Dans une contribution publiée ce lundi sur Facebook, le responsable du Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit) prend le contre-pied de la plupart des personnes qui parlent de coup d’Etat concernant l'Egypte. Pour Ibrahima Sène, le président déchu Mohamed Morsi n’a récolté que ce qu’il a semé, notamment en refusant « les nouvelles exigences des peuples » sur la remise en jeu de son mandat et des élections anticipées. La même situation est susceptible de se reproduire dans des bien des pays d’Afrique où le chef considère ne devoir être « comptable de sa politique, de sa gestion et de ses actes devant le peuple qui l'a élu, qu'à la fin de son mandat ». Tout en menant, durant magistère, « une politique aux antipodes des aspirations du peuple » dont il jouit pourtant du mandat.
Des exemples ont existé dans un passé récent, cite-t-il, au Sénégal, avec la manifestation populaire de ce 23 juin historique de 2011, les « printemps arabes » en Tunisie et en Libye, le mouvement des « indignés » en Europe du Sud, en Turquie et au Brésil.
Les peuples ont décidé, conclut M. Ibrahima Sène, de briser le mythe « en descendant dans les rues pour exiger des comptes en cours de mandat de leurs élus », de « se réapproprier leur souveraineté, s’il leur est devenu évident que leurs aspirations sont dévoyées par leurs élus » et « d’exercer pleinement leurs droits collectifs à l’expression de leurs opinions ».
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