la Cciad, Mamadou Lamine Niang». Il s’agit de la Cour d’appel de Dakar qui, le 19 Février 2015, a apposé la formule exécutoire des arrêts N°01, 40 et 41 de la cour suprême». Ce qui, selon lui, entraine «l'effet légal et immédiat» de remettre «en cause la légalité et la légitimité de l'Assemblée générale de la Cciad), mise en place le 16 septembre 2010».
Face à la presse, M. Wane a tiré la sonnette d’alarme sur la situation «cahoteuse» que traverse la Cciad. «La Chambre de commerce ne marche pas. Elle est paralysée. Nous avons tenu à adresser des correspondances aux autorités concernées. La Cciad gère, entre autres, les ponts bascules, aujourd’hui ses caisses devraient être pleines». Or, regrette-t-il, des départs récents ont montré que des retraités peinent à percevoir leur droit. «Nous soupçonnons une mauvaise gestion. Nous pensons donc que ces deux structures doivent contrôler l’état des ressources de la Cciad», a indiqué l’opérateur économique.
«Ce qui se passe à la Cciad est quand même pathétique. Aujourd’hui, si au Sénégal, on a un secteur privé quasi inexistant, les sociétés sont mourantes. A l’instant où nous parlons, devant un cadre institutionnel inexistant on ne peut pas parler de Pse. Tout Etat qui veut aujourd’hui, sortir le Sénégal de l’ornière doit régler ce problème. Aujourd’hui, ce sont des gens qui n’ont même pas le droit de traverser la place de l’indépendance qui sont aux responsabilités dans cette structure. Ce qui nous désole, à la limite ce M. Lo qui en tant que «vice-président en charge de la section industrie gère les sous-sections (établissements financiers, les industries de productions et de transformation et les autres entreprises de services) alors qu’il n’a pas la capacité et qu’il est analphabète », regrette le sieur Wane.
«Nous attachons du prix à l’exécution cette décision. Sommes prêts à tous pour que cette décision soit exécutée. M. Niang avait introduit un rabat d’arrêt, qui avait obligé la Cour de statuer à nouveau sur le dossier. La cour qui s’est réunie l’a débouté. Aujourd’hui, si le discours de Macky Sall est toujours de rigueur, à savoir que ‘’nous sommes dans un pays de droit’’, ces décisions ne doivent pas dormir dans les tiroirs. Nous avons saisi le président de la République. C’est, aujourd’hui, le premier point de presse d’une série de rencontre que nous comptons tenir fréquemment jusqu’à ce que cette décision soit exécutée», averti M. Wane.
9 Commentaires
Faye Dakar
En Mars, 2015 (21:32 PM)Nous réclamons des votes rapides au niveau des chambres de commerce et pas de section des chambres commerces
Lere
En Mars, 2015 (22:20 PM)Acteur Du Secteur Privé
En Mars, 2015 (08:31 AM)Nit Ndiaye
En Mars, 2015 (10:06 AM)Ancien Cciad
En Mars, 2015 (10:13 AM)Mamgore1
En Mars, 2015 (11:08 AM)Xou (allemagne)
En Mars, 2015 (12:00 PM)dans Economie / le 26 décembre 2013 à 19:38 /
S’il y a quelqu’un qui se souviendra, jusqu’à la fin de ses jours, des élections à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad), c’est bien sûr ibrahima Diagne, l’ex-challenger du président sortant Lamine Niang. Pour cause, non seulement il a perdu les élections en question, mais aussi ses camarades d’hier de la liste “And Défarat Chambre de commerce de Dakar” qu’il dirigeait. Et tout ça, du fait de l’omniprésence et de l’omnipotence de Macky Sall.
