5 avions L410NG : Guy Marius Sagna, vous avez tout faux, (Alpha Oumar Sow)
In a recent statement, MP Guy Marius Sagna accused former Air Transport Minister Doudou Ka of acquiring five aircraft with fewer than twenty seats at a price of 5 billion CFA francs each. According to him, this transaction conceals overbilling that could constitute embezzlement of public funds. The MP has therefore called for the National Assembly to investigate the matter.
But the response was swift.
Alpha-Oumar Sow, head of the DOGGU movement for Greater Senegal, defended the former minister, denouncing the accusations as "unfounded" and "politically motivated".
"Mr. Guy Marius Sagna should check the facts before accusing Minister Doudou Ka, a future presidential candidate. The figures he is putting forward are false," he reacted.
According to Mr. Sow, the new generation L410NG aircraft were acquired as part of a program to modernize and democratize national air transport, thanks to concessional financing granted by the Czech Republic.
"These new-generation aircraft were acquired to modernize and democratize national air transport, thanks to advantageous financing from the Czech Republic: 12 years at a preferential rate of 4%. Contrary to circulating information, each aircraft costs 6.5 billion CFA francs, not 5 billion. The price paid by the Senegalese state is in line with international standards. If some are talking about overbilling, why did Ministers El Malick Ndiaye and Yancouba Diémé take delivery of the 3rd and 4th aircraft without renegotiating the contract? The answer is simple: the contract is clear, legal, and advantageous for Senegal," explains Alpha Oumar Sow.
Beyond the acquisition of aircraft, the program includes a significant transfer of skills.
Twelve Senegalese pilots and ten mechanical engineers were trained in the Czech Republic to ensure the maintenance and operation of the aircraft.
"To guarantee safety, a stock of spare parts, including two new engines, has been planned. An ambulance kit with an operating room has been integrated into the aircraft for emergency evacuations in remote areas," explains Alpha Oumar Sow, who believes that "this project cannot be considered mismanagement."
He confirms that: "This project is neither a waste nor an overbilling: it is a strategy for air sovereignty and human capital development. The lesson is clear: disinformation does not build Senegal, it weakens it. While some criticize, Doudou Ka is working for a modern and forward-looking Senegal, despite the unfounded accusations."
Commentaires (22)
Toujours selon L’Observateur, l’affaire remonte à août 2023, lorsque l’ancien ministre des Transports aériens, Doudou Ka, dirige une délégation de 11 personnes à Prague, en République tchèque. Cette mission visait à affiner les discussions techniques avec Omnipol SA et à structurer le financement avec deux banques tchèques : Komerční Banka (KB) et Česká Spořitelna AS.
Dans un document adressé à l’ex-Premier ministre Amadou Bâ — dont L’Observateur s’est procuré copie — Doudou Ka explique que l’accord envisagé porte sur la livraison de cinq avions, la formation de personnels (pilotes, ingénieurs, techniciens), des équipements au sol, et deux moteurs de rechange, le tout pour un montant de
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euros, soit environ 38,7 milliards de francs CFA. Le schéma de financement prévoit 15 % d’avance par crédit commercial et 85 % par un crédit acheteur à l’exportation, à long terme.
Le grand pari du hub aérien se transforme en casse-tête
Au cœur de cette opération, le rêve d’un hub aérien ouest-africain voulu par Macky Sall, avec pour vitrine un réseau national aérien renforcé. Selon les chiffres compilés par L’Observateur, l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) avait retrouvé en 2022 son niveau pré-Covid avec 2,6 millions de passagers, et les projections pour 2023 avoisinaient les 3 millions. Parallèlement, le régime lançait le Programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal (PRAS) : Saint-Louis, Ziguinchor, Kolda, Matam ou encore Cap-Skirring devaient être desservis.
Dans cette dynamique, Air Sénégal avait introduit les ATR 72-600, mais leur retrait en 2023 a alimenté les soupçons. Officiellement, c’était pour alléger les charges, mais selon une enquête de L’Observateur, cela aurait surtout ouvert la voie à l’intégration des appareils tchèques dans la flotte nationale.
Malgré des pertes d’exploitation estimées à 3,5 milliards de francs CFA, le président Macky Sall pousse le projet. Il autorise même l’ouverture de l’aéroport militaire de Yoff aux vols civils. Le 7 décembre 2023, Doudou Ka, devenu entretemps ministre de l’Économie, signe l’accord de financement à Prague, dans les conditions initiales négociées.
