Le Blogs de : Birame Ndiaye

Il apparait clairement pour un observateur comme moi que l’histoire du viol dans l’affaire Sonko est cousue de fil blanc. Les absurdités dans la déclaration de la jeune femme supposée victime sont manifestes. L’implication de tierces personnes dans la machination constitutive des faits ne laisse pas de doute. Il n’en demeure pas moins que l’objectif principal visé dans ce qui a tout l’air d’une instrumentalisation n’est pas la poursuite pour viol. C’est bel et bien le ternissement de l’image du leader de Pastef par sa fréquentation du salon de massage qui est ciblé.

Néanmoins, les raisons médicales avancées par le concerné ne me convainquent guère. Que je sache, les kinésithérapeutes sont les personnes indiquées pour exercer le massage à des fins de thérapie. Par ailleurs, il y a des contradictions qui, à première vue, opposent la déclaration du chef de parti et celle de la propriétaire du salon. Il en est ainsi du nombre de masseuses lors des séances précédentes et de l’heure à laquelle Sonko s’est rendu audit salon.

Malgré tout, ce serait dommage qu’une affaire aussi dérisoire occulte les innombrables gages de droiture et d’engagement éclairé du leader et de Pastef. Ce puritanisme de surface, comparable à celui qui sévit aux États-Unis, est compris et cuisiné par les acteurs ou bien pour nuire ou bien pour truquer. Et pourtant ! De ce que les politiques font et se font, une séance de massage par les soins d’une dulcinée passe pour un rien de rien.