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Guinée-Bissau : la société civile exige la proclamation immédiate des résultats de la présidentielle du 23 novembre

Auteur: Sokhna Faty Isseu SAMB

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Guinée-Bissau : la société civile exige la proclamation immédiate des résultats de la présidentielle du 23 novembre

Des organisations de la société civile, dont Afrikajom Center dirigé par Alioune Tine, Frente Popular représenté par Armando Lona, Africtivistes porté par Cheikh Fall et Sen CADDHU animé par Senghane Senghor, ont publié un communiqué conjoint appelant à l’urgence de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 23 novembre 2025 en Guinée-Bissau.  

La tension politique s’intensifie dans le pays, alors que les résultats officiels tardent à être annoncés. Les signataires estiment qu’il est impératif que les populations bissau-guinéennes connaissent sans délai le nom du vainqueur, seule manière de restaurer l’ordre constitutionnel et de garantir la souveraineté du peuple. « Empêcher la proclamation des résultats est un crime contre la démocratie et contre la souveraineté du peuple », souligne le texte.  

La Commission nationale électorale (CNE) a vu certaines copies de procès-verbaux détruites, ce qui a retardé l’annonce officielle. Toutefois, les organisations rappellent que des copies conformes demeurent disponibles auprès d’autres institutions, telles que la Commission régionale électorale et la Gouvernance. Ces documents, juridiquement valables, permettraient de proclamer les résultats sans obstacle légal ou institutionnel.  

Appel à la CEDEAO

Le communiqué interpelle directement Julius Maada Bio, président en exercice de la CEDEAO, ainsi que l’ensemble des chefs d’État de la région. Les organisations les invitent à exercer une pression forte sur les militaires afin d’éviter toute confiscation du pouvoir. Elles rappellent que la fermeté de la CEDEAO avait permis de mettre fin à un précédent état militaire au Bénin, salué par les citoyens de la communauté.  

Refus des voies inconstitutionnelles

Les signataires rejettent fermement toute tentative de prise de pouvoir par des moyens inconstitutionnels. Ils exigent que les militaires regagnent leurs casernes et se soumettent à l’autorité du président élu, une fois celui-ci installé dans ses fonctions.  

Une demande pressante

La société civile appelle la CEDEAO à prendre des mesures immédiates pour garantir la proclamation des résultats conformément à la loi électorale, installer le président élu sans délai et assurer le retour des militaires sous l’autorité civile. Pour les signataires, seule cette voie permettra de préserver la démocratie en Guinée-Bissau et de rétablir la confiance des citoyens dans leurs institutions.  

Auteur: Sokhna Faty Isseu SAMB
Publié le: Mercredi 10 Décembre 2025

Commentaires (2)

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    Mamadu DJUE BALDE il y a 2 heures

    Il n'y a pas eut de coup d'état umaro sissoko Embalo
    A vu qu'il avait perdu les élections il à préférer donner le pouvoir à ses proches gradés pour nommer
    Comme premier ministre son directeur de campagne.

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    Vincent 8 il y a 14 heures

    C'est là l'armée de la cedeao est nécessaire pour déloger les punchistes les militaires qui ont faits le coup d'état

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