Coronavirus, une piqûre de rappel...(Par le Pèlerin du Désert)

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Coronavirus, une piqûre de rappel...(Par le Pèlerin du Désert)

Coronavirus : du confinement du corps à l'élargissement de l'esprit

Pourvu que le confinement ne concerne que le corps et n'atteigne pas l'esprit, son énergie, sa puissance et sa créativité. Et si nous sortions de notre corps pour visiter notre esprit !

Coronavirus, une piqûre de rappel...Le commun des mortels consacre plus des deux tiers de sa journée à satisfaire les besoins légitimites de son corps. Entre épanouissements et loisirs, l'essentiel de son activité répond à cette enveloppe qui finit par devenir un handicap à l'union ô combien indispensable du corps et de l'esprit. D'activités récréatives en activités récréatives, le commun des mortels oublie les espaces créativites de son esprit. L'espèce humaine, par crise d'autorité, cesse d'interroger la Vie et de s'interroger sur la Création. Elle ne perçoit plus les signes que lui envoie la Nature et cette dernière, faute d'interlocuteur, réagit souvent avec grandeur. Crise économique, crise écologique et environnementale, crises sociales, autant de conséquences de l'échec de l'Humanité.La crise du Coronavirus, Covid-19, rappelle à l'humanité la fragilité de tous les systèmes qu'elle peut mettre en place. Comment imaginer qu'un virus, imperceptible à l'œil nu, puisse donner un coup d'arrêt à l'économie planétaire ? La pandémie du coronavirus ravive les tares ubuesques de la civilisation humaine : replis sur soi, xénophobie, suspicion, égoïsme, bref la promiscuité. Les virus sont membres à part entière de la Création. Un grand penseur sénégalais, Seydi Cheikh Ahmed Tidiane SY dit d'ailleurs qu'ils "font partie des régiments du Créateur". L'humanité devra collaborer ou se préparer à une guerre d'usure qu'elle n'a pas les moyens de gagner. Des solutions palliatives subsistent certes, pour combien de temps encore ?

Face au confinement, sortir de la promiscuité...L'on constate que dans la majeure partie des pays atteints par le Covid-19, les populations subissent un confinement. Au lieu d'accepter un principe d'endiguement de la pandémie, elles sont résignées à rester chez elles. Le confinement n'est pas vu comme une opportunité pour se réinventer mais plutôt comme une prison. Ce comportement peut traduire une peur, celle de devoir dialoguer avec notre conscience, celle de devoir interroger notre existence. C'est vrai qu'à force de donner la priorité à l'épanouissement de notre corps, nous avons perdu l'ingéniosité des logiciels humains qui la commposent: l'ouïe, le goût, le toucher, l'odorat et la vue. Cette perte d'ingéniosité a comme principale conséquence le manque de profondeur dans nos différentes réflexions.Le confinement fait ressortir chez certains des tensions inhérentes à la promiscuité, celle de devoir rester à longueur de journée avec des personnes qu'on est censé aimer et chérir. Jour après jour, des faits divers relatifs aux violences conjugales refont surface plus qu'à l'accoutumée. Dans des pays qui sortent à peine de la crise sanitaire, les demandes de divorce explosent. C'est l'exemple de la Chine.Toutes ces situations montrent notre incapacité à se réinventer. L'humanité est tellement habituée à subir la même dictée; "boulot, métro et dodo" pour reprendre l'adage de certains pays occidentaux.Et comment ! Le propre de l'esprit, c'est sa capacité à voyager dans les différents coins de l'Univers sans visas ni permission. Cette pérégrination favorise son ouverture et sa créativité. Le confinement est une opportunité de réapprendre à vivre ensemble et de reprendre tous les secteurs de notre vie que nous avons confiés à des prestataires, services publics ou services tout court. Tous les jours, nous passons notre temps à fuir nos responsabilités de parents, de conjoints, d'enfants, de citoyens tout simplement.Chacun de nous, en tant que citoyen, demande à changer de modèle au sortir de la crise. Cette exigence de gouvernance doit nécessairement être enclenchée par une nouvelle conscience citoyenne. Car refuser le modèle économique actuel commence par le changement de nos manières de consommer. Cela demande de mettre en avant la notion de priorité à chaque invention, la plus petite ou la plus grande soit-elle.Doit-on donner la priorité aux biens immitatifs ou aux valeurs fondamentales qui consacre la Vie ?

#LePelerinDuDesert


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