Mais le changement de régime rebat les cartes. Me Antoine Mbengue, qui succède à Doudou Ka aux Transports aériens, hérite d’un dossier explosif, selon les termes de L’Observateur. Dans une correspondance adressée au Directeur central des marchés publics, il alerte : « Ces appareils sont inadaptés, sujets à des pannes récurrentes, et aggravent notre déficit financier. Le président a d’ailleurs instruit leur vente dans les meilleurs délais. »
Le contrat Omnipol, validé dans une ambiance de précipitation budgétaire, est aujourd’hui scruté comme un symbole des dérapages de la gouvernance antérieure. Selon des sources citées par L’Observateur, le ministère des Finances, celui des Transports et Air Sénégal avaient validé la proposition d’Omnipol sans contre-expertise indépendante. Le tout sous la pression de délais politiques et sans débat public
En effet, les aéroports censés accueillir ces avions ne sont pas encore pleinement au point en matière de sécurité aéroportuaire. Et encore, la demande de vols est loin d'être constante, notamment dans des destinations telles que Saint-Louis où le nombre de passagers pour un aller-retour à 60 000 CFA est limité. De plus, une grande partie de ce montant, moyennement les 30.000 CFA, est absorbée par les taxes gouvernementales, ne laissant qu'une somme insuffisante pour couvrir les coûts opérationnels tels que le carburant, les salaires des pilotes et autres frais connexes. Ces avions L-410NG, conçus pour transporter moins de 20 passagers, semblent être des choix inappropriés pour répondre aux besoins commerciaux, en particulier au Sénégal où des avions de la gamme A319 offrent un confort supérieur. Du moins si tant est que le but visé est d’être en accord avec la politique de la compagnie nationale axée sur le bien-être des passagers.
De plus, la configuration étroite et les sièges inconfortables de ces L-410 NG ne correspondent pas aux standards de confort recherchés par les voyageurs. Il est également question du coût exorbitant de ces avions, évalué à 5 milliards sans négociation préalable. Avec l'achat de cinq appareils de ce type, les implications financières pourraient être énormes, offrant des gains substantiels à ceux impliqués dans ces transactions, sachant que, dans ce genre d’achats, les démarcheurs empêchent généralement 5% du prix de chaque aéronef.
Quant à l'infrastructure aéroportuaire, même si l'ancien aéroport international Léopold Sédar Senghor a été transformé en aéroport militaire, il continue de des servirles vols commerciaux et privés, bien que ses installations soient délabrées. La mise en place de chapiteaux pour couvrir les zones d'enregistrement des vols domestiques témoigne des difficultés à attirer des passagers dans ces vols peu fréquentés et non réguliers. De plus, les avions rencontrent des obstacles administratifs, notamment en ce qui concerne leur immatriculation. Acquis au nom du ministère des Transports aériens au lieu de celui de la compagnie Air Sénégal, ils se retrouvent dans une impasse réglementaire, étant donné qu'un avion doit être immatriculé au nom de la compagnie opératrice. Ces erreurs soulèvent des questions sur les compétences et les motivations des personnes responsables de ces transactions douteuses. Dans l'ensemble, l'investissement dans cette flotte aérienne semble être entaché d'erreurs stratégiques et de décisions discutables, mettant en péril la viabilité financière de Air Sénégal SA et soulevant des préoccupations quant à la gestion de ses opérations.
Depuis fin 2023, je n'ai cessé d'alerter sur l'incoherence totale de l'achat par l'Etat du Senegal, sous la responsabilité directe de l'ancien ministre Doudou Ka, de cinq L410NG — appareils de moins de 20 places acquis à couts de milliards l'unite, puis retrocedes au franc symbolique a Air Senegal.
Une compagnie déjà en difficulté financière et opérationnelle n'avait nul besoin de ces avions légers, inadaptés à son modèle de réseau et à sa stratégie de flotte.
Cette décision, purement politique, ne repondait a aucune logique operationnelle ni economique.
Aujourd'hui, voir le depute Guy Marius Sagna porter le debat a l'Assemblee nationale est un soulagement et un signal salutaire.
Il était temps.
Car l'aviation ne se gouverne pas à l'instinct ou par convenance, mais par rigueur, planification et transparence.
Les décisions techniques doivent relever de la raison, non des intérêts du moment.
Sagna évoque également le départ précipité de l’ancien ministre, qu’il interprète comme une fuite face à de possibles poursuites. Il estime que d’autres responsables politiques pourraient être impliqués dans des pratiques similaires.
Par ailleurs, il critique une partie de la presse sénégalaise, qu’il accuse d’être au service de certains responsables politiques en fuite, voire de devenir des « auxiliaires néocoloniaux ».
Selon lui, certains médias et journalistes auraient abandonné leur mission d’information pour servir des intérêts extérieurs, relançant le débat sur l’indépendance des médias au Sénégal.
