Un litige foncier de 1000 hectares oppose les habitants du village de Barage de Diama situé à Saint Louis à un homme d'affaires du nom de Mamadou Ndiaye.
En effet, selon la Rfm qui rapporte les propos des habitants, l'homme d'affaires, Mamadou Ndiaye, s'est vu affecter cette assiette foncière par la mairie dans le but d'un projet agricole. N'ayant pas été consulté, le mouvement Ar Suñu Suuf du village de Diama oppose un niet catégorique.
"Avec la manipulation de certains chefs du village, quelques personnes parmi les deux ou trois chefs du village se sont associés avec le maire et le bailleur pour vouloir semer le doute et attribuer plus de 1000 hectares de nos terres à une personne qui n'est même pas venue pour consulter les habitants sur les tenants et les aboutissants de son projet", a laissé entendre Cheikh Sadbou, un des membres du mouvement Ar Suñu Suuf de Diama sur la Rfm.
Poursuivant, il ajoute: "Ce projet touche à l'environnement et ça peut bloquer le circuit de l'eau qui venait du fleuve Sénégal jusqu'à Diama. Et des activités telles que la pêche, l'élevage qui étaient des activités les plus exercées pourraient être menacées. Les éleveurs et pêcheurs seront réduits à la plus simple expression du chômeur avec ce genre de projet. Il faudrait que les populations y voient leurs intérêts".
Face à cette préoccupation, les habitants du village de Diama interpellent les autorités.
"Nous lançons un appel solennel à toutes les autorités administratives de Saint-Louis notamment le gouverneur, le préfet de Dagana ainsi que le sous préfet de Ndiaye pour tirer cette affaire au clair. Nous demandons aussi au nouveau gouvernement de venir faire un audit foncier dans la commune de Diama parce qu'il y a une exploitation et des scandales fonciers qui ne disent pas leurs noms ici", ont-ils appelé.
14 Commentaires
Juste
En Avril, 2024 (14:28 PM)Rien d'autres que des mensongees.
La presse, en tant que professionel, prenez le temps de connaitre la vérité des faits avant de publier SVP.
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En Avril, 2024 (06:56 AM)Diagne
En Avril, 2024 (14:30 PM)Reply_author
En Avril, 2024 (12:15 PM)Assane Boye
En Avril, 2024 (00:21 AM)Babd
En Avril, 2024 (19:07 PM)Yarzide
En Avril, 2024 (20:36 PM)Metefe
En Avril, 2024 (21:49 PM)Moi même je suis de Diama et le chef du village nous a déjà grugé mes frères et moi. Alors fermez vos sales gueules. Ayez les couilles de changer ces vieux maires et chefs de village qui sont là depuis Abdou Diouf. Tout le monde veut avancer et vous restez là comme des moutons
Ibrahima
En Avril, 2024 (00:51 AM)Victime
En Avril, 2024 (03:32 AM)Lamine Farba Sy
En Avril, 2024 (09:52 AM)Attribuer des ha ou des km2 de terres à des agribusiness alors que ces terres comme l eau pour l irrigation, le tissu vegetal ,la faune bref tout un environnement est detruite alors que nous avions dans le passé fait des efforts considerables pour la grande muraille verte et bien avant l operation sahel vert, il nous revient de reconsidérer nos délibérations des terres avec ces éléments comme apports dans la participation de ces entreprises agricoles plutôt que de les attribuer juste pour faire les poches des equipes municipaux qui trouvent que les RSE versé aux communautés constituent une compensation de l utilisatiin des terres alors que cette RSE est une obligation des entreprises installées dans les communes.
Par ailleurs dans la commune de diama, 20ha ont été attribués à Aide Afrique pour un usage agricole et pourtant cette affectation a été proposé à l acquisition d un bien à titre personnel.
Toujours pour Diama, la forêt classée est cernée pratiquement des délibérations ne laissant aucune zone tampon . Et avec la déforestation, la consequence immédiate est la réduction de la pluviométrie favorisant la désertification.
Il nous revient de préserver nos terres pour une utilisation plus rationnelle mais qui puisse permettre une valorisation contribuant à assoir une politique agricole qui puisse securiser la production de nos besons en produits agricoles.
L experience des agribusiness doit nous permettre de prendre conscience de nos capacités et de la valorisation des moyens dont nous disposons pour les confier à notre jeunesse afin qu ils s y investissent.
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