Pourquoi l’élan du Président Sall est – il plombé? Les signes d’une impopularité grandissante

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Pourquoi l’élan du Président Sall est – il plombé? Les signes d’une impopularité grandissante

Jamais un président élu au suffrage universel n’a vu son cote de popularité baissé après cinq années d’exercice du pouvoir.

En 2012, après avoir obtenu 23% du suffrage des sénégalais et s’appuyant sur une forte coalition, le candidat Sall obtint 66% au second tour ce qui a fait de lui le 4ème président de la république du Sénégal.

En 2013, avec l’avènement de l’acte 3 de la décentralisation institué dans le code général des collectivités locales et dont la mise en œuvre semble poser problème aujourd’hui, a fini de faire ses victimes.

En 2014, qui aurait imaginé qu’un parti au pouvoir allait perdre lors d’une élection municipale la grande et stratégique commune de Dakar la capitale Sénégalaise !

En 2015, plusieurs manifestations ont été interdites ou réprimées. Le climat social en éblouition, les institutions plus que jamais fragilisées et la liberté d’expression bafouée.  

En 2016, on s’accordait à dire que Wade Pater a eu son « 19 mars » et que Macky Filio aurait bien son « 20 mars ». Cependant, il convient de rappeler que tous nos chefs d’Etat ont organisé « leur référendum » et qu’en 1963, le oui de Senghor l’avait remporté avec 99,9%, en 1994, le oui de Diouf avec 94,5%, en 2001, le oui de Wade avec 94% et qu’en 2016 le oui de Macky Sall avec 63%. A ce propos, les chiffres se passent de commentaires.

En 2017, les reniements, les tâtonnements et une forme de communication maladroite s’installe au côté du camp présidentiel. Un chef d’état qui essuie des cris, cortège caillassé, accueil avec des brassards rouges, des guéguerres de positionnement au sein de la mouvance, une coalition au bord de l’implosion, des menaces de création de listes parallèles aux législatives à venir et un silence de mort sur la grâce présidentielle à l’occasion de la célébration de la 57ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.

Si Benno Bokk Yakaar (BBY) perd la majorité aux prochaines législatives, il n’y aura pas tout simplement une inédite cohabitation, mais le pays risque d’être ingouvernable et 2019 sera incertaine.

Dès lors, l’observateur demeure entre l’équation, le dilemme ou encore le marteau d’une expérience jamais vécue (cohabitation) et l’enclume d’une ancienne pratique (majorité confortable du pouvoir).

C’est dire donc que, des législatives dépendra la présidentielle de 2019 ; en terme clair, la bataille peut ne pas avoir lieu.

Wait and see.

Le peuple souverain nous édifiera.

Sénégalais Pour l’Eternité


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