Un séminaire de sensibilisation sur le cancer du sein a été organisé ce 26 octobre au ministère de l'Intérieur. A cette occasion, la présidente de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca), Dr Fatma Guenoune, a fait un cours magistral pour expliquer cette pandémie. "Le cancer peut être défini comme une affection caractérisée par une multiplication anormale, désordonnée et anarchique des cellules qui deviennent folles au niveau d'un organe. Ce développement anarchique de cellules vivantes entraîne des dysfonctionnements qui peuvent causer la mort du sujet atteint. Cette mort qui n'est pas immédiate est le résultat d'un processus douloureux et coûteux. Le cancer du sein au Sénégal est le premier problème de Santé publique après le cancer du col de l'utérus et le cancer du foie avec un taux de mortalité de plus de 50%. Et chaque année, nous avons 1500 nouveaux cas détectés", explique-t-elle.
Selon Dr Fatma Guenoune, "jusqu'en 2011, 75% des malades arrivaient à l'institut (de lutte contre le cancer de l'hôpital Le Dantec) à une phase tardive de la maladie et il n'y a eu que 13 % de survie en 5 ans”. La raison : "face à un diagnostic tardif du cancer, le prestataire (médecin) ne peut donner que des soins palliatifs, autrement dit accompagner la malade vers la mort. Mais avec les campagnes de sensibilisation de la Lisca, ce pourcentage commence à baisser".
"Le cancer est une maladie qu'on peut éviter. Il faut éviter le stress, le tabac et l'alcool. Nous voulons sensibiliser sur le dépistage précoce. Il faut que nous ayons l'habitude parfois d'aller chez le médecin pour faire des analyses générales pour pouvoir combattre cette maladie", recommande-t-elle.
Secrétaire général du ministère de l'Intérieur, Cheikhou Cissé, pour sa part, a noté que "depuis quelques années, des initiatives sont prises de façon alternatives entre le dépistage et la sensibilisation. Cette année, c'est une journée de sensibilisation qui a été tenue. Elle consiste à la sensibilisation des femmes et même au-delà des femmes de toute la société. Le cancer est un mal qui agit sur toute la société dans son ensemble et nous sommes là aujourd'hui, pour accompagner nos sœurs, nos épouses et nos mamans pour ensemble sensibiliser sur ce mal terrible".
Il a remis, de la part du ministre Aly Ngouille Ndiaye, une subvention de 2 millions à la Lisca. "C'est juste un soutien pour les besoins de la cause. Ce qui est important au-delà ce de soutien financier, c'est surtout l'accompagnement moral, matériel.... Et pour cela, nous sommes très disposés à accompagner nos sœurs", assure-t-il.
6 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2017 (15:19 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (17:35 PM)Edgar
En Octobre, 2017 (19:10 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (20:17 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (15:44 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (17:35 PM)juste pour anti stress
Participer à la Discussion