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Diaspora Bonds and the Sports Industry in Senegal

Auteur: Ndiaga Matar Ndiaye

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Diaspora Bonds et Industrie du Sport au Sénégal (Par Ndiaga Matar Ndiaye)

The idea raised by Prime Minister Ousmane Sonko of using diaspora bonds as a financing mechanism deserves particular attention, both for Senegal and for Africa in general, but also from a European perspective.

It is a financial instrument through which a state directly calls on its diaspora to mobilize savings for development. India and Israel have successfully experimented with it, and several African countries are now considering using it as a structuring lever.

From the European Union's perspective, such an innovation could, in my opinion, be viewed positively, as it builds on existing resources and helps strengthen the link between diasporas and their countries of origin.

Today, remittances from the Senegalese diaspora reach approximately €2.8 billion per year. A €500 million issue would represent approximately 18% of these annual flows, the equivalent of an average contribution of €700 per member of the diaspora (assuming an estimated 700,000 Senegalese abroad).

This instrument represents a strong lever for economic and social transformation for many sectors (Health, Education, Infrastructure, etc.). It is therefore a great opportunity for the sports industry sector.

Sport in Senegal is much more than just entertainment: it's a national passion, a vehicle for unity, and a tremendous source of opportunity for young people. Our football, basketball, wrestling, and athletics champions make the country shine around the world, but behind these successes lies a reality: the sports industry remains underfunded and insufficiently structured.

It is in this context that the idea of a diaspora bond dedicated to sport takes on its full meaning. The Senegalese diaspora, deeply attached to its country's sporting image, could become one of the main investors in a sector that speaks directly to its heart. Imagine, for example, a €100 million fundraising specifically geared toward sports development: an instrument that transforms pride into action, and identity attachment into concrete investment.

The funds raised could be used to:

• Modernize our infrastructure: build or renovate regional stadiums, build performance centers and academies for young talents, create multipurpose spaces that host sport, culture and training.

• Develop an economy around sport: launch a “Made in Senegal” sports textile sector to produce equipment and jerseys, support start-ups specializing in sports technologies or e-sport, train young people in sports careers, from management to sports medicine.

• Increase international attractiveness: host regional or international competitions, promote sports tourism with training courses and centers, modernize and promote Senegalese wrestling as a cultural heritage and tourist product.

Because every victory for Senegal, every moment of sporting glory, is deeply felt by our compatriots abroad. Investing in a diaspora bond dedicated to sport gives the diaspora the opportunity to transform its pride into concrete support.

It also means offering young people in the country real alternatives to exile, by creating jobs and new prospects in a sector that speaks naturally to them.

Such a project also falls within the priorities of the Europe-Africa partnership: youth employment, social inclusion, and cultural promotion. Sport is a vector of peace and integration. Supporting its development contributes to the stability and dynamism of societies. With the support of institutions such as the EIB or the AFD, a diaspora bond for sport would gain even more credibility and appeal.

In conclusion, sport is already one of Senegal's finest showcases. Turning this passion into a true industry is now within reach. A diaspora bond dedicated to sport would transform the attachment of Senegalese people around the world into a driving force for development for the country's youth, economy, and international influence.

Ndiaga Matar Ndiaye

Sports and Development Consultant

Auteur: Ndiaga Matar Ndiaye
Publié le: Mercredi 17 Septembre 2025

Commentaires (10)

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    Sénégal il y a 17 heures

    La seule stratégie pour gagner ce pari, est de transformer les Modou-Modou en James Bond.

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    oumar il y a 17 heures

    Merci Ndiaga

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    Modou il y a 9 heures

    Je voudrais qu’on m’explique comment l’état va gérer ce transfert de monnaie des pays occidentaux vers le Sénégal sans frais et taxes . Contrairement à l’Inde et l’israël ns avons pas notre propre monnaie . Au pire les sénégalais qui déclarent pas leur revenu dans leur pays résident comment échapper au fisc et comment l’état va accepter cet argent si on jure par le Jub jubbal jubunti

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    Aamx il y a 17 heures

    que des paroles pffff !!!!
    Au Sénégal nous avons plein de spécialistes en théorie .... demandez lui s'il a déjà expérimenté ses idées il te dira certainement non ....
    On en a plusieurs dans tous les domaines et ce sont ces gens promptes à aller sur nos plateaux télé radio plus bavard que les vrais experts

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    FAN il y a 16 heures

    Tu n'est qu'un jalouqui ne sais rien faire a part commenter bayiléne togne tonne bakhoul ce monsieur est une reference et il fait beaucoup pour le sport et la jeunesse, si tu ne le connais pas nous si. beaucoup de profs d'EPS le voient sur le terrain partout au Senegal. c'est lui qui a construit notre terrain de basketball a Kedougou dans le Lycee technique.

