Le Blogs de : mahamadou aidara

Avec les pluies qui se abattuent  a Dakar et sa banlieue  ses jours ci partout c'est la desolation, les populations ne savent plus ou se donner de la tete. Elles ont tout perdu sous les eaux, vivres, materiels et meme perte en vie humaine, c'est comme si le ciel leur tombait sur la tete. Le pire est que chaque annee c'est la meme chose, chaque annees ses populations depensent toutes leurs economies pour rambler et refaire leur maison, malgre les millards depenses par l'etat pour solutioner ce probleme. Mais le constat est la, le probleme demeure entier. Chaque fois que le ciel ouvre ses vannes c'est le sauve qui peut chacun faisant de son possible pour que l'eau n'entre pas dans sa demeure mais souvent c'est peine perdue car comme dit ladage "on ne peut pas arreter la mer avec ses bras", ses populations n'ont pas les moyens pour faire face a ses fleaux. Ses populations cuisinent dans l'eau, font leur necessite dans l'eau et parfois dorment dans l'eau par peur de se faire voler le peu qui leur reste. c'est tres dur et c'est vraiment desolent ses images que nous voyons chaque jour a la television.

"Gouverner c'est prevoir" mais on a l'impression que les differents regimes qui se sont succedes a la tete de ce pays ne le savent pas ou tout simplement font du pilotage a vue. Rien de serieux dans tout ca. Pointons un doigt accusateur a des  societes comme les Hlm, la SICAP et la BHS. Voila des entites qui vendent des terrains supposes assainis a d'honnetes citoyens qui ont travaillle dur comme fer toute leur vie durant  pour economiser de l'argent pour s'octroyer une maison pour se separer definitivement de ce casse tete que represente le loyer. Mais au finish on leur donne des terrains situes dans des zones inondables donc non edificandi. La SICAP, LES HLM et la BHS qui evoluent dans le  secteur du batiment n'aident pas tres souvent les proprietaires qui sont abandonnes a leur sort avoir avoir encaisse leur argent, cela ressemble plus a une arnaque qui ne dit pas son nom. Des parcelles qui doivent etre assainies comme son nom l'indique "parcelles assainies" et viabilisees mais au finish rien du tout ni assainissement, ni eau ni courant. Comment des gens peuvent vivre dans ses conditions? Ses populations  donc doivent prendre leur mal en patience et attendre des annees apres avoir paye leur argent. Ce n'est pas serieux et ce n'est injuste.

"Gouverner c'est prevoir" on a l'habitude de dire mais ce que nous vivons a Dakar et dans d'autres villes du pays montre que rien n'a ete prevu dans le domaine de l'assainissement. On vend des terrains dans toutes les zones, meme les espaces reservees pour des terrains de football, case de sante, marche public, espace vert, reserve d'utilite publique,  tout est decoupe et vendu sans en contre parti  le moindre investissement sinon le terrassement et mettre des bornes pour les  delimiter. On laisse les gens construire et quand toutes les surfaces sont construites la surface d'absorption devient tres faible c'est  ainsi que quand les pluies arrivent c'est l'inondation, il ne suffit pas d' etre un expert  pour le comprendre. Ce qui est dommage est qu'on apprend jamais de nos erreurs, aujourd'hui de nouvelles parcelles sont vendues sans prendre en compte  l'assainissement ce qui fait que dans quelques annees on vivera les memes problemes.

L'autre probleme confronte par les populations pendant la periode d'hivernage c'est l'electricite qui a fait des victimes et la senelec ne trouve rien a dire aux populations que  "de faire attention".  Voila une societe qui non seulement ne respecte pas son engagement de fournir de l'electricite en continu mais provoque la mort  due a un reseau vetus  sans  entretien. Des personnes qui meurent dans une indifference totale comme s'il s'agit de simples betails sans que les responsables de la senelec ne se posent la moindre question. Cette attitude doit etre denonce avec la derniere energie et mettre cette societe devant ses responsabilites pour l'amener a dedommager toutes les victimes.

Aujourd'hui l'etat doit tout faire pour eviter que les populations  construisent dans les zones non edificandi mais aussi reloger ceux qui sont deja sous les eaux depuis des annees deja et qui vivent un veritable calvaire. Ses populations doivent etre assister pour abroger leur souffrance, ses gens n'ont pas besoin de riz, d'huile ou de sucre ou du folklore devant les cameras de television, mais du concret  qui les permetra de sortir definitivement de cette situation.

Mahamadou Aidara

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