Cette prise de position de Guy Marius Sagna soulève des questions sur la transparence dans la gestion des fonds publics et sur le rôle des médias dans le contrôle démocratique et la défense de l’intérêt national.
Au centre de cette affaire : l’acquisition de cinq avions L410NG, construits en République tchèque. Ces appareils de 19 places, peu connus sur le marché mondial, ont été achetés par l’Etat sous l’ère Macky SALL, puis cédés symboliquement à Air Sénégal. Une opération célébrée à l’époque par l’ancien Premier ministre Sidiki KABA, mais qui tourne aujourd’hui au fiasco.
Selon le journal, aucun de ces avions n’a été exploité à des fins commerciales. Deux sont cloués au sol depuis plus de deux ans dans les hangars de l’aéroport militaire de Yoff, faute de pilotes et de techniciens formés à leur manœuvre. Même l’armée de l’air n’a pu assurer leur mise en service, selon la même source. Un troisième appareil a bien été livré, mais n’a jamais été réceptionné pour des raisons techniques. Quant aux deux derniers, ils ne sont toujours pas arrivés. Plus troublant encore, aucune étude technique, commerciale ou stratégique n’aurait précédé cette acquisition. Aucun cadre d’Air Sénégal n’aurait participé aux discussions à Prague, affirme Le Témoin. En février 2024, une réunion de dernière minute, convoquée pour préparer la réception des avions, aurait révélé une impréparation totale et l’absence de toute stratégie d’intégration dans la flotte.
Mais par... l'ancien ministre de l'Economie, Doudou Ka, dans une opération menée tambour battant avec les banques tchèques Komercni Banka et
Ceska Sporitelna.
Un choix pour le moins surprenant, tant ce type de contrat exige une connaissance fine des enjeux techniques et opérationnels du transport aérien.
Cela revient un peu à faire valider les spécifications d'un nouvel avion de chasse... par le ministre de la
Culture.
Cette imbrication des roles, voire cette confusion des competences, n'a pas échappé aux observateurs.
Et elle alimente aujourd'hui les soupcons d'un pilotag plus politique que strategique.
939 225 FCFA
Le financement s'articule ainsi :
• - 15% via un credit commercial
• Il 85 % via un credit acheteur a l'exportation à long terme
Des soupcons sur la methode plus que sur
l'objectif
Si la volonté de desservir les aéroports régionaux rénovés dans le cadre du PRAS (Programme de Réhabilitation des Aéroports du Sénégal) est louable, la methode interroge :
• ? Pourquoi une procédure de gre a gre ?
• ? Pourquoi OMNIPOL, fournisseur marginal sur le marché africain ?
• ? Pourquoi un avion comme le L410NG, peu adapté au contexte sénégalais ?
L'IGE analyse aujourd'hui la documentation contractuelle pour identifier d'éventuelles clauses leonines ou conflits d'intérêts cachés.
• Un déplacement officiel à Prague du 15 au 21 août 2023, regroupant 11 membres sénégalais, fait partie des éléments clés de l'enquête.
Les pieds-nicklés incriminés doivent avoir des sueurs froides !
Doudou Ka en particulier, toujours dans les affaires foireuses sans oublier sa présidence désastreuse à Air Sénégal parti pour une très prochaine faillite.
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_accidents_and_incidents_involving_the_Let_L-410_Turbolet
On s efout de nous.Qu'est-ce qui qualifie un Doudou Ka pour negocier des avions quand il n'y connais rien?Etre ministre ne qualifie pas des aspects techniques.Il y'a bien eu corruption et surfactureation sur ce marche.
En tout cas si vous prenez souvent ceette avion vos chance de mourir dans un crash augmentent exponentiellement.En plus si vous mettez 19 passagers d'un poids moyen de 75 Kilo,chaque passager ne peut emporter plus de 15 Kilos de bagage!
on se fout des senegalais.
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_accidents_and_incidents_involving_the_Let_L-410_Turbolet
dont le nom est sur une liste de potentiels pilotes ou techniciens
désignes pour aller faire une formation sur cet avion moi je
vote pour Doudou KA en 2029 inchallah.
Tu ne maitrises rien de ce que tu racontes .
Mais c'est pire présentement. Les corps de contrôle de l'état devraient y jeter un coup d'œil
J'invite aussi GMS a se pencher sur les contrats dernièrement
des fonds dernièrement encaisses. Une grande mafia orches
trée depuis le ministère.
Les montants qui sont étrain d'être engagés depasse les magouilles de doudou ka
On dit dans l’article que c’est juste 15% que le Sénégal a avancé
Donc si il y a fausse facturation pourquoi le Sénégal ne bloque pas le contrat
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