Les projets de règlement devant accompagner la mise en œuvre de la loi sur l'Acte III de la décentralisation seront bientôt envoyés en Conseil des ministres pour adoption, a annoncé, vendredi à Dakar, le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Oumar Youm."Nous sommes en attente des projets de règlement qui doivent accompagner la mise en œuvre de la loi", a avancé M. Youm dans un entretien avec l'APS.
"Les projets sont déjà faits et nous allons les transmettre très certainement au prochain Conseil des ministres pour examen et adoption", a-t-il dit, avant d'inviter l'ensemble des acteurs de l'administration à faire preuve de compréhension. L'Amicale des inspecteurs du Trésor du Sénégal (AITS) a appelé récemment les pouvoirs publics à mettre en place un "cadre normatif propice à l’exécution" des opérations financières des collectivités locales, pour pallier le "vide législatif et réglementaire" entravant la mise en œuvre de la réforme dite de l’Acte 3 de la décentralisation.
Dans un communiqué, l'ATS invitait les autorités étatiques à prendre "les dispositions nécessaires afin de mettre en place le cadre normatif propice à l'exécution, dans les conditions de régularité et de transparence requises, des opérations financières des collectivités locales". "Dans le cadre d'une réforme, la phase de mise en œuvre est toujours délicate. Compte tenu de la transformation, il y a un certain nombre de dispositions qui doivent être prises pour nous permettre de faire fonctionner les collectivités locales en ce qui concerne notamment les dépenses courantes, tels que les engagements sur les salaires, sur les fournisseurs etc.", a souligné Me Oumar Youm. "Dès que les décrets seront adoptés, tous ces problèmes seront derrière nous (mais) cela nécessite une compréhension de ce que l'on est en train de faire de la part de tous les acteurs de l'administration, un esprit d'ouverture et d'accompagnement", a-t-il assuré.
Le porte-parole du gouvernement a rappelé que dans la note introductive de la réforme, l'administration centrale est appelée à "coproduire et à coopérer avec les acteurs de la décentralisation". "Si l'appel est bien entendu, on se mettra moins à créer des malentendus, des problèmes, à s'accrocher à des prérogatives et à des statuts qu'à trouver des solutions à accompagner les acteurs territoriaux (…)", a estimé Oumar Youm. Il a relevé "une période transitoire où surviendront des difficultés, des dysfonctionnements sur lesquels tous les acteurs de l'administration centrale sont appelés à apporter leur concours".
14 Commentaires
Wakhatinaa.....
En Août, 2014 (20:31 PM)Quel amateurisme!!!
Boy Melakh
En Août, 2014 (20:38 PM)PROBLÉMATIQUE DE LA "COMMUNALISATION INTÉGRALE" DES VILLAGES
La nouvelle reforme sur la décentralisation a prévu de, je cite "la communalisation intégrale, avec le regroupement des villages en pôles de développement émergents, autour d’un village-pilote, pour créer une commune". Cela me semble difficilement applicable dans la mesure où les réalités socio-culturelles entre ville et campagne sont diamétralement opposées.
La transformation des communautés rurales en communes n'est qu'un changement de dénomination. Il est fort peu probable d'assister a une réduction de leurs compétences ou à une modification de fond de leur assiette territoriale. Sauf a vouloir instaurer un mouvement de fronde dans les campagnes.
De même, la reforme ne va pas par miracle faire des zones rurales des lieux urbanises. Certes des statisticiens de salon, voulant faire l'impasse sur les faits empiriques pourraient par simplisme créer une causalité directe entre le changement du statut administratif d'une localité rurale et celui du profil de ses activités dont dépend en réalité le caractère rural ou urbain. Une population dont les 80% sont des agriculteurs, des éleveurs et des pécheurs ne devient pas subitement pas urbaine parce que le statut de son territoire a change' en passant de la COMMUNAUTÉ RURALE a la COMMUNE. La commune rurale existe dans tous les pays du monde, mais elle ne doit pas être confondue avec la ville qui possède une autre identité sociale et renvoie a d'autres déterminants économiques.