Actusen.com est en mesure d’écrire que ces derniers n’adressent presque plus la parole à leur mentor d’hier. Au motif qu’Ibrahima Diagne n’a pas fait dans la résistance tout-terrain, quand le président de la République, Macky Sall, lui a tordu le bras. Et s’est farouchement interposé à la reprise des élections, comme exigée par la Cour suprême. Pour rappel, quand les élections ont été reprogrammées pour le 19 Mai 2013, c’est l’actuel chef de l’Etat qui avait pris la responsabilité sur lui de déchirer l’Arrêt rendu par la Cour suprême. En disant au ministre du Commerce qu’il n’entendait point organiser la tenue du scrutin.
A l’époque, comme l’avait révélé Actusen.com, Macky Sall avait demandé à Mimy Touré, ministre de la Justice d’alors, si la Cour suprême pouvait lui imposer la tenue d’un nouveau scrutin, cette dernière lui avait rétorqué que la seule condition pour qu’il n’y ait plus de vote était que les deux parties parviennent à un protocole d’accord, dans lequel elles prenaient l’engagement de renoncer à une énième élection. Mais, dans la foulée, le locataire du Palais avait demandé au ministre du Commerce de se débrouiller. Car, des élections, il n’en voulait plus. C’était lors d’une audience accordée aux deux prétendants à la Présidence de la Chambre de commerce.
Et depuis ce jour, Ibrahima Diagne a, selon des sources de Actusen.com, décidé de renoncer à cette élection. En dépit de tous les efforts humains et financiers consentis, pour détrôner Lamine Niang qui a fait trente-cinq ans sur les lieux. Mais ses camarades de “And Défarat Chambre de commerce” refusent jusqu’ici de lui pardonner. Car, selon eux, Ibrahima Diagne devait suer sang et eau pour refuser que le chef de l’Etat lui torde le bras. Ce qu’il n’a pas fait, au motif qu’il ne saurait se battre contre un Etat, de surcroît le président de la République, dont il était ami bien avant son accession à la Magistrature suprême.
Pire, ses anciens frères d’armes se réunissent depuis lors et poursuivent la bataille judiciaire, loin d’Ibrahima Diagne devenu plus que jamais esseulé. C’est dire que nul ne saurait lui en tenir rigueur, si, pour les restant de son existence, Ibrahima Diagne se mettait à maudire Macky Sall, à la simple évocation de son nom. Parce qu’à cause de lui, il a perdu et le beurre et l’argent du beurre.
Xou (allemagne)
En Mars, 2015 (12:19 PM)condition pour qu’il n’y ait plus de vote était que les deux parties parviennent à un protocole d’accord, dans lequel elles prenaient l’engagement de renoncer à une énième élection. Mais, dans la foulée, le locataire du Palais avait demandé au ministre du Commerce de se débrouiller. Car, des élections, il n’en voulait plus. C’était lors d’une audience accordée aux deux prétendants à la Présidence de la Chambre de commerce.Et depuis ce jour, Ibrahima Diagne a, selon des sources de Actusen.com, décidé de renoncer à cette élection. En dépit de tous les efforts humains et financiers consentis, pour détrôner Lamine Niang qui a fait trente-cinq ans sur les lieux. Mais ses camarades de “And Défarat Chambre de commerce” refusent jusqu’ici de lui pardonner. Car, selon eux, Ibrahima Diagne devait suer sang et eau pour refuser que le chef de l’Etat lui torde le bras. Ce qu’il n’a pas fait, au motif qu’il ne saurait se battre contre un Etat, de surcroît le président de la République, dont il était ami bien avant son accession à la Magistrature suprême.Pire, ses anciens frères d’armes se réunissent depuis lors et poursuivent la bataille judiciaire, loin d’Ibrahima Diagne devenu plus que jamais esseulé. C’est dire que nul ne saurait lui en tenir rigueur, si, pour les restant de son existence, Ibrahima Diagne se mettait à maudire Macky Sall, à la simple évocation de son nom. Parce qu’à cause de lui, il a perdu et le beurre et l’argent du beurre.
Constat4
En Mars, 2015 (12:31 PM)Participer à la Discussion