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    Tg il y a 17 heures

    A part le fibre patriotique pour investir sur des Bonds au Sénégal ou en Afrique au moment où je peux gagner plus si j investi dans des stocks bonds ou mutual funds la ou je vis. C est quoi les garanties….en 2007 j ai perdu 10 millions cfa sur des terrains à diamniado avec Senetours. Allez google Senetours de Omar Diallo. Depuis lors j ai décidé de plus mettre un centime au Sénégal parce que je peux investir ici est avoir un retour de plus 9% sans se casser la tête us

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    Tp il y a 17 heures

    Lire Pourquoi investir

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    Doyen il y a 16 heures

    La diaspora est devenue la cible on dirait. Sawilen ta teudi. Les émigrés ont plus de problèmes vous. En plus, quelle garantie nous avons de recouvrir à nos fonds si jamais on prêtait à l’état. Les entreprises locales étouffent parce qu’elles ne sont pas payées. Des prestataires, des salariés courent derrière leurs dûes. Pendant ce temps, les membres du gouvernement grossissent, changent de garde robe comme c’est pas possible, voyagent un partout dans le monde pour rien, épousent des femmes en a plus finir, envoient leurs enfants en occident avec des passeports diplomatiques. Ces mêmes dirigeants nous disent, vous les émigrés, qui ne dorment pas assez, qui ne voient vos femmes au quotidien, qui portent un jean pendant une semaine, eh bien, envoyez nous vos sous, nous allons développer le pays. Kou nguene yap !!!

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    LE PATIENT EST IMPATIENT !!!!! il y a 15 heures

    il na fait que de la theorie !!!!! rien nest concret dans ce quil dit !!! c'est quoi CONSULTANT EN SPORT ET DEVELOPPEMENT ??????? Un métier fourre tout §

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    Pi il y a 15 heures

    Belle contribution. À creuser et à prendre au sérieux. Ndiaga est Intègre et compétent, qui a fait ses preuves dans plusieurs domaines (Nouvelles technologies, NBA et BAL, …). Bonne continuation champion

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    Joe il y a 15 heures

    This is BS
    Des mini tres qui portent des rolex caisse noire etc
    You make me laugh

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    Momo2 il y a 15 heures

    Le textile du sport, j’aime bien ce vocable, voilà une bon exemple de souverainisme. Déjà en 2000 quant j’étais président d’ASC de navétanes à Thiès, c’est Sidate Sarr qui confectionnait nos équipements pour beaucoup d’équipes (maillots, survêtements et autres). Hé oui, Sidate le papa de pape Matar, est lui-même un génie dans le football mais aussi un grand travailleur. On se rappelle aussi de la société « SOLU » qui faisait des équipements sportifs de qualité il y a des décennies de cela, malheureusement elle ne fit pas long feu. En réalité nous avons tout le génie et la volonté qu’il faut, mais nos dirigeants n’ont pas apporté le soutien, préférant privilégier une oligarchie d’importateurs, de rentiers de toutes sortes dans tous les secteurs rentables (riz, tomate, huile, habillement, chaussures, outillage, etc). Le secteur de la confection doit être protégé par l’Etat, en surtaxant ou en interdisant l’importation d’habillements sportifs, et mettre en place une industrie textile performante et des unités de confection. Aujourd’hui les ordinateurs permettent d’avoir des motifs et une sérigraphie parfaite et variée, et les machines modernes sont performantes pour une production en série. Même pour les chaussures c’est possible, on importe beaucoup de sandales et autres, alors que le savoir-faire est là (voilà des décennies que les majorettes de Kennedy portent des bottes made in Sénégal !). La matière première aussi est là, il suffit de moderniser l’industrie de tannerie du moulage, en important les meilleurs technologies et les techniciens qu’il faut. Il est possible de remonter des filières, mais il faut du temps, de l’appui et de la persévérance. C’est ce que les chinois ont fait. Avant leurs produits étaient la risée mais aujourd’hui ils fabriquent tout ce qu’il y a de mieux, jusqu’au niveau de l’industrie automobile.

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