Diffamation contre TELIKO : Madiambal et la spirale infernale du mensonge

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Diffamation contre TELIKO : Madiambal et la spirale infernale du mensonge

 

« Le mensonge devient pathologique quand il finit par absorber le menteur »

 

Dans une contribution du 30 mars 2021, nous dénoncions vigoureusement les pratiques abjectes de Madiambal Diagne envers le Juge TELIKO. Nous disions avec force que ses allégations étaient totalement infondées, fausses, et mensongères. Dans sa dernière sortie, Madiambal Diagne fait feu de tout bois et prétend avec une incroyable audace détenir des preuves irréfutables de ses accusations fallacieuses. Nous prouvons, documents à l’appui que Madiambal a falsifié les faits et dénaturé totalement le contenu d’un rapport de 2015, pour duper l’opinion, dans l’unique but de jeter le discrédit sur le juge TELIKO.

 

En vérité, il n’existe aucun rapport incriminant le Juge TELIKO.

 

1-      Il n’existe aucun rapport incriminant le Juge TELIKO

 

Pour étayer ses fausses affirmations fruit d’une imagination fertile, Madiambal met en avant le rapport final narratif et financier de 2015. La lecture des 70 pages de ce rapport met à nu sa légèreté. En effet, aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, il n’y a aucun paragraphe qui incrimine le Juge TELIKO dans ce rapport. Il n’y a pas une seule ligne qui fait état de malversations, d’infractions ou de détournement de frais de mission. Afin que nul n’en ignore, nous publions la page de ce rapport que M. DIAGNE a délibérément dénaturé intitulée « état récapitulatif des retenues sur le perdiem » pour parler faussement d’un rapport qui aurait épinglé TELIKO (page 65 dudit rapport).

 

2-      Le volte-face de l’état tchadien est dû à l’irrecevabilité de sa demande de constitution de partie civile

 

Madiambal DIAGNE a affirmé que « lorsque l’Etat tchadien s’est vu débouter de sa demande de constitution de partie civile par les Chambres africaines extraordinaires, l’ambassadeur du Tchad à Dakar a immédiatement exigé le remboursement des sommes dépensées par son pays pour les séjours des magistrats instructeurs ».

 

Ce terrible aveu enfonce Madiambal, car, lorsque l’état tchadien a proposé aux membres de la délégation sénégalaise de les regrouper dans un même hôtel (KEMPINSKY), aux frais du trésor public tchadien, il s’attendait sans doute à une attitude de complaisance de la part des juges sénégalais. Mais c’était sans compter avec l’intransigeance de ces derniers qui, faisant preuve de droiture, d’exemplarité et de dignité, n’hésitèrent pas à rejeter la demande de constitution de partie civile de l’Etat du Tchad en estimant que ce dernier « ne peut être considéré comme victime d’aucun des crimes relevant de la compétence des CAE » (aucune faveur judiciaire n’a été accordée à l’état tchadien). Comme le reconnaît Madiambal Diagne lui-même, c’est à la suite de cette décision défavorable (irrecevabilité de la constitution de partie civile) que le représentant de l’Etat tchadien au sein du comité de pilotage a réclamé et obtenu le remboursement des frais d’hébergement qui avaient été accordés gracieusement.

 

Il convient d’ailleurs d’apporter une précision de taille : avant de quitter l’hôtel qu’ils avaient réservé pour rejoindre celui réservé par l’Etat du Tchad, les juges avaient tenu, dans une démarche de transparence totale à aviser le bureau des Chambres africaines extraordinaires. Mieux, ils avaient réuni le montant équivalent aux frais d’hébergement. Devant le refus des responsables locaux dudit hôtel d’encaisser la somme, les juges ont eu à nouveau, à aviser l’administrateur des chambres extraordinaires africaines resté à Dakar. Toutes ces démarches sont empreintes d’une éthique, dénotent d’un professionnalisme, d’un souci d’indépendance et d’impartialité des magistrats des Chambres extraordinaires africaines, et sont clairement consignées dans des documents écrits ainsi que le rapport de mission du 13 septembre 2013 rédigé par le rapporteur de la chambre d’instruction.

 

C’est l’état tchadien et lui seul qui a pris l’initiative de loger à ses frais, les frais d’hébergement de la délégation sénégalaise, espérant une contrepartie « judiciaire » qu’il n’a pas obtenu.  La soit disant « preuve irréfutable » de Madiambal est un tableau intitulé « état récapitulatif des retenues sur le perdiem ». Madiambal a repris textuellement les montants figurant sur ce tableau pour insinuer qu’il y a eu un acte de malversation de la part de TELIKO. Ce qui est totalement faux, car la régularisation concerne le Procureur Général, 3 procureurs adjoints, 6 magistrats, 2 greffiers, un coordonnateur de la cellule communication et un journaliste.

 

3-      Le journal Enquête du 13 octobre 2014 contredit totalement Madiambal

 

Dans sa vaine et ridicule tentative de jeter le discrédit sur le Juge TELIKO, Madiambal a persisté dans ses affirmations non fondées en faisant croire que le journal Enquête dans sa livraison du 13 octobre 2014 a incriminé TELIKO. Nous avons retrouvé le journal Enquête du 13 octobre 2014 qui contredit totalement les propos de Madiambal. Le titre du numéro 998 du journal ENQUETE du 13 octobre 2014 est intitulé « Pour services non rendus, Idriss DEBY réclame de l’argent aux magistrats ». En réalité, l’article du journal Enquête fait le lien entre la requête non satisfaite de l’état tchadien (constitution de partie civile) et la demande de remboursement des frais d’hébergement. Aucun magistrat n’a été mis en cause par le journal « Enquête » dans son édition du 13 octobre 2014. Dans la page 2 consacrée au sujet, il est précisé que les magistrats ont été regroupés dans un même hôtel pour des raisons de sécurité en ces termes « des sources bien avisées renseignent que les magistrats ont dû se résoudre à investir les hôtels mis à disposition par l’état tchadien pour des raisons de sécurité ; les hôtels réservés n’offrant pas de garanties nécessaires dans un pays ou l’insécurité est réelle ».

 

A la fin de l’article du journal Enquête sur le sujet, la note est très positive pour les magistrats puisqu’il est écrit « Si Idriss Déby se fâche, n’est-ce pas un indicateur que les magistrats de la commission d’instruction des chambres africaines font bien leur boulot » ? Il est honteux et totalement scandaleux qu’un journaliste comme Madiambal fasse preuve de malhonnêteté intellectuelle en faisant croire que le journal ENQUETE du 13 octobre 2014 a incriminé TELIKO dans l’affaire des frais de mission alors qu’il n’en est strictement rien.

 

Conclusion

 

Il n’existe aucun rapport incriminant le Juge TELIKO. Il n’y a ni malversation, ni infraction, ni détournement de frais de mission, mais une simple régularisation d’une double prise en charge de frais d’hébergement qui fait suite à une demande de constitution de partie civile de l’état tchadien non satisfaite dans l’affaire Hisséne HABRE.

 

Madiambal ne dispose d’aucune preuve, et s’enferre dans la spirale infernale du mensonge. En voulant faire d’une régularisation qui concerne plusieurs magistrats, une affaire de malversation, il s’est enfoncé tout seul et étalé au grand jour son cynisme. La diffamation et la volonté de jeter le discrédit sur les magistrats (pas uniquement TELIKO) sont clairement établies.

 

Nous mettons au défi Madiambal Diagne de publier une seule ligne d’un quelconque rapport qui incrimine le juge TELIKO : un tel rapport n’existe pas.

 

Seybani SOUGOU – E-mail : [email protected]


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