C'est ce jour, mardi 21 novembre, que doit démarrer le dialogue politique, comme souhaité par le ministre de l'Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, mandaté par le chef de l'Etat pour organiser ledit dialogue. Toutefois, toutes les attentions restent tourner vers l'effectivité ou non du boycott de l'opposition, dite "significative", ainsi que sur la nature de ladite rencontre entre acteurs politiques sans les plus grandes coalitions de l'opposition, à savoir Mankoo Taxawu Senegaal (Mts) et Wattu Senegaal.
Qui seront les acteurs politiques qui prendront effectivement part au dialogue politique convié par le pouvoir, par la voie du ministre de l'Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye ? Que sera la nature dudit dialogue, sans l'opposition dite significative, qui a rejeté la main tendue du président de la République, Macky Sall ? Ces questions taraudent les esprits des observateurs et autres Sénégalais attentifs à la vie politique du pays.
En effet, c'est ce jour, mardi 21 novembre, que doit démarrer le dialogue politique, initié par le régime en place avec les acteurs politiques du pays. De l'avis du pouvoir, qui dit avoir envoyé les cartons d'invitation, cette rencontre avec l'ensemble des partis politiques légalement constitués doit permettre de mettre en place un cadre d'évaluation et de la refonte partielle du fichier électoral, qui se chargera de réfléchir sur le processus électoral à venir. Cependant, les préalables posés par la coalition Mànkoo Taxawu Senegaal (Mts), regroupant des partis tels que le Rewmi d'Idrissa Seck, le Grand parti de Malick Gackou, le Fsd/Bj de Cheikh Bamba Dieye, ou encore l'Alternative 2017 de Khalifa Sall et compagnie, ainsi que les réticences de la coalition gagnante Wattu Senegaal dirigée par le Parti démocratique sénégalais (Pds) d'Abdoulaye Wade, semblent plomber le dialogue qui retient les attentions des populations.
L'enjeu en vaut-il la peine ? Le moins que l'on puisse dire, c'est que du côté du pouvoir, l'on s'accorde à demander à l'opposition dite "significative" de revenir à la raison. Pour le régime en place, il ne saurait être question d'un quelconque préalable pour participer au dialogue autour du processus électoral. Qui plus est, selon le camp présidentiel, c'est cette même opposition qui dénonçait de nombreux dysfonctionnements au sortir des élections législatives, hautement remportées par la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakaar (Bby). Il en est de même pour certains analystes politiques, à l'image du Docteur en science politique, Maurice Soudieck Dione, qui pense que ce serait une "erreur stratégique" pour l'opposition de refuser de prendre part à ces discussions. Estimant en fait que les cadres dans lesquels continuent à évoluer les coalitions Mts et Wattu Senegaal "sont inappropriés", et que de surcroit les préalables posés "sont irréalistes", l'enseignant-chercheur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis trouve que la lutte pour la régularité, la sincérité et la transparence des élections, "est une revendication transversale".
Donc, pour lui, l'opposition gagnerait à aller aux négociations dans la mesure où les demandes recoupent les intérêts de tous les partis et coalitions de partis en lice pour la compétition politique. Cela, même s'il reconnait que c'est "le mode de gouvernance anti-démocratique" du régime actuel qui fait que les acteurs ont du mal à se parler. En tout état de cause, l'on semble s'acheminer vers un dialogue politique sans l'opposition "la plus radicale" contre le régime du président Macky Sall, d'autant plus que le ministre Aly Ngouille Ndiaye convie les partis politiques dans un hôtel de la place à 10h, en dépit du rejet de Mts et Wattu Senegaal.
5 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2017 (11:47 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (12:15 PM)simulacre de dialogue, seuls les partis financés dans le maquis repondront
Anonyme
En Novembre, 2017 (15:01 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (16:44 PM)Bill
En Novembre, 2017 (19:39 PM)Participer à la Discussion