SUGGESTIONS
La reforme doit fournir l'occasion de territorialisme le processus de développement économique et social. Dans les territoires, il y a suffisamment de têtes pensantes pour identifier les problèmes locaux de développement, les classer selon un ordre de priorité et de les inscrire avec l'aide des services déconcentrés dans un dispositif multi-echelle et selon un schéma de coherence operationnelle et inter-territoriale. La viabilite de ce projet depend fortement de la maniere dont l'Etat va en assurer la logique de financement. Lorsque l'on dit l'Etat, il s'agit d'abord des départements ministeriels les plus concernes par les competences transférées aux territoires qui vont de plus en plus coopérer avec les acteurs locaux du développement.
Selon quelles modalités avec des moyens budgétaires opérer la rupture ? C'est de la réponse a cette interrogation que dépend dans la plus large mesure la réussite de l'acte 3 et in fine la politique de développement territorial'.
QUESTIONS.....
Va-t-on continuer avec le saupoudrage des moyens budgétaires disponibles ou susciter leur concentration autour de themes strategiques et de cadres géographiques definis ? S'agira-t-il d'un systeme d'allocation de ressources fonde' exclusivement sur la justice distributive ou sur la contractualisation entre l'Etat central et les territoires ? Le mecanisme de financement sera-t-il prevu pour encourager la solidarite entre les territoires ou pour stimuler leur emulation en fonction des avantages comparatifs des uns et des autres eu egard aux defis d'une mondialisation qui interpelle tous les territoires ?
CONCLUSION
A l’évidence, l'acte 3 est moins simple qu'il ne parait. A ce titre l'Etat doit se donner le temps et les moyens d'une rigoureuse préparation et optimiser les chances de la réussite ultérieure de ce projet auquel sa philosophie (reformulée) doit par nature assurer une certaine historicité.
Par Boy Melakh alias Thialky
Kikanla1
En Août, 2014 (21:28 PM)2- Le préfet de Dakar a pris de maniérer délibérer de ne pas procéder au dispatching du fond de dotation. Depuis janvier aucune commune n'a reçu le moindre francs en provenance de l’état (le ministre Youm n'a appris que la semaine dernière semble t-il) "gravissimo"
3-La phase transitoire n'a pas était pris en charge par l'administration centrale il n'y a à ce jour aucun texte réglementaire c'est pourquoi les percepteurs se sont braqués car s'ils tordent les procédures demain ils devront en répondre auprès de la cours des comptes
4- Le ministre des finance est blackout (le Directeur du trésor tente de recoudre le problème en solo)
Resultat des course aucune commune ne fonctionne depuis le début de l'année
Aucun fournisseurs n'est payé
les employés avec les maigres salaire sont mis à la porte des milliers
Il n'y a pas eu de secours durant la korité
il n'y en aura pas à la tabaski
les Asc ne recevront pas les subventions
les malades ne sont pas pris en charges etc.......
Pendant ce temps Macky se pavane aux usa et en france là il fait semblant de gerer la crise universitaire il etait bel et bien au courant
Conclusion ça peut exploser à tout moment
ki dou démé je voulais y croire mais amatouma yakar !!!
Reuye
En Août, 2014 (21:36 PM)Fans
En Août, 2014 (21:36 PM)Thieyi
En Août, 2014 (00:28 AM)Jambar1
En Août, 2014 (02:23 AM)Peuls,
En Août, 2014 (08:02 AM)Silou
En Août, 2014 (09:45 AM)Diop
En Août, 2014 (10:30 AM)Fnd
En Août, 2014 (12:09 PM)Mor
En Août, 2014 (14:06 PM)La Veille
En Août, 2014 (21:51 PM)Mbour Serere
En Août, 2014 (10:32 AM)Participer à la Discussion