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Côte d’Ivoire : Le Dilemme de Guillaume Soro

Auteur: RODRIGUE FÉNELON MASSALA, GRAND REPORTER

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Depuis le début du mois d’août, la Côte d’ivoire fait face à des attaques ciblées, menées par des groupes armées dont l’identité des meneurs commence petit à petit à être dévoilée. Et selon les dernières informations les présumés cerveaux de ce plan de déstabilisation tombent sans cesse, à l’intérieur comme à l’extérieur, dans les mailles des services de sécurité à l’instar du tristement célèbre cerveau des attaques armées du camp d’Akuédo d’Abidjan ,de Dabou et de Grand Lahou récemment .Paul Wea ,sujet Libérien , ancien garde du corps de Samuel Doe , seigneur de la guerre aux côtés de Fodé Sanko et du Général Sam Bokari dit « Mosquito » ,recruté par le régime Gbagbo comme mercenaire lors de la crise poste électorale a été appréhendé avec ses complices à Bingerville lors des opérations de ratissages ayant suivies les attaques du camp d’Akouédo et de Dabou à 5o km d’Abidjan, menées par la police militaire dirigée par le Commandant Zacharia Koné . Au même moment apprenait-on des sources concordantes, l’arrestation au Ghana de l’ancien ministre du budget du gouvernement éphémère de Laurent Gbagbo Koné Katinan soupçonné d’être l’un des financiers et instigateurs du plan déstabilisation du régime Ouattara. 

Dans ce contexte, le système étant menacé par ces sournoises et insidieuses attaques armées, Guillaume Soro actuel président de l’Assemblée Nationale pouvait-il faire l’économie de ses conseils auprès de l’exécutif ivoirien ? 

Compte tenu de son expérience passée dans la gestion des événements difficiles ,la Côte d’Ivoire à notre avis pouvais difficilement se passer de ses avis et conseils sans pour autant qu’il ne soit à la manœuvre sauf, à penser que donner des avis et des conseils stratégiques le font sortir de son rôle de deuxième personnalité de l’Etat en tant que président de l’Assemblée Nationale .C’est sans nulle doute dans cette optique que le président Alassane Ouattara ,garant des institutions absent du pays a fortement encouragé la cohésion entre les institutions, notamment l’exécutif ,le législatif et le judicaire pour une convergence des actions à mener dans le cadre de la sauvegarde des valeurs républicaines, de la paix et de la sécurité du pays . 

De la à tirer des conclusions hâtives sur l’immixtion du pouvoir législatif dans les affaires de défense et de sécurité, le pas est vite franchi. Il sied cependant de noter, qu’il existe au sein du parlement ivoirien une commission « Défense et Sécurité » dont les prérogatives dans ces domaines ne peuvent être remis en cause, le parlement par conséquent qui a pour vocation le contrôle de l’action gouvernementale est donc habileté à faire valoir ses avis en la matière notamment en cas de tentative avérée de déstabilisation du pays . 

En définitive être ou ne pas être ! Tel semble être le dilemme de Guillaume Soro .

Auteur: RODRIGUE FÉNELON MASSALA, GRAND REPORTER
Publié le: Mardi 28 Août 2012

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